Clan Yuichi (mineur)

Techniques du clan :
Alors que la plupart des arts ninjas ne sont crées que dans l’usage exclusif des shinobis, le fuinjutsu est un art que les membres de la famille Yuichi octroient à chacun de leurs enfants afin de faire prospérer leur commerce. Ainsi, afin d’être à la portée de tous, celui-ci s’est bien vite vu découper son large domaine en trois parties de spécialisation.

L’art de l’amorçage
Cet art est généralement plus utilisé par les shinobis que par les Yuichi.
Il s’agit là de toutes les techniques qui permettent l’amorçage d’un fuuda.

- Miburi himen mitomein, fuda no jutsu (Libération du sceau par les gestes)
Une technique banale, mais nécessaire à tout novice qui veut s’essayer à ses propres fudas…
Il faut savoir que de base, c’est dire avec cette technique, le sort ne se libère que lorsque le fuda est tenu de la main gauche, et qu’une série de gestes est effectuée de la main droite.
Deux inconvénients à cela…
La première, c’est qu’ainsi vos deux mains sont prises…
La seconde, très grave, c’est que vous ne tenez plus compte de la règle de la portée.
Or, comme ses clients ne connaissent généralement rien aux fudas et tiennent à la vie, les Yuichi ont pris l’habitude de créer leur fuda avec un système d’amorçage un peu plus élaborée. Cette technique reste néanmoins encore utilisée pour libérer des objets quelconques. Du moins, pour ceux qui la connaitraient.

- Hi himen mitomein/Chakra himen mitomein, fuda no jutsu
(Libération du sceau par les flammes/ Libération du sceau par le chakra)
La technique d’amorçage la plus vendue et donc la plus utilisée.
Le principe est simple, on trace un ajout de calligraphie sur le fuda, un cercle pour être précis qui entourera le sort inscris au centre ou à l’extrémité du fuda. Puis, on en brûle l’autre extrémité. Le sort se déclenchera alors lorsque la combustion aura entamé l’homogénéité du cercle qui le scelle. Un principe équivalent, existe avec le chakra, qui remplace alors le rôle du feu comme déclencheur.

- Hi reizoku, katon no jutsu. (Contrôle des flammes)
Les Yuichi ont appris à faire varier l’intensité de leur flamme. Cette manœuvre avait pour but, à l’origine de faire varier la combustion du fuda à l’aide de leur chakra.
Ainsi, ils pouvaient adapter la temporisation de celui-ci à toutes imprévues.
On dit même de Shinishiro Yuichi qu’il pouvait faire exploser ses fudas quand bon lui semblait, au point que ses ennemis évitaient toutes approches à leurs proximités.
Plus tard, cette technique fut utilisée dans bien d’autres domaines tel que la torture, faisant ainsi monter progressivement la température des prisonniers jusqu’à ce qu’ils cèdent.

L’art des sceaux
Voilà l’art le plus étendue, le plus élaboré et le mieux gardé des Yuichi…
Ils en sont fiers, et ils le montrent. Cet art consiste à sceller toutes de sorts dans un fuda.

- Sessoku mitomein, fuda no jutsu (Sceau baclé)
Le fuinjutsu est malheureusement un art qui demande du temps, et à moins de les avoir préparé à l’avance, il est souvent difficile d’utiliser les fudas en plein combat. C’est dans cette idée que cette technique à vue le jour. En annotant le fuda, de quelques calligraphies essentielles, le maître parvient à en faire un de moindre puissance, mais confectionné aussi rapidement que ce qu’aurait nécessité un lancer de kunai.

- Minamoto geki, fuda no jutsu. (Brèche de la source)
Une technique interdite de haut niveau, car avec celle ci, vous passez outre l’une des règles établies quand à la conception du fuda.
Il faut savoir que lorsque celui-ci scelle un sort, cela bouleverse le rythme de la calligraphie, mais également sa couleur, et l’énergie qui circule à travers l’écriture ; c’est d’ailleurs cela qui permet de discerner si l’emprisonnement d’un sort dans un fuda à fonctionner ou non…
Celui qui parvient à maitriser le Minamoto geki, est celui qui parvient à réecrire ces signes à l’identique. Et ce n’est pas une mince affaire.
Néanmoins, le maître en fuinjutsu qui y arrive ne se posera plus (ou presque) le problème de la source. Il pourra pour ainsi dire réecrire des sorts auquel son ninjutsu n’était pas préparé.
Néanmoins, chaque sort provoque un changement différent sur le fuda.
Même avec cette technique, il ne sera donc pas possible de cloner une technique que l’on n’a jamais scellé soi même.

L’art de l’interaction
Cet art, même les Yuichi ne le connaissent que depuis peu, et c’est Kaze qui en est l’inventeur. Il consiste à faire interagir des fudas les uns avec les autres.

- himen renzoku, fuda no jutsu (Libération en chaine)
Cette technique consiste à provoquer un déclenchement en chaîne.
Ainsi, l’activation d’un fuda provoquera l’activation de tous les autres, chacun d’eux étant probablement reliés par un signe calligraphique commun. Un jutsu a utilisé avec prudence, donc ; car l’utilisateur se doit (ou pas) de garder à l’œil tous les fudas qui sont reliés entre eux, afin de ne pas faire de victime malheureuse…

- Seki go hikeme, fuda no jutsu (barrière à cinq points)
Cette technique consiste à placer un sort qui ne s’activera qu’une fois que cinq fudas seront apposés tel un pentagramme. En règle général, le sort est une barrière qui à l’avantage de ne pouvoir être brisé qu’une fois les cinq fudas supprimés, c’est pourquoi ceux-ci sont relativement éloignés les uns des autres.

Histoire du clan :

Il n’est pas bien difficile de retracer les origines du clan Yuichi puisqu’ils ont pris l’habitude d’annoter le moindre de leurs faits, et que l’on peut trouver un exemplaire de leurs copies dans n’importe quel bibliothèque de Konoha. Un rapide résumé ne sera néanmoins pas de trop, je suppose ; car comme toute famille ninja, leurs secrets sont jalousement gardés, et leur lecture ne se fera alors pas sans la permission d’un membre honorable de leur famille.

Nous sommes aux premières lueurs de l’aube, lorsque Konoha n’était encore qu’un petit village en proie à ses contrées avoisinantes, et que les clans ninjas en sa possession se résumait à deux ou trois maximum. Les Yuichi, en faisait alors déjà partie, et allait faire leur première preuve en tant que tel…
Déjà, en ce temps là, la famille était guidée par un membre respectable des leurs, un ninja du nom de Niishi Yuichi. Il n’atteignait alors pas plus que le niveau d’un juunin, mais grâce à ces talents d’enseignants, il n’existait pas à cette époque un Yuichi, relativement adulte, qui n’est acquis la maitrise du katon no jutsu ; une technique qu’il avait découvert seul par l’effort, et qu’il était seul jusque là à posséder.

En réponse à l’état de guerre des pays limitrophes, le village envoya une unité constitué uniquement de ces membres, et ils en revinrent glorieux, protégés par ce pouvoir qu’aucun ne connaissait. Ils avaient alors brûlés toute force d’un village, le plus menaçant, et le plus redoutable des cinq qui bordaient la forêt de Konoha. Et c’est devant ce sinistre décor qu’une rumeur prétextant une armée de démons dirigés d’une main de maître par le seigneur du feu, vit le jour. Profitant de la peur causée et afin de la faire perdurer, les Yuichi furent alors baptisés le clan des flammes, et le titre de chef du village devint à compter de ce jour celui d’Hokage.

Dans les années qui s’ensuivirent, la renommée des Yuichi ne fit qu’augmenter, et se propager, si bien que le comportement de ceux ci changea également avec elle. Fière et imbue envers eux même, ils prirent alors plaisir à annoter le moindre de leur succès, à s’en vanter et à s’octroyer le titre de classe noble. Comme réponse à leurs vices, des shinobis, extérieurs à leur famille, ne tardèrent pas alors à maîtriser également le katon no jutsu.
Pis encore, la plupart des leurs n’atteignaient pas leur niveau…Aussi, honteux, il fut décidé chez les Yuichi que seuls les membres, dont auraient approuvés le talent, aurait le droit aux études, et accès à l’académie.

Les années passèrent, et la famille faisait parler de moins en moins d’elle ; jusqu’au jour où une découverte fut faite. Nul ne sait exactement de quoi il en fait, si ce n’est que la conclusion en fut le fuda. Les Yuichi, ayant bien trop peur qu’on leur vole ce nouveau savoir, prirent rapidement les mesures nécessaires à sa discrétion. Et cet art, ils l’ont gardé, tout comme le prestige et la fortune qu’il leur a apporté…