Kaeri Hamari

Description générale

Nom : Hamari
Prénom : Kaeri
Sexe : Féminin
Age : Treize ans
Clan : Hamari
Taille : 1m57
Poids : 45 kg
Groupe sanguin : O+
Grade :
Sensei :


Description physique

Plutôt grande pour son age, Kaeri appartient au clan Hamari, elle est assez mince et a la musculature fine mais ferme des enfants qui ont passé beaucoup de temps à l’extérieur. Sa peau est claire malgré tout ; le soleil ne perce pas souvent à Kiri. Sa longue chevelure de feu contraste avec le vert d’eau des yeux dont elle suppose avoir hérité de sa mère puisque personne chez les Hamari n’a le regard de la même couleur. Elle ramène fréquemment ses cheveux vers l’arrière en laissant pendre quelques mèches le long de ses oreilles. Son faciès fin et doux lui donne des airs rêveurs, néanmoins il vaut mieux ne pas s’y tromper, elle est très observatrice. Lui ayant appris à se taire en société, son père n’a pas pour autant exclus de lui inculquer le sens critique… Ses mains sont habituées au maniement de l’arc et on note que son bras gauche est accoutumé à la poussée alors que son bras droit l’est à la traction ; étant droitière. Pour mode d’habillement, elle affectionne particulièrement le gi et l’hakama qui découle de son attachement aux arts martiaux et à la tradition guerrière, bien qu’elle ne les porte qu’en sa demeure. Lorsqu’elle sort, Kaeri revêt un justaucorps noir qui fait ressortir ses formes naissantes et un pantalon dissymétrique (long sur la jambe droite et court sur la gauche). Ce drôle de pantalon peut s’expliquer par la longue cicatrice de brûlure qui corrompt son mollet droit. Tous les bons soins de sa famille n’auront jamais suffi à l’éliminer, néanmoins, par chance sa croissance l’efface petit à petit. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, ses pieds sont chaussés de getas. Son écureuil, Chiibi, se cache dans son gi ou se perche sur son épaule, la couleur de sa robe s’approchant tellement de celle des cheveux de Kaeri qu’il est parfois difficile à distinguer. Le seul signe distinctif de sa famille se trouve dans ceux-ci sous forme de barrettes à l’emblème des Hamari.


Description du caractère

Comme exposé plus haut, Kaeri peut paraître rêveuse mais est très observatrice. Son passe-temps favori est de se cacher et d’écouter les oreilles aux aguets, tout ce qui peut l’intéresser ou avoir une quelconque importance. Elle aimait taquiner Saya, sa défunte cousine, qu’elle considérait comme sa grande sœur en surgissant de nul part. Evidemment, Saya de quatre ans son aînée jouait le jeu. Bien que parfois, le « piège » prenait, au profond amusement de Kaeri.
Elle est donc jouette mais il ne faut pas trop la pousser à bout sous peine de la voir exploser en larmes, le cas échéant, il faudrait plus d’une heure pour la calmer et le mieux resterait encore de la laisser tranquille. Elle se réfugierait alors dans sa cachette secrète au fond du jardin dans un grand arbre creux dont elle seule a la connaissance. Elle a quelques fois tendance à ressasser, il est donc imprudent de se la mettre à dos. Par contre, c’est une jeune fille très volontaire qui ferrait tout pour ses amis en se laissant même de temps à autre abuser… Le matin, elle a du mal à se lever, son lit est tellement douillet…, mais en plus elle manque totalement d’organisation, elle essaye de tout faire en même temps et en oublie plein de choses, résultat, ne comptez jamais sur elle pour être à l’heure, sauf si vous lui avez dit d’arriver une demi heure plus tôt que l’heure prévue, ou encore pour préparer une excursion ou un pique-nique. Si au contraire, vous avez besoin d’un guide, elle possède un excellent sens de l’orientation et pourrait retrouver son chemin dans la plus épaisse forêt.
Kaeri déteste les hypocrites, les décisions absurdes des anciens, le chou, l’eucalyptus, courir, certains insectes tels les cafards, les mites et les moustiques toujours prêts à la dévorer la saison venue et par-dessus tout, le feu.
Elle adore Chiibi, faire des farces, les cerises, les onigili avec de la pâte d’haricots rouge, le thé au lotus, le tir à l’arc et le soleil au printemps lorsqu’il réchauffe sans brûler.


Historique

Très tôt les illusions de Kaeri en matière de famille se dégradent ; avant sa naissance, son père, Shigeru Hamari de moyenne importance dans le clan rencontra une étrangère du nom de Riuka Akuchi. Celle-ci avait été retrouvée inconsciente sur les rives du lac à l’extérieur du village, elle avait dû dériver au fil du courant pendant quelques jours. Shigeru fut nommé comme son médecin et surveillant. Ne connaissant pas son identité, le village se méfiait de la jeune femme et il n’avait pas tort car elle avait été envoyée par Konoha pour exécuter une mission de reconnaissance qui avait mal tournée. Seulement Riuka n’avait jamais beaucoup apprécié le village de la feuille où elle n’avait ni famille ni énormément d’amis et Shigeru était loin d’être déplaisant et asocial. Ce qui devait arriver arriva, ils tombèrent éperdument amoureux, de cet amour impossible qui enflamme le cœur des jeunes gens. Sans tenir compte des ordres du village et au péril de leur vie, ils s’enfuirent tous deux vers le nord et se déguisèrent en jeunes mariés cherchant ville ou village pour prospérer et fonder une famille.

Les trois ans d’exiles

Afin de semer leurs éventuels et probables poursuivants, Shigeru et Riuka se dirigèrent d’abord vers la forêt des neiges, c'est-à-dire vers le sud. Ils la parcoururent en de nombreuses directions, se contentant de trajets nocturnes, prenant pour abri surbaissements, grottes naturelles, troncs et feuilles ; il faut dire que Riuka possédait des techniques de camouflage inconnues des ninjas de Kiri. Chemins et détours faisant, ils sortirent de la forêt par l’est, du coté du lac. Ils auraient pu choisir les marais mais c’était à la foi une bonne cachette et un labyrinthe… qui sait s’ils auraient pu en sortir. Or le lac était à l’inverse, masse étendue d’eau où ils étaient totalement exposés. Enfin à condition de le franchir… car ils ne le traversèrent nullement, ils le contournèrent. Ce que les ninjas de Kiri n’auraient sans doute pas envisagé du fait de l’impression que les deux tourtereaux avaient donné de vouloir s’éloigner au plus vite. Dans ce cas, la meilleure solution n’était-elle pas de rester le plus proche possible afin de dérouter les poursuivants ?
Jamais ils ne se firent débusquer, et une foi le lac contourné, ils prirent la direction du nord ; vers le froid extrême et l’hiver perpétuel. A quelques journées de marches tout droit vers le nord, ils découvrirent une grotte suffisamment confortable et isolée pour ne pas avoir été découverte par quiconque. L’hiver approchant, c’était la cachette idéale. Ils décidèrent donc d’y vivre pour quelques mois ; en tout cas assez de temps pour qu’on les croie vraiment loin, ce nourrissant de quelques prises et des herbes sauvages des environs.
A la fin de l’hiver, Riuka attendait un enfant. Il était donc préférable pour eux de quitter la grotte et de s’installer dans l’un ou l’autre village des environs. Ils choisirent le petit hameau de Kesuru, en bord de rivière, il était surtout peuplé de pêcheurs. Quoi de plus facile que de se faire accepter par ces gens sympathiques malgré leur air renfrogné. Quelques temps plus tard, naquit Kaeri.
Pour vivre confortablement, Shigeru exerçât son métier de médecin en voyageant dans toute la région. Kaeri une foi plus âgée, ce fut toute la famille qui prit la route, ce faisant héberger par chaque village qu’elle traversait et logeant dans les auberges lorsque la nuit c’était avancée trop vite.

Jusqu’au jour où tous deux, lassés décidèrent de revenir de leur plein grés au village. Regardant Kaeri s’endormir au coin du feu après une longue journée de marche, Riuka fit part de ses inquiétudes à son mari :

"Shigeru, as-tu envisagé qu’il serait bon pour la petite de retourner à Kiri ?"
"Ça me traverse parfois l’esprit…, répondit-il en fronçant les sourcils, mais tu sais très bien ce que nous risquons en retournant là-bas. Toutefois, il est certain que les routes sont de moins en moins sûres et que les Hamari finiront tôt où tard par nous retrouver."
"Tu ne crois pas que si nous y retournions de notre plein grès, nous serions à moitié pardonnés "
"Oui, peut-être. J’ai entendu dire que le village manquait cruellement de ninjas, si nous leur promettions Kaeri, ils nous accepteraient sans doute plus facilement encore…Qu’en penses-tu ?"
"C’est une bonne idée, comme elle a bientôt trois ans, nous tâcheront d’être de retour au village pour son anniversaire."

Il était vrai que les ninjas faisaient défaut à Kiri, mais pas au point de tout pardonner à Shigeru et Riuka. A leur approche, la réaction fut immédiate… les gardes frontières les arrêtèrent, la petite fut confiée au clan Hamari et les parents jetés en prison. Les mois passèrent.
On finit par libérer Shigeru et on l’amena devant le conseil dans anciens qui décida que pour racheter ses fautes, il devrait tuer sa femme, sans quoi toute la famille mourrait. Éperdu de chagrin et de haine envers une famille aussi incompréhensive, il décida quand même d’épargner la petite Kaeri et tua son épouse non sans lui avoir exprimé ses raisons et son amour qui demeurerait.
Pendant les mois qui suivirent on ne le vit plus, enfermé qu’il étant dans sa folie, heureusement, passagère.

Kaeri fut donc confiée, des années durant à un cousin de son père (Ikari et sa femme Shizumi), bien plus influant dans le clan, car elle devait tout doucement apprendre la stabilité au sein d’une famille qui ne courait pas les chemins. Ce cousin était le père de trois enfants : Saya, Ruri et Ibiki ; ce qui fût profitable à cette petite fille habituée à être seule et chouchoutée par ses parents.
Ibiki et Ruri avaient respectivement huit et six ans de plus qu’elle et se préparaient déjà pour l’académie, passant leur temps à s’entraîner avec leurs aînés. Il ne resta donc bientôt que les futures inséparables, Saya et Kaeri. Saya plus âgée de quatre ans, était la cadette du couple qui, attendrit par la situation, lui avait confié la tâche de s’occuper de l’éventuelle future orpheline comme d’une petite sœur et elle s’y attela avec tellement d’ardeur que des années après, Kaeri se glissait encore dans son lit la nuit quand elle se sentait trop seule.
Shigeru finit par se ressaisir et fût envoyé des plus en plus fréquemment en mission de classe C ou D pour ne pas trop l’impliquer dans des affaires importantes. Cependant, il restait incapable de s’occuper de Kaeri. Elle fut donc confiée quasiment définitivement aux parents de Saya.

Rebonjour !

Ne l'ayant pas encore fait, je te souhaite premièrement la bienvenue sur ce forum !

Nous en avons déjà parlé, et je sais très bien que tu n es pas habituée à écrire des BG (je crois même que c est ton premier malgré tes années de jeu de rôle et de G.N.), malgré tout, tu me verras obligé de te faire quelques remarques ... et oui ...

Premièrement, j'aime beaucoup ton idée de personnage et aussi ton histoire (et ce n'est pas parce que tu fais intervenir Wasu * frim frim *...), mais je pense que tu devrais développer un peu plus quelques passages de ton histoire, comme par exemple la vie de tes parents durant tes 3 premières années (bien faire comprendre qu'ils sont des fugitifs), la mort de ta mère (montrer que ton père est completement déboussolé), l'incendie dans lequel tes amis et toi avez été pris (j'ai vraiment eu l'impression au début que ce n'était qu'un petit feu qui se répendait 1 mètre autour de l'atre), explique également ta vie entre la première fois où tu as vu ta cousine avec Wasu jusqu à ses fiançailles (j'ai eu l'impression que ça se passait juste l'un apres l autre) et aussi ta volonté d'entrer à l'Académie ... voilà. (Je te résumerai tout ça à l'école s'il le faut ! ^^)

Deuxièmement, fais attention aux "quelques" fautes d'orthographe ... :s je sais tu as du mal, mais je tiens à dire que c est tout de même déjà pas mal, tu t es bien débrouillée ! (j ai vu pire ! ^^)

Et troisièmement, félicitation pour ton premier BG, je te l'avais dit que tu y arriverais ! Tu n'avais pas à tant stresser !

Voilà, j'espere que je ne t'aurai pas démotivée, mais comme tu désires faire un shinobi membre d'un clan (et quel clan !), nous allons te demander un petit plus d'efforts. Courage ! Tu peux y arriver !

Bonne soirée.

Comme l'a dit Wasurenagusa, pour un premier Bg, tu t'en sors vraiment bien . Néanmoins, il faut qu'il soit un peu plus étoffé. Pour cela, tu peux introduire discours direct dans ton histoire. Mais tu n'auras aucun mal à l'améliorer. T'es vraiment sur la bonne voie.

Ce que j'ai franchement aimé, c'est ta façon de structurer l'histoire, ce qui amène beaucoup de clarté pour le lecteur. Et ca donne envie de lire ton histoire. Je te souhaite le meilleur pour la suite, pour que je puisse t'accorder un "oui" dans les jours qui suivent.

Arff je suis encore en retard. (Pas bien Souchiro!)

Tout d'abord, bienvenue à toi et félicitations, j'ai trouvé ton BG extrêmement agréable à lire et d'une grande fluidité.

J'ai également une ou deux petites remarques à faire, mais pour la plus part elles recoupent ce qu'à dit Wasu, donc suit ses conseils et je suis certains que nous aurons très prochainement un nouveau membre du clan Hamari parmi nous.

Alors bonne chance et à très bientôt.

Hé oui comme à chaque fois je suis le petit dernier… ^^


Je tenais également à te souhaiter bienvenu par mis nous ^^, et puis également te féliciter pour ton premier bg, que j’ ai adoré lire ^^.

Bhe je sais pas quoi te conseiller car tout le monde ta déjà dit se qu’ il fallait changer.
Donc je te dit de suivre les conseils de Wasurenagusa ( dit Wasu pour les intimes ^^ ) et puis bonne continuation quand même.

Mais tu as juste omis un petit détail c' est pas à Kiri qu' il faut aller mais à Suna mwhahahaha ... Heu désoler je me suis encore laissé emporter .^^

Merci beaucoup pour vos critiques, ça me motive pour la suite

Désolée si la suite n'arrive pas tout de suite, mais je n'ai pas beaucoup de temps à moi ces derniers temps...
Donc vous inquiétés pas, ça arrive, doucement mais sûrement

Mouhahaha, je suis encore une fois le dernier ... ( pourquoi Mouhahaha ? bah ... tant pis ... )

Bon, l'histoire est très agréable aux yeux et ce malgré les quelques fautes de Français ( vocabulaire, orthographe et grammaire ) ... le concept de personnage est, lui aussi, amusant.

Avant de critiquer, féliciter ... je te tire mon chapeau pour ce Bg qui se trouve être ton premier ... pour un coup d'essai, c'est un coup de maître ! ( bon, je m'égare moi ! )

Quelques petites choses à modifier, points à éclaircir ... rien de bien méchant ... mais seul la crème, l'élite entre dans un clan ... tu en es capable ... seul le temps te sera nécessaire ... le temps et l'imagination ! mais tu y arriveras sans problème !

Je suis impatient de te lire !

Bonne chance à toi !

Bonjour ma p'tite Kaeri (qui est plus grande que moi, soit dit en passant !)

Après ces longs moments d'attende, je viens aux renseignements. J'ai entendu, par la bouche de ton frère, et par la tienne également, que tu avais allongé l'histoire de ton personnage. A l'école, je n'ai pas voulu connaître les rajoutes, craignant que le plaisir de les lire me soit retiré. Ma question est donc la suivante :

TCHEU !! Est-ce que je vais devoir te harceler pour que tu mettes la fin de ton BG ?

Voilà. Bonnes vacances ^^. A lundi.

Escapade en forêt

A six ans, avec cinq amis : Mikoto, Sakura, Saito, Riku et Shiteru, elle organisa une escapade dans la forêt. Celle-ci avait pour but d’étudier les insectes et autres animaux sauvages. Ils avaient profité d’une belle journée d’été pour filer à l’anglaise, à l’insu de leurs parents.
Toute la journée, allant de découverte en découverte, ils n’avaient cessé de s’enfoncer plus profondément dans la forêt.

"Kaeri, regarde, j’ai trouvé un nid !"
"Comment tu as fait pour grimper si haut, Mikoto ?"
"Mon père dit toujours que ça fait partie des bases pour devenir un bon ninja… mais moi je suis pas convaincue, je le fait juste pour m’amuser. Viens monte tu verras c’est marrant."

* Mais moi j’ai pas envie de monter si haut… enfin si Mikoto trouve ça chouette, je vais essayer…*

Et voilà qu’elle monte de branche en branche elle finit par vaincre son appréhension :

* C’est pas si dure en fait du moment que je regarde pas en bas…Ah, enfin j’arrive c’était haut qu’en même !*
"Tu vois c’était pas difficile, hé hé !"
"Arrête de faire la maligne Mikoto… c’est pas drôle d’abord !"
"Mais si, t’aurais dû voir ta tête. Allez viens voir."
Boudeuse d’abord, Kaeri s’exclama vite :
"Oooh. C’est quoi comme nid tu crois ?"
"Je sais pas mais peut-être que Saito le sait, lui. Et Mikoto se penchant pour regarder le pied de l’arbre, Saito, allez Saito répond, c’est pas drôle quand tu te caches, on sait que c’est ce que te fait le mieux…"
"Je me cache pas, je suis monté juste après Kaeri, répliqua Saito apparaissant derrière cette dernière avec un petit sourire aux lèvres."
"T’essaye encore de voir ma culotte ? Si tu continues tu vas encore aller te plaindre chez ta mère que je te frappe…"
"Non, je te jure, j’ai pas regardé, reculant néanmoins face au poing que Kaeri était prête à décocher. Bon, alors vous me le montrez ce nid ?"
Et s’approchant tout doucement, il déclare :
"Bah, c’est un nid de bouvreuil, évid…"A cet instant, la branche sur laquelle ils reposaient tous trois se met à osciller dangereusement.
"Riku qu’est-ce que tu fait tu va tous nous faire tomber, descend !" S’écria Kaeri, mais trop tard, la branche commençait déjà à se rompre dans un craquement sinistre et …
BOOM
"Aïe, Riku tu m’écrases, gémit Mikoto la tête écrasée par les fesses volumineuses de Riku."
"Désolé…sanglota celui-ci."
"On t’avait pourtant bien dit de pas monter, s’écrièrent en cœur Sakura et Shiteru les faux jumeaux."
"Je sais mais je voulais voir moi aussi, répondit-il dans un flot de larmes."
Il était tellement mignon quand il pleurait que tous l’excusèrent bien vite et le câlinèrent un moment avant se décider à repartir.
Seulement voilà, le soir commençait à tomber et ils s’étaient bien trop avancés pour arriver au village avant la fermeture des portes. Ils décidèrent donc de s’installer dans une petites clairière où passait un cour d’eau pour la nuit. Ayant pris plus que de nécessaire en nourriture, ils avaient encore assez de quoi se sustenter jusqu’au midi du lendemain. Le seul inconvénient était qu’il commençait à faire froid malgré la saison chaude. Ils se mirent d’accord pour allumer un feu. Chacun partit de son coté pour ramener du bois et une heure plus tard, un petit feu mal maîtrisé voyait le jour.

Les grands yeux gourmands de Riku apparurent à coté de Kaeri qui était occupée à attiser le feu :
"Tu crois que ça tiendra jusque demain pour que je puisse faire griller mes pommes pour le petit déjeuner ?"
"Ça devrait aller avec tout le bois qu’on a en réserve, lui sourit-elle."
*Il est goulafe quand même… s’il en a trop, j’en prendrai une.*
"Je te laisse soigner le feu."
"Mais je sais pas comment on fait !"
"Ben c’est facile, tu remets du bois quand le feu diminue et tu remues de temps en temps avec le long bâton."
"D’accord."
Et Kaeri s’en alla bien trop confiante, car quelques heures plus tard, ils avaient tous bien mangé et c’étaient tous endormi pas loin du feu sauf Riku qui, pensant déjà aux pommes du lendemain, attisait tant et bien le feu qu’il finit par s’étendre jusqu’à toucher les hautes herbes avoisinantes. Riku essaya d’abord de le maîtriser, il ne fallait surtout pas réveiller les autres. Mais vite, le feu tel le dévoreur qu’il est, s’étendit tellement que Riku se mit à pleurer puis à crier, ce qui sortit de leur profond sommeil les cinq endormis. Ce fut la panique pure, imaginez-vous vous réveiller dans un champs de flamme… Il était bien trop tard pour intervenir, ils rassemblèrent leurs affaires plus vite que l’éclair et partirent.
"Il faut tout de suite prévenir le village, cria Mikoto. C’était dans quelle direction Kaeri ?"
"Par là !"
"Tu es sûre ?"
"Oui. Vite, le feu, on dirait des fourmis, ça monte partout…"
Seulement, dans la panique, Sakura et Shiteru les inséparables n’avaient pas entendu la direction donnée par Kaeri et avant qu’on ait pu leur dire quoi que ce soit, ils avaient disparus dans les flammes. Saito suivit Mikoto, Kaeri et Riku qui ne lâchait plus d’une semelle les deux autres. Ils coururent ainsi longtemps mais le feu les rattrapait toujours, emporté qu’il était par le vent. Après plus ou moins une heure de course, Kaeri avait été obligée de prendre la main de Riku pour le pousser à continuer d’avancer. Et vingt minutes plus tard, c’était Saito qui tombait d’épuisement sans que les autres ne le remarque. Mikoto, toujours la première, finit par se retourner, s’apercevant qu’il n’était plus là elle s’arrêta net.
"Où est Saito ?"
"Il est derrière nous, répondit Kaeri haletante."
"Tu vois bien que non…Je vais aller le retrouver."
"Non, prend Riku et continue d’avancer, va prévenir les grands." N’écoutant pas la réponse, elle lâchât celui-ci et partit à la recherche du perdu.

Résumons la situation :
La forêt avait prit feu au Sud-est, Kaeri, Mikoto, Riku et Saito étaient partis vers le Nord-ouest de l’incendie, se dirigeant exactement vers la porte sud du village. Les ninjas de gardes avaient vu le feu s’étendre dans la direction ouest d’abord et nord ensuite. Ils avaient entendu parler de six enfants qui n’étaient pas encore rentrés, alertés donc, ils décidèrent de partir immédiatement à leur recherche.
Peu de temps après que Kaeri se soit élancée à la recherche de Saito, ils avaient trouvé Mikoto et Riku affolés. Pour Kaeri les choses se compliquaient, le vent avait changé de direction et le feu se refermait lentement sur elle.

Prise entre deux pans de flammes, Kaeri cherchait toujours après Saito, mais le chemin qu’ils avaient empreinté était une vraie fournaise à présent. Elle se décourageât très vite et trouva refuge au creux d’un grand arbre près d’un large étang. Là, c’était aussi caché un petit écureuil ayant perdu ses parents dans la confusion, d’abord apeuré, il la mordit lorsqu’elle tenta de le prendre mais bien vite il se glissa dans les vêtements de Kaeri sans doute à la recherche de quelque réconfort.
*Toi aussi tu es tous seul… Quelqu’un viendra tu verras.*
Mais le feu, inexorablement, grignotait du terrain.
Sans qu’elle s’en rende compte, le pantalon de Kaeri prit feu. Avant Que celle-ci n’ai le temps de réagir, le feu lui montait déjà jusqu’au genou droit. Elle finit par se jeter dans l’étang et une foi là ne bougea plus, l’écureuil toujours blottit contre elle.
Quelques minutes seulement passèrent, mais pour elle se furent des heures. Elle avait mal à la jambe mais se forçait à rester debout et à écouter dans ce gémissement assourdissant et ce craquement des arbres succombants. Les secours finir par arriver. Ils arrivaient par l’autre côté de l’étang. Toutes forces l’abandonnèrent et elle se laissa aller à tomber dans les pommes.
Ils la ramenèrent au village où après avoir été soignée, elle se fit gronder comme jamais encore. Comme dit précédemment, jamais sa brûlure ne s’effaça totalement. Quand à l’écureuil, il devint son meilleur et plus fidèle ami. Elle le baptisa Chiibi.

On lui interdit de revoir Riku et Mikoto pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise. Trois de leurs amis avaient disparus et ils étaient même sans doute morts. Les parents étaient furieux, comment avait-on pu laisser des enfants sortir du village sans même les remarquer ? La garde fut doublée et les enfants condamnés à ne sortir qu’avec leurs aînés. Ce qui fit beaucoup de malheureux et de mécontents. Il ne faut pas s’étonner que Kaeri, depuis lors, n’ait pas eu beaucoup d’amis.
*De toute manière je m’en fout, moi, j’ai Chiibi et Saya !*

Rencontre inattendue

Kaeri allait vers ses dix ans lorsque sa mère adoptive mourut de maladie, ce qui lui fit un choc assez important. Elle avait toujours considéré celle-ci comme sa propre mère, même si on lui avait expliqué qu’elle ne l’était pas.
"Sais-tu, Kaeri, pourquoi Shizumi et moi t’élevons à la place de ton père ? lui demandait souvent Ikari."
"C’est parce que papa a fait des bêtises quand il était jeune et que maman est morte…"
"Oui, tu as raison, et Riuka est morte parce que Shigeru avait désobéit au clan. C’est pour ça qu’il ne faut jamais désobéir au clan. Comprends-tu Kaeri ?"
"Non pas très bien…"
"Ne t’en fait pas, tu finiras par comprendre, répétait-il inlassablement."

Mais donc, c’est à partir de la mort de Shizumi, que désoeuvrée, elle commença à vagabonder et se cacher pour jouer des tours aux gens (toujours gentiment évidemment), n’ayant plus personne pour la retenir à la maison. Le jardin était sa cachette de prédilection avec ses buissons, ses grosses pierres, ses arbres, ou encore les dessous de pavillons et terrasses.

C’est ainsi que par une soirée de printemps, cachée avec Chiibi, elle aperçu au loin une silhouette familière. C’était Saya, mais elle n’était pas seule, un garçon l’accompagnait et cela était pour lui déplaire, elle qui croyait avoir toute son attention en cette période où elle en nécessitait. Néanmoins, ce qui la surprit le plus fut le fait qu’il n’appartenait pas au clan Hamari.
Qu’allaient bien pouvoir dire les anciens ?
Son père lui avait assez répété qu’il était dangereux, voir mortel, de tomber amoureuse de quelqu’un extérieur au clan. N’empêche que si sa cousine se promenait avec ce jeune homme, c’est qu’elle en avait sans doute eu la permission.
Se rapprochant à pas de loup, elle entreprit de détailler l’inconnu :
Il avait les yeux d’un blanc laiteux et ses cheveux noirs d’ébène formaient de nombreuses mèches autour de son visage mat qui rougissant de timidité. Il paraissait doux et intentionné.
*Je me demande se qu’il fait avec Saya…, espionnons encore un peu.*
Mais Chiibi voyant Saya ne pu s’empêcher d’aller la rejoindre et qui de Chiibi, dit Kaeri.
"Non, revient ici…"
Mais trop tard, il était déjà en train de grimper le long de son kimono.
"Sale traître ! bouda Kaeri"
D’abord mis en alerte par l’apparition soudaine de Kaeri, il fut sur le point d’attaquer, mais en voyant le regard attendri de Saya, il se détendit. Celle-ci les présenta, il la salua poliment :
"Wasu je te présente Kaeri, ma petite sœur, enfin presque…"
"Enchanté de te rencontrer Kaeri, Saya me parle souvent de toi."
"Kaeri, je te présente Wasurenagusa Hen’jin c’est un ami à moi."
Kaeri ne répondit que par le regard rancunier envers le voleur du cœur de sa grande sœur et s’enfuit toujours sans piper mot.
*Wazzu… si c’est pas ridicule comme nom, pfff.*
Il s’averra que cet amoureux n’était autre que Wasurenagusa Hen’jin, Hyuga adopté par Hitorumi Hen’jin. Disons cela platement, c’était un très bon parti pour les Hamari et malgré les jérémiades que put faire Kaeri, le clan était parfaitement d’accord avec cette union et ces deux là s’aimaient déjà bien trop pour qu’on put les séparer.

Quelques années plus tard, ils se fiançaient. A l’annonce de la cérémonie, ce fut le drame, Kaeri refusa de sortir de sa chambre pendant quelques heures.
*Pourquoi elle fait ça ? Il est même pas gentil, ça fait des années qu’ils se voient et la seule chose qu’il fait c’est de la regarder avec des yeux de poisson mort en rougissant. Et puis, il est même pas d’ici… c’est pas juuuste…*
Ce fut Saya qui parvint à la déloger, la rassurant sur le fait que se ne serrait qu’une promesse de mariage et qu’elles resteraient encore ensemble.
"Kaeri, laisse moi entrer, tu es grande maintenant, tu devrais comprendre. Ce sont des choses normales, je ne pourrais pas rester éternellement avec toi."
"Mais tu vas partir et je vais rester toutes seule !"
"Mais non, tu as Chiibi et puis, je ne vais pas partir tout de suite, ce ne sont que des fiançailles…"
"Oui, mais tu vas qu’en même partir. Et puis pourquoi tu l’as choisi lui ?"
"Kaeri, ça ne se décide pas ce genre de choses, tu comprendras quand tu serras plus grande."
"Pourquoi on me dit toujours ça ? C’est pas juste."
"Arrête de dire que ce n’est pas juste. Chaque choses en son temps voilà tout."
"…"
"Allez, vient on a encore beaucoup de temps pour jouer ensemble. Qu’est-ce que tu préfères ?"
"Cache-cache…"
"Bien, dans ce cas,…c’est toi qui comptes jusqu’à cent. C’est partit."
Saya prit ainsi soin de Kaeri pendant plusieurs semaines, jouant avec elle pour qu’elle oublie ne fus qu’un peu sa peine et toutes les nuits Kaeri se glissait dans son lit pour rester encore auprès d’elle.

Les fiançailles se déroulèrent dans la plus belle pièce de la demeure familiale. Pour l’événement, on avait confectionné pour Kaeri un tout nouveau yukata dont le tissu de soie verte était brodé de pétales blancs. Chiibi resta caché dans celui-ci et malgré l’inconvenance de cet animal à une cérémonie officielle, nul n’osa demander à Kaeri de le déloger car elle portait toujours les yeux rouges d’avoir trop pleuré. D’ailleurs, c’est à peine si elle fit attention, assise entre Ruri et Ibiki. Pourtant en toutes autres circonstances, elle aurait scruté tout le monde dans les moindres détailles ; toute la famille était réunie et arborait ses plus beaux atours. Les femmes portaient leurs plus belles soieries, leurs plus beaux bijoux, cela étincelait de tous côtés. Les hommes quand à eux se tenaient fières et droits dans leurs hakamas qu’il faudrait plus d’une heure à replier chacun, en disposant entre chaque pli une bandelette du papier de riz le plus fin qu’il puisse exister. Tout cela, elle s’en moquait éperdument…Elle avait promis à Saya de ne plus pleurer et aussi de ne plus en vouloir à Wasurenagusa, seulement elle restait là à genoux, à ressasser et à la toute fin de la cérémonie elle ne put se retenir de courir dans les bras de sa cousine toute de blanc vêtue pour éclater en sanglots. Certains des convives furent offusqués, d’autres, attendris et sans doute, Wasurenagusa lui en voulut un peu.

Quelques jours après les fiançailles, la guerre éclatait.
"Je vais devoir partir, Kaeri."
"Saya, tu m’avais promis que tu ne me quitterais pas tout de suite…"
"Tu as raison, mais c’est la guerre et je n’ai pas choisi ce qui arrive. Néanmoins, c’est mon devoir de défendre le village. Je te promet de revenir et qu’on ira se promener ensemble. Mais je veux que tu me promettes de ne pas faire de bêtises."
"C’est promis, si tu reviens vite je ne ferrai pas de bêtises."
Sur ce, Saya exécutant les ordres, fut envoyée au front. Où elle mourut poignardée, un jour de pluie torrentielle. Enfin, c’est ce qu’on lui rapporta…
Kaeri avait vu Wasurenagusa la ramener ivre de chagrin et de sang. Voyant cela ne put s’empêcher de le haïr. Elle le poursuivit dans l’intention de l’assassiner (ce qui était évidement ridicule, elle ne savait même pas manier un kunaï). Elle resta tapie dans la pluie, le regardant enterrer sa grande sœur, en le haïssant toujours plus à chaque monceau de terre déposé sur cet être tant adoré. Elle attendit qu’il rentre chez lui et qu’il se relâche, mais au moment l’attaquer,…il s’ouvrit les veines. Toute la haine accumulée envers lui s’estompa en un instant ; elle comprit que la mort de Wasurenagusa ne lui rendrait pas sa sœur. Ce n’est pas pour autant qu’elle allait prévenir quelqu’un de ce suicide, s’il voulait mourir c’était son problème…
Elle s’enfuit. Se réfugiant dans son tronc, elle ressassait ce qu’elle avait vu.

Les mois passants, elle en arriva à la conclusion que la seule chose qui lui restait à faire était d’étudier et de devenir la plus habile possible afin d’honorer la mémoire de Saya, qui avait toujours essayé de lui montrer la bonne voie. Cependant, elle se refusa à écouter les ordres sans être convaincue de leur fondement. Ainsi, la voilà inscrite comme aspirante à l’Académie.

Voilà, voilà...je poste enfin

Désolée pour l'attente et bonne lecture


Ps: Merci Wasu de me pousser autant

Bien, beh je viens tout juste de finir la lecture de ton post.

Avant toute chose, je vais te poser la question que tous les autres membres de ce forum se posent également :
De quelle couleur était la petit cullotte que Saito a vu ? :lol!:

Enfin, plus sérieusement, n'attendons plus, voici ta première acceptation ! J'ai vraiment aimé ton BG, et les descriptions de ton personnages sont vraiment très bien ! Félicitation, ça vallait bien la peine d'attendre tout ce temps !

Mais j'ai tout de même deux petites remarques à faire :

1) La mère de Saya a été assassinée, et n'est pas morte de maladie ^^
2) A l'avenir n'aie pas peur d'utiliser un bescherelle ou un dico ^^ mais bon, je vais pas raler non plus ... c'est que je n'ai vraiment pus grand chose à redire.

A bientôt en RP (et à l'école)

Aaaah il a fallu le temps, mais tu es parvenu à le faire.

Blague part, ton bg est maintenant plus complet et tu as essayé au maximun de corriger le erreurs du passé. C'est pour cela que je te délivre ta deuxième acceptation.

T'en fais pas pour l'orthographe, j'ai déjà vus pis. Faut dire que Wasu est très à cheval ( ou à dromadaire ) là dessus.

Tu es bien partie pour continuer le chemin qui te mènera au royaume du rp.

Wahouw! Super fèlicitation pour ton super BG

Je te l'ais déjà dis mais j'adore tes dialogues; c'est trop choup

Bon ben à très bientôt en RP alors...

PS: Dépèche toi de te réveiller ronfleuse sinon t'arrivera pas à la fête de l'O C'est Wazu qui va bouder

Et bien bravo,

Tu y es arrivée, finalement... c'est vrai qu'on a attendu un peu, mais ça vallait la peine .

Je suis de l'avis général, ce background est agréble à lire et plutôt complet. Alors pas la peine de te faire attendre plus longtemps, tu mérite bien que je te donne mon acceptation.

Bravo et bienvenue

Ps: je te donne tes accréditations immédiatements...

Bon rp.

Merci à tous

et non pour les curieux, vous n'aurez pas la description de ma petite culotte... a moins que

On se retrouve bientôt à la cérémonie de l'O, quand j'aurai réussi à me réveiller