Il y a bien longtemps que des gens parcourent la forêt des neiges, bien avant la construction de Kiri. La légende veut qu’a cette époque, se soient les esprits qui règnent en maîtres sur ce lieu. Ceux qui à l’époque s’y promenaient librement sont aujourd’hui devenu ceux que nous vénérons. La légende que je vais vous conter à depuis bien longtemps été oubliée, pourtant elle reste imperceptiblement tapie dans le cœur de bien des Kiriens.
Cette histoire commence il y a bien longtemps, dans le petit village de Nobuo, à l’orée de la forêt des neiges. En ce temps là, les mortels n’avaient pas le droit de fouler le sol de la forêt sacrée. Yahito Noguya, jeune fils d’artisan résidait dans ce village. La vie y était simple, de temps à autre le jeune garçon prêtait main forte à ses parents dans la boutique d’herboristerie familiale. Et le reste de ces journées, il les passait à flâner dans les environs. Mais bientôt l’innocence de l’enfance céda sa place à l’imprudence des adolescents… et à cet âge ou la curiosité fait lois, Yahito brava les interdits et pénétra dans la forêt. Les jours et les semaines passèrent et le jeune garçon répéta son entreprise aussi souvent que l’occasion lui en était donnée. Découvrant petit à petit les secrets que l’immense cathédrales de feuilles avait gardée jusqu’ici pour elle. Son lieu préféré devint rapidement une petite pièce d’eau cristalline. Il passait de plus en plus de temps à observer ce petit lac. Deux mois passèrent ainsi, arriva alors le printemps et avec lui bourgeons et chants d’oiseaux. La petite pièce d’eau devint un lieu féerique.
Un soir alors qu’il contemplait le soleil jouer avec l’ondée, une jeune fille vint s’asseoir à ses côtés. Elle ne dit rien, et lui non plus. Elle était belle comme peut l’être le jour. Ils s’observèrent des heures sans rien dire, comme si ils se connaissaient depuis longtemps, comme si ils s’étaient toujours connus. Le jeune homme revint voir l’étrange demoiselle de jour en jour. Et dès le lendemain cette dernière lui adressa la parole. Les mois passèrent, et tout deux consommèrent leur temps en jeux futiles. Les semaines s’égrainèrent ainsi et durant une année entière le jeune garçon disparus fréquemment dans la profonde étendue boisée. Mais la forêt à ses lois et les anciens traités leur raison, du moins semble t’il. Alors bientôt l’hiver revint sur nos régions, recouvrant arbres et buissons de son épaisse couverture blanche. C’était le premier matin ou la froideur de la nuit avait laissé quelques fines languettes translucides sur le bord de la petite pièce d’eau, ce fut la première fois que personne ne vint s’asseoir au côté du jeune homme depuis bien longtemps. Alors il passa la nuit là, à attendre, et le lendemain il se réveilla seul et recouvert de neige. Il rentra chez lui avec toute les peines du mondes, malade et emprunt à une inquiétude croissante. Le rebouteux du village lui intima de garder le lit durant prêt de deux semaines, ce qui guéris peut être sa maladie mais le fis plongé dans un sommeil léger et emprunt de cauchemars, cauchemars durant lesquels ils auraient soufflés quelques mots concernant ses escapades. A son réveil, le regard des gens avaient changé à son égard, était ce la maladie, les délires chimériques ou le fait d’avoir bravé l’interdit, l’histoire ne le dit pas, mais petit à petit il fut mis à l’écart comme on aurait traité un fou, ou un marginal. Son état d’inquiétude générale et son irrépressible envie de retourner dans la forêt n’arrangeant évidement rien à sa situation…
L’hiver passé, il décida de repartir, et un soir à l’insu de tous il pénétra le lieu interdit. Mais il ne retrouva ni le petit lac, ni la jeune fille, juste l’inquiétant scintillement de la lune aux travers des arbres. Alors le lendemain matin, il pris le chemin de sa maison… pourtant c’est ce jour là qu’il fit une découverte incroyable. En rentrant chez lui, il croisa un jeune garçon qui venait de se blesser avec ce qui semblait être un outil de jardinage. Le jeune homme se précipita, afin de venir en aide au petit… et à son grand étonnement, l’hémorragie se stoppa au simple contact de sa main et la blessure se referma petit à petit… l’agressivité des villageois à son égard en fut renforcée, et il fut rapidement contraint de quitter son village natale et de prendre la route, avec ce sentiment que le seul moyen de la retrouvé était de suivre cette voie, de devenir médecin…
Ce qu’il advint de la jeune fille, d’où lui vinrent ses nouveaux talents? L’histoire ne le dit pas car ainsi vont les légendes. Mais je me plais souvent à croire que si certains interdits ne devraient être bravé et conduisent immanquablement à la mort, le sacrifice de soit peu dans certain cas accomplir des miracles. Ou et comment le jeune Noguya finit sa vie, les avis diverges, mais un nom qui revient souvent est celui du petit village de Natria. Il se dit aussi qu’il aurait épousé la fille d’un riche marchand après l’avoir guérie d’un mal inconnus, fabulation ou fait avéré ? Cela à peu d’importance, puisque quoi qu’il en soit, il épousa bien une jeune femme dont malheureusement je ne connais le nom, mais qui donna naissance à deux enfants, un garçon et une fille. C’est la que l’histoire de Yahito prend fin, mais également que commence celle des ces deux enfants Kiyagi et Ayame…
Les deux enfants passèrent leurs premières années côte à côte élevées par la famille de leur mère. Leurs parents ayant rapidement quitté le foyer familial. La vie de la jeune fille fut des plus courtes, puisqu’elle mourut d’une bien étrange maladie l’année de son treizième anniversaire. Laissant son frère sombrer dans un profond chagrin. On raconte que depuis ce jour, ce dernier n’eu de cesse d’améliorer ces connaissances dans le domaine médical. Les années passèrent et au dire de ces proches, le garçon était non seulement doué, mais présentais également certains dons, similaires à ceux de son père. On raconte également qu’il aurait jouit d’une espérance de vie peu commune, si longue qu’il fut bientôt contraint d’abandonner les siens et de se retirer, dans la forêt dit on. Les années passèrent, et nul n’entendit plus parler de la famille Noguya pendant prêt de 160 ans. Mais les temps et les meurs avaient bien changée, un nouveau petit village avait vu le jour, Kiri, la cité de l’eau. Et la région était en proie à ces premiers troubles depuis bien longtemps. Ceux que l’on nomme aujourd’hui shinobi était devenu les soldats des armées et se livraient une guerre. C’est dans ce curieux décor que j’ai retrouvé la trace de Kiyagi Noguya, ce dernier aurait entreprit de soigner les blessés des différentes batailles sans la moindre distinction concernant leurs origines. Il n’avait pas changé en toutes ces années et avait gardé l’apparence d’un beau jeune homme. Pourtant, quelque chose allait bientôt changer sa vision des choses, un phénomène intemporel des plus banals et qui pourtant aura façonné le destin de bien des choses, l’amour. Après avoir exercé son talent durant de nombreuses semaines, il fit la connaissance d’une jeune shinobi de Kiri, Ayumi Hamari. Elle était blessée et comme les autre il la soigna, en fin peut être pas exactement comme les autres, peut être avec une attention particulière. Pourquoi ? Comment ? Ainsi vont les mystères de la vie. Quoi qu’il en soit, les deux jeunes gens ne tardèrent pas à s’éprendre l’un de l’autre. Et quelques mois plus tard, la jeune femme était enceinte. Mais leur idylle ne dura pas, car après quelques mois, la jeune femme ne pouvant plus exercé son métier dans l’immédiat fut forcée de regagner son village. Kiyagi quand à lui malgré ce que cela lui coûta préféra rester sur le champ de bataille afin d’aider les gens. C’est ainsi qu’ils furent séparés, à jamais car ironie du sort, le dernier Noguya devait mourir quelques semaines plus tard. Emportant avec lui tant de nombreux secrets accumulés au fils des années. Et c’est donc dans la peine que devais naître quelques mois plus tard celui que vous connaissez tous comme le fondateur officiel du clan homonyme, Seiryo Hamari. C’est également ici que s’achève mon récit, car même si l’histoire de ce jeune garçon et de ces descendant est passionnante, je ne vous la conterai pas aujourd’hui.
Senzo Hamari
Bien des années se sont écoulées depuis la naissance de Seiryo et inutile de vous préciser que bien des choses ont changé, cependant beaucoup de personne au sein du clan et du village de Kiri accorde encore de l’importance à cette légende. Aujourd’hui le clan vit sur son glorieux passé, celui de l’une des premières grandes familles à avoir rejoint le village de la pluie lors de sa création. Ils ont su au fils des années se lier au jeu politique et y faire valoir leur place avec un certain brio. Si bien qu’aujourd’hui on s’accorde souvent à dire que peu de décisions sont prise en haut lieu sans que les Hamari et leur « voisin » Haku n’aient leur mot à dire. Si je devais vous toucher quelques mots sur le clan à l’heure actuelle, je vous dirais qu’ils résident toujours dans un quartier leur appartenant à l'est de la ville. Que bon nombre de leurs membres exercent une profession liée au domaine médicale, car même si aucun des Hamari n’a jamais égalé les talents des Noguya, il leur reste toutefois certaines compétences innées dans les arts de la médecine. Je rajouterais également que cette faculté a permis au shinobi issus de cette famille de mettre au point nombre de Jutsu visant à guérir les maux de leurs camarades sur un champ de bataille. Et puis même si je n’aime pas les généralité je vous dirai que les Hamari sont souvent des gens ayant une haute estime d’eux même, qu’ils sont perfectionniste et appliqué dans leur travaille et qu’il n’aime pas que l’on se mêle de trop prêt de leurs affaires A côté de cela, il reste pour la plus part des gens sur qui l’on peut compter. Il y aurait sans doute beaucoup de chose à dire sur cette ancienne lignée, mais je pense que parfois une bonne expérience vaut mieux qu’un long discours, alors si vous souhaitez en apprendre un peu plus à leur sujet, la meilleure solution reste encore de discuter avec l’un d’eux.