Clan Haku
Symbole du clan :
Représentation de Yuki Onna Haku, créatrice du clan
Connu pour leurs talents à pouvoir geler de l’eau, le clan était aussi renommé par le passé pour être un clan maudit. En effet, chaque fois qu’il se passait un malheur dans le clan, celui-ci se répandait sur tout le village de Kiri no kuni. C’est pour cela que les Kiriens affirmaient que le clan était annonciateur de grandes catastrophes et d’énormes désastres. De plus, les histoires concernant les origines de cette famille étaient emplies de malheurs, de tragédies et de trahisons.
Cependant, les Haku étaient aussi reconnu pour leurs shinobi bourrés de talent.
Grâce à leurs techniques héréditaires, ils peuvent créer de la glace via une maîtrise accrue de leur chakra, même s’ils ont besoin d’une source d’eau proche pour pouvoir l’utiliser. Leurs jutsu sont réputés pour être surpuissants, mais demandent beaucoup de chakra et s’avèrent aussi très aléatoires. Si l’attaque réussit, elle devient redoutable, par contre si elle manque sa cible, elle met en danger son utilisateur puisqu’il devient sans défense et très affaibli.
Malgré un talent indéniable, les Haku possèdent toutefois une faible constitution qu’ils compensent grâce à leur vitesse d’exécution. Leur rapidité est magistralement accentuée grâce au « Makyou Hyoushou no jutsu », une technique permettant de se déplacer à travers des blocs de glace tout en dissimulant leur position.
Leur habilité hors du commun leur a permis de mettre au point une technique leur permettante de lancer les jutsu à une main. Nul ne sait si c’est la une véritable technique héréditaire ou alors un secret de clan.
Dotés d’énormes capacités d’infiltration, les Haku sont souvent utilisé sur le front pour tendre des embuscades aux ennemis de Kiri no kuni. Au fil du temps, l’étiquette de clan maudit a laissé place à celle mettant en valeur le talent de leurs shinobi. Les Haku s’avèrent être des gens simples et assez timides pourvus d’une gentillesse peu commune, même si leur manque de communication laisse place à l’isolement vis-à-vis des autres villageois ainsi que de nombreuses rumeurs sur leur compte. Enfin, le quartier, où vivent les Haku, est étonnamment le plus froid du village de Kiri, les habitats teintés de gelures dégagent une aura très particulière qui s’assimile à un très léger brouillard.
Légende : Dans chaque mythe, il y a de la vérité ! Toutes les légendes sont bâties sur des faits réels ; maintenant, c’est à vous de discerner la véracité de l’imaginaire dans ces contes de grands-mères. L’histoire qui suit est celle qui, de générations en générations, est récitée aux enfants Haku, maintenant telle quelle la fable de leurs origines. Cette histoire est pareille toutes les autres légendes, et à ce titre une version n’en est pas une autre, ainsi, il en existe autant de variantes qu’il y a d’êtres sur notre terre, encore une fois, c’est à vous que revient le devoir de découvrir La Vérité … si toute fois elle est unique ou si seulement elle existe …
En un temps reculé, où les daimyos étaient encore les grands maitres de ce monde, où les samurais étaient le tranchant du katana du pouvoir, et où les villages shinobi ne représentaient que l’unification de quelques familles de fermiers, allait venir au monde un petit être chétif, une fille nommée Yuki Haku …
Un conteur dirait que la mère de cette enfant n’était autre qu’une prostituée, sauvagement chassée par le noble dont elle était enceinte ; alors qu’un autre historien vous affirmerait que la génitrice était également de sang noble, mais enceinte d’un simple roturier, elle aura préféré fuir la colère et le courroux de son maris de haut lignage … toutefois, chaque version s’accorde sur une chose : c’est dans la solitude et la froideur d’une nuit d’hivers que la jeune femme s’est échappée de son funeste destin.
Un autre détail identique à chaque interprétation, est la description de la nuit durant laquelle l’enfant poussa ses premiers cris : elle était glaciale, d’un noir profond et lugubre, une neige étincelante tombait allègrement d’un ciel obscure, tapissant le sol gelé d’un drap blanc et pur, une brume épaisse obstruait l’entrée de la grotte où s’était réfugiée la jeune femme, l’occultant du reste du monde, mais pas du froid !
Pendant douze années, la mère et la fille vont vivre recluses dans le nord des montagnes, se cachant du reste du monde, ne comptant que sur elles seules. C’est également durant cette période que Yuki découvrira ses étranges talents. Au début, cela ne se manifestait que par l’intérêt qu’elle portait à la glace, ensuite, ce fut le plaisir de s’isoler dans le froid de la neige, et ainsi, petit à petit, apparurent ses dons, aussi innés que mystérieux : ces miroirs d’eau lui obéissaient.
C’était une période simple et heureuse, rythmée par la recherche de nourriture, les jeux et la fuite. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin … alors que l’insouciance et l’amour étaient le commun de leur vie, la mère et la fille durent trop précipitamment se dire adieu, car si au fil des ans, la jeune femme avait oublié son triste amant, lui, l’avait gardée à l’esprit !
Cachée dans un recoin et apeurée, Yuki fut témoin du meurtre sanguinaire de sa mère, le noble ne fit preuve d’aucune pitié tant sa rancœur et sa folie étaient grandes. A aucun moment l’homme ne chercha à retrouver l’enfant laissé par sa victime, et suivit par ses hommes des mains, il s’en alla par là où il était venu, retournant dans la douce chaleur de son palais. Yuki, quant à elle, toujours dissimulée entre deux murs de givre, laissait ses larmes couler abondamment ; à peine avaient-elles le temps de glisser sur ses joues que déjà, elles se transformaient en perles de glace. C’est cette nuit là que naquit – alors qu’elle avait douze ans – une deuxième fois celle qui allait donner vie au célèbre clan des Haku ! Seule, recluse et abandonnée, elle laissa la colère et la haine grandir en elle ; on raconte qu’à mesure que sa répugnance pour le genre humain augmentait, créant en elle un tourbillon de fureur, la glace autour d’elle prenait des teintes de plus en plus brillantes, et qu’un son cristallin s’éleva …
Abandonnée de tous et emplie de rage, c’est avec joie qu’elle sombra dans le pillage, prenant un malin plaisir à s’attaquer aux voyageurs de passage dans cette région de la neige éternelle. Si au début elle n’usait que de moyens rudimentaires, avec les mois, elle apprit à maîtriser ses étranges pouvoirs, et petit à petit s’enjouait à la vue du sang qu’elle faisait couler grâce à sa seule et unique amie, sa dernière famille : la glace ! La douce et délicate Yuki n’était plus ! La mort de sa mère et les massacres l’avaient transformée en une bête assoiffée de vengeance, se délectant de la souffrance du genre humain, ces mêmes hommes qui l’avaient séparée de sa mère.
Ce long chemin de disgrâce et de tourments aurait pu continuer ainsi pendant bien des années, mais un soir, alors que la faim tiraillait à nouveau l’estomac de la jeune fille, elle fut attirée par la lumière d’un feu, faibles flammes dansant entre les arbres enneigés. Une personne était assise devant l’âtre, il portait un lourd manteau sombre et de sous son capuchon s’échappait un tout petit nuage de vapeur. Comme à son habitude, Yuki se précipita sur le voyageur, une fois de plus, son esprit était habité par la fureur. Par contre, ce qui changea du quotidien crime qu’elle avait pour habitude de proférer fut la réaction de celui ou celle assit devant le feu. A peine Yuki avait-elle avancé d’un ou deux pas que déjà se tenait derrière elle un homme de haute taille, la maintenant fermement avec un seul bras. La jeune fille folle de rage se débâtit, mais en vain, cela n’eut pour effet que de resserrer encore un peu plus l’étreinte de l’homme.
Elle était bel et bien prisonnière, ce qui décupla sa folie et libéra immédiatement ses pouvoirs. En un instant, la personne derrière elle était bloquée, les pieds enfermés dans un bloc de glace. Un sourire satisfait apparu sur les lèvres de la demoiselle, mais ce fut de courte durée car déjà l’homme se libérait de ses chaines. Ce qu’ils se dirent ensuite reste un mystère, mais il est aisé de l’imaginer, car c’est ce soir là que Yuki décida d’entrer au service du village de Kiri, suivant le shinobi qu’elle avait rencontré. C’est également à ce moment qu’elle dû choisir un patronyme pour accompagner son prénom, ce fut : Haku !
Sujet: Clan Haku (majeur) 
