Tetsuo Mazashiro

Bonjour Voici enfin mon BG! Je vous prie d'excuser mon orthographe, j'ai passé plus de 3 heures à la corriger, Beschrel et Dico en main. Je vous demande donc un peu d'indulgence et surtout beaucoup de courage pour la tartine que je vous ai pondue Bonne lecture :cat:


Description générale

Nom : Mazashiro
Prénom : Tetsuo
Sexe : Masculin
Age : Treize ans
Clan : Mazashiro
Taille : 1m53
Poids : 45 kg
Groupe sanguin : O+
Grade :
Sensei :

Description physique

Si je vous dis 1m40…Et non, je ne vous parle pas de sa taille, mais de la longueur de ses cheveux, blonds comme les blés, aux reflets argentés, assurément dus à son clan. Il les attache le plus souvent en tresse, ne les laissant pendre que lorsqu’il s’en sert comme arme. Aucun tissu ou ficelle n’est nécessaire pour les maintenir attachés et les doigts, pourtant agiles, de Tetsuo sont superflu pour tresser ses cheveux qui se coiffent eux-mêmes en un battement de cils : en effet, les Mazashiro possèdent un don génétique leurs permettant de manipuler leurs cheveux.
Du haut de ses 1m53, Tetsuo voit le monde à travers des yeux en amandes d’un bleu clair comme l’eau pure des sources de Kiri, surplombés de fins et longs sourcils. Les cheveux qu’il laisse plus court sur le sommet de son crâne sont dressés vers l’arrière, dévoilant une cicatrice partant de la moitié inférieure de son sourcil gauche se terminant quelques centimètres au dessus des tempes, marque d’une heureuse rencontre.
Ayant reçut une éducation paternelle uniquement, son visage est, au première abord, assez dur et ne laisse rien paraître de sa personne. Cependant, si l’on s’attarde à le taquiner, on peut lui découvrir un charmant sourire édenté, doté de canines bien acérées. Sa peau est légèrement pâle et son corps est plutôt bien formé, bien qu’il ait une corpulence plus fine que ses camarades.
Il porte le plus souvent des pantalons amples, et, à l’inverse, des dessus plus moulant, sans manches, et des espadrilles au pied. Qu’importe la saison, ont le voit toujours le cou couvert d’une écharpe, déchirée à l’une des extrémité, seul héritage de sa mère. Lorsqu’il est pensif, il plonge habituellement le bas de son visage dans cette large étoffe de couleur beige. Il porte assez souvent des mitaines en cuire noir, et, depuis peu, une longue ceinture noire entoure la moitié de son avant bras gauche afin d’y accueillir les serres de son compagnon Kaze, un gigantesque hibou.



Description du caractère

Dans tout ce que fait Tetsuo, on peut reconnaître les traits de son père (adoptif) qu’il aime par-dessus tout. Son éducation chez les Mazashiro lui a donné un esprit ouvert ; ainsi, malgré sa témérité intempestive, il arrive toujours à se remettre en question pour prendre ce qui lui semble être la meilleure décision.
C’est un garçon plutôt tête en l’air, mais il se montre malgré tout assez méticuleux dans ce qu’il fait, recherchant toujours à faire plaisir à ceux qu’il aime. Fort lunatique, il peut se mettre en colère sans crier gare et reprendre son calme l’instant d’après, comme si rien ne s’était produit.
Il déteste recevoir des ordres et, dès qu’il le peut, fuie les responsabilités (qui à vrai dire ne sont pas très lourdes pour un enfant de 13 ans).
Autant que possible actif, il exècre cette impression de perdre son temps ou de ne servir à rien. Il aime beaucoup la compagnie d’amis, bien que ressemant, il évite tout attachement, si ce n’es envers sa cousine et amie d’enfance Naminé, depuis un malheureux incident.
On ne peut pas se fier à son sens de l’orientation : combien de fois ne s’ait-il pas perdu en partant innocemment à l’aventure. Plus jeune, quand il se retrouvait seul, Tetsuo adorait se promener dans la forêt et s’imaginer accomplir des missions de la plus haute importance au coté de son père (adoptif). Les arbres en portent encore les marques. Les forêts sont sûrement les lieux dans lesquels il se sent le mieux.
Il n’est pas matérialiste avec des objets qui, de toute façon, ne reste pas longtemps entre ses doigts (il les perd : tête en l’air).
Malgré son jeune age, Tetsuo se montre assez clairvoyant vis-à-vis de son entourage.

Tetsuo adore : son père, manger, les plats au curry et les fruits (les pêches en particulier : il se promène d’ailleurs souvent une pêche à la main), son ami hibou Kaze, boire de grosse goulée d’eau quand elle est bien fraîche, se faire masser les pied, partir à l’aventure, le feu.
Tetsuo déteste : qu’on marche sur ses cheveux, les calamars séchés, recevoir des ordres, les vilains chats, les prétentieux et les donneur de leçons. Et plus que tous, il déteste son père (géniteur).

Description physique de Kaze

Kaze, une femelle de 66 cm de haut, possède une silhouette massive. Sa tête, piquée de 2 gros yeux rouge-orangés est surmontée d'aigrettes (8 cm env., horizontales et un peu repliées vers l'arrière), que l'oiseau dresse verticalement s'il est excité ou dérangé.
Mimétique aux branchages, son plumage est brun-roussâtre dessus, taché et rayé de brun noir. Le dessous est plus clair, fauve avec des stries longitudinales et des zébrures transversales de couleur brun foncé.

Poids : 2,7 kg
Longueur : 66 cm
Envergure : 170 cm

( Merci Wikipédia pour toutes ses infos )

Prologue

Aïda : Kamuro, mon cher frère, n’en fais pas trop. Tout le monde sait combien tu souffres d’avoir perdu ton amie. Laisse nous l’enfant, on s’occupera bien de lui, le temps que tu te remette…
Kamuro : Sois en certain Aïda, je remercie ton aide. Mais il est ma seule raison de vivre à présent. Je l’éduquerai de mon mieux.
Aïda : Ce petit manquera d’une mère !
Kamuro : Je ferai mon possible pour qu’il n’en souffre pas. Je le comblerai de tout l’amour que je n’ai jamais pu donner à sa mère. Je perçois le même regard en lui.
Aïda : * Le pauvre il essaye de retrouver celle qu’il aimait en lui *
Kamuro : Je sais que c’est ce que sa mère aurait voulu…
Aïda : Je n’insiste pas je te sais assez têtu pour allez jusqu’au bout de tes convictions. * Au fond pourquoi pas si ça peut apaiser les larmes qui déchirent son être !? * Comment va tu le nommer au juste ?
Kamuro : Il s’appellera … Tetsuo !


Annales du clan, 2 mois après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

Pauvre Kamuro…et pauvre Tetsuo…Tout innocent qu’il est, il ne serait déjà en souffrir. Encore si jeune, il sait à peine se tenir debout. Mais quand il apprendra le drame…Il faut qu’il le sache, qu’il n’oublie jamais, pour que rien de la sorte ne se reproduise jamais au sein du clan. En effet sa mère a été menée à mort par l’un des siens. Oh elle n’est pas la seule : la guerre interne, qui n’as cessée que ressemant à emporter de nombreux Mazashiro. J’implore votre pardon à tous et, où que vous soyez, vous souhaite du fond du cœur la paix que vous méritez…
Voilà que Kamuro veut éduquer l’enfant seul. Drôle de tâche pour un shinobi de sa trempe. Finalement pourquoi pas, je serais bien curieux de voir ce que cela peut donner. Bien que je n’ai plus guère le goût pour ce genre d’entreprise : après la destruction quasi totale du clan, je m’attache à chacun de ses membres…Nous sommes aujourd’hui si peu nombreux.
Je compte sur toi, Kamuro, pour faire de Tetsuo un chouette petit bonhomme, malgré le manque de sa mère, donc le seul sourire réchauffais le cœur et ranimais l’espoir. Enseigne lui le respect et prête lui un peu de ton courage, comme tu le fessais généreusement auprès de tous et le fais encore malgré le destin qui s’ai bien jouer de toi, il en aura bien besoin…J’ai confiance en toi Kamuro, mon frère, mon ami, ma famille…


La promesse

Tetsuo vient d’avoir 6 ans. Comme à son habitude il s’ait perdu dans la forêt. Mais ce jour là Tetsuo est triste : il s’est disputer avec ses amis…Kamuro, de retour de mission, va le chercher et le retrouve au creux d’un arbre, en pleure.
-Et bien qu’es qui t’arrive mon petit ninjas ? dit Kamuro avec douceur tendis qu’il s’agenouillait pour égaler la taille de Tetsuo qui s’était redresser précipitamment en essuyant ses larmes.
- PAPA, PAPA, se sont tous des menteurs les aut’ y dissent que t’es qu’un assassin et que tu tue des gens.
- C’est vrai Tetsuo, il m’arrive de tuer des gens, répliqua-t-il la tristesse dans la voie.
Les yeux ronds de Tetsuo recommencèrent à laisser couler des larmes :
- Pourquoi ? Pourquoi t’es méchant, dit-il d’une voie sonore. Tu mens toi aussi ; t’es un gentil toi, t’es mon papa, tu peux pas tuer les gens.
- Je suis shinobi, Tetsuo, et mon rôle est de protéger Kiri. Même si j’ai horreur de la violence, je dois me battre pour protéger ceux que j’aime au péril de ma vie
- Dis pas ça papa, moi je veux pas que tu meurs, dit Tetsuo en arrachant presque ces mots qu’il avait peur de prononcer.
Les larmes abondaient dans ses yeux presque clos et son né commençait à couler quand son père répliqua calmement :
- Moi non plus je ne veux pas mourir, mais je veux encore moins te voire mourir Tetsuo…
Tetsuo décocha alors un sourire enfantin après s’être frotter le nez dégoulinant avec la manche de son kimono.
- Raconte pas de bêtise papa, je vais pas mourir. On sera toujours ensemble, pas vrai ?
- Je te promet de toujours rester à tes coté Tetsuo, même si mes missions m’oblige souvent à m’éloigner de toi, je te reviendrai toujours, quoi qu’il arrive.
- Promis ?
- Promis ! assura Kamuro
- Papa !
- Oui ?
- Je t’aime ! Dit il affichant un immense sourire encore parcouru par quelques larmes salées
- Moi aussi Tetsuo…Moi aussi je t’aime…
Kamuro sera son enfant dans ses bras un long moment avant de desserrer son étreinte pour lancer :
-Alors quoi !? On rentre ?
- On va manger des gâteaux ?
-Une montagne de gâteaux, au miel et au chocolat, comme tu les aiment !
-Alors c’est d’accord ! Dit Tetsuo avec enthousiasme.
Et ils se mirent en route main dans la main, Kamuro assommé par les questions :
-Raconte moi tes missions c’est quoi ? Comment tu fais tous tes trucs avec les mains ? Et ça c’est quoi ? Aïe ça coupe ! Ca sert à quoi …


Annales du clan, 5 ans après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

Tout va pour le mieux ! Le clan se repeuple et se ravive à petit feu.
Tetsuo grandit. Ce garçon à un bon fond, mais qu’es qu’il sait se montrer têtu ! Il sait de qui tenir ! Il passe beaucoup de temps à jouer dans la forêt avec mes superbes filles…Ah quelle joie quand je les vois ! Elles sont nées 6 mois après Tetsuo. Et oui, des jumelles ! Mes jumelles ! Naomi et Naminé. Comme je le disais donc elles traînent souvent dans la forêt avec Tetsuo, à inventer des histoires farfelues… à sauver le monde. Au début, cela me semblais fort dangereux : il est parfaitement inconscient de laisser gambader des enfants de 6 ans n’importe où. D’autant plus que Tetsuo s’arrange toujours pour se perdre. Je croyais au départ que c’était pour attirer l’attention, mais visiblement il ne fait pas exprès. Il devrait faire attention aux chemins qu’il empreinte plutôt que d’avoir toujours la tête dans les nuages.
Enfin, tout bien réfléchi, ils ne craignent pas grand-chose dans l’enceinte de Kiri. Et puis ces petits ont besoin de distractions. Surtout Tetsuo. Je crois que son père lui manque. Mais il doit comprendre que les shinobis ont des obligations et que son père doit parfois s’absenter pour des missions plus importantes. Dans ces moments, Kamuro me confie son fils, toujours à regret, non pas qu’il n’ait pas confiance en moi, mais parce qu’il s’inquiète, pour nous tous également. Trop gentil, comme son fils ! Ca leurs jouera des tours un jour…


Le prix d’une belle amitié

Le printemps arrive à grands pats. Même si le paysage commence à peine à se défiger du froid de l’hiver, l’air porte la promesse du retour des vertes feuilles et du soleil, réchauffant les corps et les cœurs de tout Kiri. Les jumelles, Naminé et Naomi, ont accompagné leur père, Aïda, à la pêche pour le repas du soir. Tetsuo (7ans), qui n’a aucune patience, déteste la pêche et préfère de loin aller se promener dans la forêt. Suivant les recommandations de son Oncle, il ne s’éloigna pas son l’arbre, en dessous duquel il se réfugiait tout le temps depuis que son père y avait fait une promesse. Il se sentait bien en compagnie de son arbre, et, par la force des choses, connaissait bien son emplacement. Alors qu’il s’inventait comme à son habitude une mission périlleuse, il se retrouva né à né avec un étrange animal.

-Salut toi ! Qu’es que t’es gros Monsieur le Hibou !
Le Hibou qui reposait sur la mousse d’un arbre encore dénudé, s’écarta avec méfiance de Tetsuo.
- Qu’es que tu fais là c’est dangereux pour un oiseau le sol, tu pourrais te faire manger ! Mais t’en va pas je suis gentil moi…Mais qu’es que tu as dans les ailes ? Oh je vois, c’est pour ça que t’arrive plus a t’envoler ? Attends je vais t’aider !
Tetsuo s’approcha de l’animal, qui se retrouva coincé entre lui et l’arbre. Le garçon le saisi délicatement tandis que l’oiseau se débattait avec fureur.
- Mais arrête ! Tu me fais mal, bouge pas comme ça, c’est pour ton bien ! Arrê… AAÏE !
Alors qu’il finissait de détacher la ficelle qui retenait les ailes de l’animale, le hurlement du garçon déchira le silence de la forêt.
- Mon œil ! Vilain hibou, tu m’as cassé mon œil, ça fais MAL…PAPAAAAA !!!!!!!Cria-il en galopant vers le village.


Annales du clan, 6 ans après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

Tetsuo est revenu en sang. Toute la maison était paniquée. Et pensez l’état de son père !
Tout le clan s’ait ameuté dans le locale à pharmacie qui nous sert parfois de cabinet de soins. Mes filles, curieuses comme pas deux, se sont faufilées entre leurs cousins pour mieux analyser la situation. Ah les amourettes des jeunes années, encore pleines d’innocences : leurs yeux se sont emplis d’inquiétude en voyant Tetsuo dans cet état. Le sang coulait à flot de son œil. On a bien cru que le malheureux serait borgne. Avec de grands gestes, il nous relatait sa fameuse aventure, entrecoupée de couinements et de pleurnichages.
Il se trouvait dans la forêt lorsqu’il aperçu un hibou qui selon lui avait bien la moitié de sa taille. Comme les enfants sont souvent fanfarons dans leurs récits, je soupçonnais Tetsuo de grossir la bête pour impressionner. Mais les meilleurs récits héroïques ne sont il pas tissés des mêmes exubérances. C’est sans doute cela qui donne la magie des comptes et qui nous fait les aimer. Mais je m’égard. Le « géant » hibou en question avait les ailes attachées et ne parvenait donc plus à s’envoler. Assurément une blague de mauvais goût des gamins du village… Tetsuo a tenté de l’aider. J’ignore comment il s’y ait pris, mais je connais assez Tetsuo pour le savoir délicat, si bien avec les gens qu’avec les animaux. La pauvre bête a dû croire qu’un de ses bourreaux revenait à la charge… Enfin quoi qu’il en soit, l’animal s’ait débattu et a fini par décocher un coup de griffe bien placer. Elle n’est pas passée loin de l’œil. Farouche la bestiole. Et voilà que le gamin nous revient avec une entaille bien profonde. Il gardera une cicatrice, c’est certain.
Finalement on peut dire que c’est le prix d’une belle amitié… En effet le hibou est revenu le voir le lendemain, et a frappé à la vitre de la chambre où Tetsuo était en convalescence. Tetsuo n’avait pas menti : c’est une magnifique bête d’une taille bien supérieure aux hiboux de la région. Tetsuo a d’abord prit peur et a demandé qu’on le chasse de sa fenêtre. Mais l’oiseau s’ait entêté. A force d’être chassé, il a changé de méthode. Je ne prétends pas savoir interpréter les actions d’un animal, toutefois on aurait dit qu’il s’en voulait. Il semblait reconnaissant envers Tetsuo : il lui apportait chaque soir de petits rongeurs à sa fenêtre, restait là toute la nuit durant, comme pour monter la garde, et ne s’en allait qu’après s’être assuré que Tetsuo ai remarqué sa présence. Le gamin prenait ce geste comme une provocation et regardait avec mépris, allongé dans son lit, les sacrifices offerts par le hibou. J’ai fais part de mon impression à Tetsuo. Ce dernier l’a d’abord pris comme une moquerie supplémentaire. Puis son attitude a changé : il observait l’oiseau nocturne, tenant compte, visiblement, de mes remarques. Si bien qu’une nuit, Tetsuo a eu pitié du malheureux, à son poste comme chaque soir, mais cette fois sous une pluie diluvienne. Et oui il pleut beaucoup à Kiri ! Ces deux là se sont réconciliés, je ne sais trop comment, mais depuis lors, on ne les voit jamais loin l’un de l’autre. Quel bonheur que de voir ce majestueux hibou guider Tetsuo lorsqu’il se perd ! Ca nous épargne cette tâche. Cependant il fait le malheur de mes filles, qui forcement n’ont plus autant d’importance pour le gamin depuis qu’il s’ait trouvé un nouveau copain. Ca lui passera sûrement…

La décision

Tetsuo a 10 ans. Il a toujours rêvé de suivre les traces de son père. Mais aujourd’hui il ne veut plus de rêves, il veut des réalités.

-Je veux être un ninjas comme toi Papa. Je suivrai tes pas et on se battra ensemble.
-Tu ne vas pas recommencer ! Nous en avons déjà discuté, dit Kamuro d’un ton agacé. Les ninjas mettent sans cesse leur vie en danger ! Je ne veux pas te perdre !
-Et pourquoi moi je dois te regarder partir. Pourquoi je dois toujours attendre ton retour dans l’inquiétude. Si je partais avec toi, on pourrait…
-Ca suffit Tetsuo ! Tu n’as pas l’air de comprendre : tout ce que j’ai fais jusqu’à maintenant, c’était pour t’éviter d’avoir une vie comme la mienne. Rentrez chez toi balafré et accablé par les courbatures, c’est comme ça que tu envisages de vivre.
- Si c’est le sacrifice à faire pour rester près de toi, je le ferai…répliqua stoïquement Tetsuo.
-Ton discours ne manque pas de courage. Facile pour une enfant qui n’a jamais vu couler le sang, qui ne s’ait jamais réveillé la nuit, en sueur, rattrapé par une vie entachée par la puanteur de la mort. Tu ne sais pas, Dieux merci, combien l’homme est fragile. Vivre en faisant le vide autour de sois est un travail difficile. Sans pitié. Il faut croire que les enseignements shinobi n’ont pas su me l’enlever totalement. Chaque vie que j’enlève est une souffrance. Cette souffrance je la supporte pour toi, pour te protéger, pour te voir vivre.
-Tu ne pourras pas me protéger indéfiniment. Laisse moi t’aider, dit Tetsuo, une lueur d’espoir dans les yeux.
- Tu n’as rien écouté Tetsuo !? dit Kamuro d’un ton de plus en plus irrité. Il est hors de question que tu fréquentes l’école…
- Mais Papa ! s’exclama soudainement Tetsuo. Je serai la honte du clan, tous mes amis vont suivre cette académie de shinobi, même Naminé et Noami…
- Je me fiche des autres… Et puis il n’y a pas de « honte » qui tienne : il n’y a rien de glorieux à faire couler le sang. Aïda fait ce qui lui plaît de ces filles ! Ma décision en se que te concerne est et restera la même : tu n’iras pas à l’enseignement shinobi. Plus là peine d’en discuter...
- Je te déteste !!!
Tetsuo tourna les talons et partit en direction de son arbre, sous le calme reposant de la forêt, en compagnie de son Hibou, Kaze, qui s’efforçait de le consoler.


Annales du clan, 9 ans après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

Ca va mal pour Kamuro. Il a tellement bien éduqué son fils qu’il lui ressemble trait pour trait, du moins pour ce qui est du caractère : ils ont, entre autre, cette envie incessante d’aider les autres. Qui plus est, pour le plus grand malheur de Kamuro, son fils est doté d’une intempestive témérité. Il bouillonne de partir à l’aventure, rêve d’héroïsme et de combats, d’adrénaline, mais Tetsuo n’a encore ni l’expérience, ni la sagesse de son père.
Il simule souvent des missions avec mes filles dans les forêts de Kiri. Naminé, qui est plus combative que sa sœur, cherche souvent des crosses à Tetsuo tandis que Naomi, plus douce, recherche le soutient et la protection du jeune homme. Ce formidable trio mêle leur imagination débordante pour trouver chaque fois de nouvelles histoires. Oh comme ils s’amusent ! Je me surprends souvent à les observer, le sourire aux lèvres et des souvenirs plein les yeux.
Mais ils ne connaissent pas encore l’odeur détestable du sang ! Tous les enfants du clan vont suivre l’enseignement des shinobis… Lui ne peut pas. Il enrage. Il ne comprend pas. Je sais très bien ce que craint Kamuro : les tentions montent entre Konoha, Suna et Kiri. Nous sommes en bonne voie pour la guerre. Il ne veut pas perdre stupidement son fils dans une guerre. J’ai également peur pour mes filles, mais je leurs offre le choix. Et au fond je pense que le meilleur moyen de les protéger est de leur apprendre à se défendre. Je lui en ai déjà touché un mot mais Kamuro ne veut rien entendre. Lorsqu’il s’agit de son fils, il est têtu comme une mule ! Mais comment lui en vouloir ???


L’inconscience

« Je veux partir à la recherche de Papa »… Ces mots ont fouetté le mur de la salle à manger, ce matin même. Tout le monde est resté sans voie si ce n’est Aïda, qui s’attendait tout à fait à ce genre d’attitude de la part de son neveux. Le repas fut extraordinairement calme. Tout le monde se dépêchait de terminer de manger pour échapper à la tension qui régnait, sauf Naminé et Naomi, qui, voulant soutenir Tetsuo, traînaient à mâchouiller leurs nouilles qu’elles avalaient une à une. Aïda, doté habituellement d’une grande patience, renvoya ses filles dans leurs chambres avec colère. Ces dernières ne purent que partir en rouspétant courageusement sous les yeux sévères de leur père.

-Ne soit pas stupide Tetsuo. Tu sais se que ton père en aurait pensé…Ah si seulement il…s’il…
-Ne parle pas de lui ainsi, dit énergiquement Tetsuo. Il est encore là, je le sens, je le sais. Il m’a promis un jour qu’on serait toujours ensemble.
- Voilà trois ans qu’il est parti, trois ans que l’on n’a plus de nouvelles, répliqua Aïda visiblement irrité. La guerre tire à sa fin. Et toujours aucune nouvelle !? Mais qu’espère tu au juste Tetsuo ?
- Si lui ne vient pas à moi, c’est moi qui partirai à sa recherche, dit-il comme pour lui-même, les yeux dans le vide.
- Je suis désolé Tetsuo, j’ai promis à ton père de veiller sur toi durant cette guerre, quoi qu’il arrive. Et de toute façon tu es jeune et inexpérimenté. Ton père, s’il est toujours en vie - et je le souhaite sois en certain -, peut être n’importe où à l’heure qu’il est.
-Je fouillerai ciel et terre pour…commença Tetsuo de son même aire solitaire.
- J’en suis persuadé Tetsuo mais je ne peux pas te laisser partir. Laisse cette tâche aux shinobis du clan. Toi, je t’interdis de sortir de Kiri pour le moment, c’est beaucoup trop dangereux !
Aïda se tut comme pour attendre une réponse qui ne vint jamais
-Tu m’as bien entendu Tetsuo ? C’est un ordre…Cria-t-il


Annales du clan, 12 ans après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

La guerre a éclaté plus vite que je ne le pensais. Elle a éloigné Kamuro, mon frère, de notre domaine. Son fils était, comme toujours, trop téméraire, il voulait le rejoindre. C’est du suicide, que peut faire un gamin de 13ans sans expérience et sans armes que ses cheveux. Je lui avais interdit…Mais ce jeune imbécile n’en a fait qu’à sa tête : il a réussi la nuit dernière à déjouer ma vigilance et à s’enfuir. Ma fille Naomi aussi a disparue. Elle est forcement avec Tetsuo ; je les sais depuis leur enfance fort complice.
Ils ne sont plus dans Kiri, j’ai fouillé partout. Mais bon sens, comment sont-ils parvenu à sortir du village caché ? J’ai questionné Naminé. Elle a l’air terrorisée. Je suis certain qu’elle en sait plus que moi. Elle essaye sûrement de les protéger par son silence. Si seulement elle était consciente du danger qu’ils courent…Que puis-je faire, c’est ma fille ! Je ne peux pas la torturer jusqu’à l’aveu. Pourtant ils y arrivent eux, à me torturer… et sans me toucher…Quels inconscients, si je mets la main sur eux, je leurs montrerai ce qu’il en coûte de me désobéir. Et puis je …. Oh je les serrerai dans mes bras pour que plus jamais il ne s’en aille. Je suis mort d’inquiétude…

La rencontre avec le destin

Voilà bientôt 24 heures que Tetsuo a quitté le village de Kiri. Il longeait tranquillement une route déserte entourée d’une dense forêt laissant à peine entrevoir le ciel de cette belle matinée. Sa main enserrait celle de Naomi qui avait accepté de l’aider à retrouver son père. Ils étaient resté très prudent, comme lors de leurs jeux en forêt, malgré leur fatigue, et n’avaient rencontré aucun problème jusque là. Ils arrivèrent alors à une intersection. Le chemin qu’ils suivaient était entrecoupé par les arbres sans feuilles de l’automne, qui donnaient un aspect sinistre au décor. C’est là que le destin les attendait.

-Tiens, tiens ! Tu vois ce que je vois vieux, ou es-ce là guerre qui me rend fou ? dit un homme avec une cicatrice en croix au beau milieu du visage.
-Mais non mon gars, je les vois aussi, à moins qu’on soit fou tout les deux !? lui répondit un homme au sourire sadique
-Fichez nous la paix ! lança Tetsuo.
- Mais il parle en plus ! Hé hé !
- On ne fait que passer. On ne vous veut rien de mal ! dit Tetsuo en repoussant Naomi derrière ses faibles bras protecteurs.
- Oh comme c’est gentil ! Il nous veut rien de mal… dit l’homme avec grand sourire.
- Si tu veux passer mon petit, faudra nous montrer un peu plus de ta générosité…dit l’autre.
Tetsuo resta à l’observer, l’air perplexe.
- Aboule ton argent crétin ! C’est plus clair comme ça ?
- Je n’ai pas grand-chose…
- Envoi !
Tetsuo regarda Naomi, effrayée derrière lui, puis mit la main dans son sac pour en sortir sa bourse et l’envoyer à l’un des voleurs.
-Mwai ! C’est pas avec ça qu’on va se refaire mec, dit l’homme un peu moins souriant qu’auparavant à son compagnon.
- Mate les vêtements de la petite !
- Et ouaiii ! C’est de la soie ça ! Mais dis moi petite, t’as pas l’air si pauvre que ça toi ! Et si on demandait une rançon à ses vieux ?! dit l’homme retrouvant son large sourire.
- Je vous ai donné tout ce qu’on avait ! dit précipitamment Tetsuo.
- Wai ben c’est pas suffisant !
Il se dirigea vers Naomi.
-Ne la touchez pas !!!
- Hey mais je rêve, y a le moustique qui nous donne des ordres ?! s’exclama l’homme au large sourire. Je vais t’apprendre à respecter les adultes moi !
Avant même d’avoir compris se qui lui arrivait, Tetsuo se retrouva avec un Kunaï sous la gorge : l’un avait pris la place de Naomi (derrière Tetsuo) qui était à présent suspendue par la taille sous le bras de l’autre homme à la cicatrice en X et qui hurlait des appels aux secours.
- Alors petit ? On a perdu sa langue ? Murmura l’homme aux oreilles rougissantes de colère de Tetsuo.
C’est alors que Kaze arriva, serres en avant, et éborgna l’agresseur de Tetsuo. Celui-ci hurla de douleur en lançant maladroitement son kunaï sur le hibou qui esquiva sans difficulté.
-Kaze, ne t’en mêle pas, va prévenir mon Oncle, dépêche toi !
L’oiseau s’exécuta.
L’éborgné poussa avec violence Tetsuo par terre et une pluie de coup de pieds s’abattit sur le malheureux qui ne trouva rien d’autre à faire que se mettre en boule et enfouir son visage dans ses bras
Soudain, un homme aux longs cheveux blancs, les yeux bandés, sortit des fourrés, l’air à moitié endormi et cracha :
-Merde…Tout ce que je demande c’est un peu de silence pour roupiller tranquille. Et vous, bande de naze, vous trouvez rien de mieux à foutre que de martyriser ces gamins…
-T’as entendu gamin ? répliqua le borgne en direction de l’enfant recroquevillé. Souffre en silence !
Il dirigea un violent coup de pied sur le bras de Tetsuo duquel jaillit un son sinistre d’os brisé. Le gamin hurla de douleur. Naomi, voyant Tetsuo en sueur, la main sur son bras, secoué par des spasmes saccadés, se mit à cogner son kidnappeur en vociférant des injures d’une voix tanguante entre terreur et fureur qui dénotait avec sous habituelle douceur.
-Lâchez-moi, bande de salaux ! Laissez le tranquille ! Tetsuo ! TETSUO ! s’écria-t-elle tout en pleurant.
L’homme au yeux bandés s’était quand à lui figé, la bouche entrouverte…
- Cet voix…murmura-t-il pour lui-même. Tetsuo !? Serait-il possible ???
-Tu le connais ? s’exclama l’homme à la cicatrice.
-Je…Je ne suis pas sûr…Dis moi petit, d’après ce que j’entend, tu t’appelles Tetsuo !? Tu viendrais pas du village caché de Kiri ? Aucune réponse ne vint troubler le soudain silence. Comment s’appelle ton père ? poursuivit-il. Toujours aucune parole ne sortit de la bouche de l’enfant traumatisé au sol, qui ne prenait même pas la peine de regarder celui qui lui adressait la parole.
L’homme tourna la tête vers Naomi.
-Toi ! Répond ! Qui est son père ?
Mais Naomi tourna la tête et fit mine de ne rien entendre. L’homme s’approcha d’elle, s’agenouilla et lui dit d’une voix glaciale.
-Tu ne veux pas qu’il arrive malheur à ton ami, pas vrai ?
Naomi releva la tête pour observer l’homme, pleine d’anxiété. Son regard se posa sur son bandeau dont la couleur d’origine, blanc cassé (du moins c’est ce qu’elle devinait), devait se marier à merveille avec ses cheveux. Ce n’était plus maintenant qu’un chiffon taché de terre et de sang. Après un bref instant, elle baissa les yeux au sol et répondit :
-Kamuro Mazashiro…
Un sourire diabolique empli le visage de l’homme aux longs cheveux tandis qu’il se relevait en regardant vers Tetsuo.
-Bien ! Tu comprends vite ! Laissez les moi, lança-t-il à l’adresse des deux agresseurs.
-Arrête tes conneries, répliqua l’éborgné offusqué, c’est nous qui les avons trouvés, pourquoi on devrait…
-Laissez les moi, répéta l’homme sur un ton sans réplique. Je vous dédommagerai…
Une tension s’installa entre les trois hommes. On ressentait clairement le désarroi chez les deux agresseurs : ils avaient envie de rétorquer mais avaient l’air effrayé par l’homme au bandeau. C’est l’homme à la cicatrice en croix qui rompit le silence.
-J’espère bien ! dit il, laissant s’écrasé Naomi au sol comme un sac de riz, avant de s’éclipser.
-J’espère que t’as de bonnes raisons ! dit le borgne, tremblant de peur ou de colère, suivant son compagnon, mécontent de ne pas pouvoir punir les enfants pour son œil perdu.


Réunion de familles

L’homme resta un moment à fixer Tetsuo, le sourire aux lèvres, sous le regard apeuré de Naomi. Celle-ci ne pu s’empêcher de se diriger précipitamment vers son ami.
-Tetsuo ! Ca va ? Ne bouge pas trop. On va rentrer à la maison, ça va aller.
L’homme se dirigea alors calmement vers les enfants. Tetsuo qui n’avait pas encore posé le regard sur lui fut pris de stupeur à son approche. En effet Naomi venait seulement de remarquer l’étrange ressemblance avec Tetsuo, à cause du bandeau qui couvrait une bonne moitié de son visage. Le bandeau semblait d’ailleurs correspondre parfaitement au morceau manquant de l’écharpe de Tetsuo.
-Bonjours fils !
-Tu n’es pas mon père, dit Tetsuo laissant paraître la douleur dans sa voie.
-Si c’est bien possible ! Mais je ne suis pas Kamuro, si c’est ça que tu veux dire, ça je peux te l’assurer, dit l’homme d’un air dégoûté.
Les enfants se turent, l’air étonné, ne comprenant pas le sens de ces mots.
-Et toi qui es tu jeune fille?
-En quoi ça te regarde ? vociféra Tetsuo
-Tu n’as donc pas appris à te taire ?
-Je suis Naomi, la cousine de Tetsuo, dit elle précipitamment en voyant l’homme menacer de sa main le bras cassé de Tetsuo
-Oh oh ! Tu serais donc la fille de…Se vieux bougre aurait eu un enfant, finalement !? dit il flanqué d’un sourire malicieux. Et bien c’est super ! Nous voici en petit comité familial ! poursuivi l’homme au bandeau sur son étrange ton dégoûté. Mais dite moi, que font deux enfants Mazashiro, seuls, sur une route déserte en dehors de Kiri, et en pleine guerre qui plus est ?
-Je cherche mon père, rétorqua Tetsuo
-Et bien comme ça on sera deux ! Donc cette pourriture n’est toujours pas rentrée dans son précieux Kiri, dit il pour lui même.Ca m’évitera la peine de m’infiltrer dans se fichu village. D’ailleurs je ne sais pas comment j’aurais fais. Je m’occuperai de Aïda plus tard, ça ne presse pas. Ok ! Fausse route, dit-il avec déception. Tant pis je vais…
-Hey je t’interdis d’insulter mon père ! s’exclama Tetsuo avec rage.
-Ouai y a pas de doute tu ressemble à ta mère.
Pris d’un accès de fureur, il empoigna Tetsuo par le cou et le rapprocha de son visage bandé.
-Tu sais se que m’as fait ton « papa chéri » ?
D’un coup sec, il enleva son bandeau laissant découvrir des orbites vides.
-Tu n’imagines pas la douleur que l’on peut ressentir. Entraîné depuis la naissance à se battre, lancer des kunaïs, manipuler le chakra…Tous ses efforts pour se retrouver aveuglé, par un cheveux. Un simple cheveux, fin, insignifiant, presque invisible, mais pourtant agile, souple comme le vent et coupant comme des lames de rasoirs. Sais tu seulement se que mon amour propre a encaissé.
Il desserra l’étau qui séquestrait le cou de Tetsuo et poursuivi son monologue, mais cette fois, empli de tristesse.
-Et si seulement c’était aussi simple ! Celui qui m’a défiguré et a détruit ma vie n’était autre que mon ami le plus cher, membre de mon propre clan…Kamuro Mazashiro !
-Impossible, il n’aurai jamais fait ça, s’exclama Naomi effrayée.
-Tu me traiterais de menteur morveuse ? répliqua-t-il d’un ton de menace. J’aurais voulu mourir. Mais cette pourriture n’a pas eu le courage de m’achever. J’ai connu l’enfer. Après des années d’exiles, passées à traîner ma carcasse aveugle dans tout les recoins du continent, ressassant mon injuste destinée, j’ai retrouver un but à ma vie : la vengeance. Et te voilà, fils, devant moi, comme un cadeau du ciel…Tu vois même le ciel est de mon coté.
-Je vois que tu as souffert, mais la vengeance n’est une solution ! Il y a sûrement un malentendu. Viens avec nous au village, dit Tetsuo d’un ton qui se voulait convaincant, tu verra, les gens sont accueillants là-bas, je suis sûr qu’il seront près à t’écouter. Notre clan a commis de nombreuses erreurs mais a appris à pardonner et être pardon…arg
Aussi rapides que l’éclaire, les cheveux de l’inconnu attrapèrent les chevilles de Tetsuo, lui fessant perdre l’équilibre. Le profile gauche de sa tête heurta violement le sol. Sa vieille cicatrise se rouvrit dans un jets de sang. Il senti bientôt une atroce douleur au ventre qui lui fit vomir son maigre repas. Naminé resta pétrifiée devant la violence de l’homme ; elle qui espérait être tirée d’affaire !
-Misérable, ne me parle plus jamais comme ça ! Tu me rappelles ta mère, tu me dégoûtes ! Je vais te faire comprendre ma douleur ! Et puis finalement je ne fais que te rendre service : tu te rendra vite compte que les yeux sont une énorme gène, dit il en pointant ses cheveux acérer vers le visage de Tetsuo.
Tetsuo, prit de panique, fut spectateur de sa propre réaction : ses cheveux se dressèrent pour foncer sur son adversaire, tandis qu’il croissait les bras sur son visage, croyant ainsi se protéger d’une attaque inévitable. Il éprouva alors une étrange sensation, comme un choc, suivi d’un lourd silence qui dura une seconde à peine et qui pourtant paru une éternité. Il ressenti plus que jamais les douleurs le lancer dans tout son corps. Il lui semblait cependant que ses yeux étaient indemnes. Lorsqu’il se risqua à les rouvrir, il ne voyait plus rien. Tout était noir…ou plutôt très sombre. On aurait dit qu’une ombre le recouvrait…une ombre, aux traits élégants et enfantins. Il leva les yeux et s’aperçu que Naomi se tenait au dessus de lui, ses yeux fixés dans les siens, le sourire au lèvres...Un sourire encore plus resplendissant que d’habitude : une goutte de sang lui rougissait les lèvres, créant un contraste avec son visage trop pâle. Elle était belle pensa Tetsuo, plus que jamais. Mais bientôt, deux, trois gouttes, puis un afflue de sang ruissela de sa bouche, le visage déformé par la douleur. Naomi avait essayé de s’interposer. Tetsuo lui avait involontairement transpercé le ventre de part en part avec ses cheveux qu’il n’avait su contrôler, luisant à présent d’un rouge vif entrecoupé d’une couleur argentée. Naomi tomba à genoux puis s’effondra sur Tetsuo. Ce dernier ne bougea plus, sous le poids du corps de la jeune fille, qui ne cessait de perdre son liquide vital. Il était tétanisé. Il ne pensait plus qu’à se réveiller, finir enfin se cauchemar, se retrouver chez lui, à Kiri, en compagne de son père, son Oncle et ses deux cousines et meilleurs amies, Naomi et Naminé.
C’est un rire glacial, empreint de folie qui le ramena à la réalité
-Bien ! Parfait ! Qu’aurais-je pu espérer de mieux pour ma vengeance. C’est parfait, parfait ! Maintenant, tu vas ressasser, ressasser encore et encore. Et tu vas me haïr, mon fils ! Tu ne chercheras qu’une chose, tout comme moi : la vengeance. Qui sait ! Si tu t’entraînes avec ta haine pour te guider, peut-être deviendras-tu bien plus fort encore que Kamuro et Moi réunis.
A ce moment là, si ta volonté est assez forte, tu me retrouveras. Mais dépêche toi, fils, je ne t’attendrai pas… Pour l’instant je veux que tu souffres, que tu comprennes à quel point ton « papa chérie » est la cause de tout ça !

Amères retrouvailles

Annales du clan, 12 ans après la réunification, écrites par Aïda Mazashiro

Trois shinobis m’accompagnaient. Nous cherchions dans la mauvaise direction.
Kaze est venu à notre rencontre avant que l’on ne s’éloigne trop, il nous a indiqué le chemin. J’ai couru aussi vite que mon vieux corps le permettait. Je m’inquiètais tellement. Je m’en voulais de ne pas avoir été assez vigilant. Je voulais les retrouver, au plus vite…mais pas comme ça…bon sens pas comme ça !
Tetsuo était là, marchant au beau milieu d’un chemin forestier, comme en transe. Des larmes coulaient sur son visage vide d’expression. Il portait sur son dos le corps déjà froid et inerte de Naomi…Ma petite Naomi.
La rage m’a envahie, j’en voulais à Tetsuo. Je voulais lui faire mal, le voir souffrir comme je souffrais. Mais qu’aurais-je pu faire de plus : il tenait à peine sur ses pieds. Je n’ai jamais compris par quel magie il avait su revenir sur près de sept kilomètres, portant Naomi sur son dos, avec une plaie ouverte à la tête, trois cotes casées, une fracture de l’humérus et des contusions sur tout le corps.
Il n’a eu aucune réaction lorsque nous sommes arrivés. C’est seulement quand nous l’avons approché pour l’aider qu’il s’ait débattu : il repoussait tout contactes et refusait de lâcher Naomi. Ce ne fut pas dur de le maîtriser vu son état de faiblesse.
Mais que leurs était-il arrivé ? J’ai envoyé deux shinobis mener une enquête sur place, tandis que je ramenais les enfants au village à l’aide de l’autre shinobi. Nous avons dû endormir Tetsuo à l’aide d’un puissant somnifère avant de le transporter ; je n’avais jamais vu un enfant dans un tel état de nerf. Le village était calme. Nous sommes rentrés à tout allure dans le domaine des Mazashiro.
Naminé nous attendait sur le seuil. Seul ? Seul ! Tout avait été tellement rapide et inattendu… Ma rage, non adoucie par un quelconque soulagement… Je venais seulement de réaliser : la petite filles que je tenais dans mes bras, plus froide que l’hiver, MA petite fille…nous avait quitté. Je me suis écroulé sous son faible poids, alors que Naminé courait à ma rencontre. Et j’ai pleuré. J’ai pleuré comme aucun homme ne devrait jamais pleurer. J’avais honte ! Honte de moi, qui n’avait su protéger mes enfants. Honte pour mon frère, pour la promesse que je lui avais faite de veiller sur son fils. Honte de Tetsuo, que je n’avais pas su correctement éduquer. J’ignore combien de temps je suis resté là, sous la pluie battante, à pleurer ma fille, en compagne de sa sœur, Naminé. Des amis de tout le village sont venus me soutenir. Il m’ont relevé et se sont occupés des enfants tandis que je serrais Naminé dans mes bras.
Je ne me souviens plus bien de ce qui s’ait passé durant les deux jours qui ont suivi. Je me rappelle seulement avoir attendu au chevet de Tetsuo qui ne s’ait réveillé que le matin du troisième jour. Le lendemain nous assistions à l’enterrement de Naomi. Tetsuo avait retrouvé son état normal, enfin si je puis dire. Il restait, le regard dans le vide, et n’a pas prononcé un mots pendant près d’une semaine. Il ne mangeait presque plus. Lorsque je le questionnais sur l’incident, que l’enquête n’avait su éclaircir, je n’ai jamais eu d’autre réponse que : « J’ai rencontré mon vrai père… Je suis un monstre, comme lui ».
Son vrai père !? Cela m’intriguait. En effet son vrai père n’était autre que le meilleur ami de Kamuro. Il s’appelait Tetsuo. Ce n’est pas un hasard si Kamuro avait donné le même nom à l’enfant qu’il avait adopté. Kamuro et Tetsuo se connaissaient depuis leur plus jeune age : ils étaient comme qui dirait « meilleurs amis, meilleurs ennemis ».
Toujours en compétitions, ils ont appris à se battre ensemble pour le compte des tueurs à gage du clan. Tetsuo a toujours été un peu jaloux de Kamuro qui était plus doué dans de nombreux domaine, sauf l’essentiel pour un tueur : ce dernier détestait tuer, tandis que Tetsuo y prenait un malin plaisir.
Quand la guerre interne éclata, Tetsuo défendit son statut tandis que Kamuro se retourna contre eux et brisa leur amitié. Kamuro fit alors la connaissance d’une très belle femme, Soma, réputée pour sa douceur. Ils tombèrent amoureux, se jurèrent fidélité et projetèrent leur union lorsque la guerre entre frères aurait cessé.
Mais le destin en décida autrement. Pour sceller la réunification, Soma fut promise en mariage à Tetsuo. Kamuro et Soma ne pouvaient se résoudre à faire tomber le clan par leur amoure et furent contraints d’accepter leur triste destin.
Mais ils ne purent résister longtemps à leur séparation forcée : il s’aimèrent en cachette. Tout le clan s’en doutait, mais ne faisait que plaindre les malheureux. Pour calmer les rumeurs, Soma donna un fils à Tetsuo. Mais ce ne fut qu’un court répit : ce dernier doutait de plus en plus. Un jour il suivit sa femme jusqu’au lieu de sont rendez-vous avec Kamuro et les surpris en flagrant délit. Il tua sa femme de ses mains, mais Kamuro le tua à son tour…
Du moins c’est ce qu’il nous rapporta, car nul n’avait assisté au massacre… Et celons les dires de Tetsuo (fils), il serait donc toujours en vie !
Je ne sais pas s’il est sage de tout révéler à Tetsuo, bien qu’il parait évident qu’il sait quelque chose… Qu’arrivera-t-il s’il découvre tout par lui-même…si ce n’est déjà fait. Je ne sais que faire…
J’ai finalement cédé à son insistance ; il suivra l’école des shinobis. De toute façon, il me parait à présent plus que nécessaire de l’y envoyer. J’espère qu’il sera trouver sa voie après tout les malheurs qui pèsent sur lui.


Journal de Tetsuo

Ces pages sont mes premières et je ne sais si elles seront mes dernières. Toutefois je ressentais le besoin de me confier à quelqu’un… Mais à qui ? Je ne veux alerter ou apeurer personne. Je ne veux pas que les gens se fassent du souci outre mesure. J’ai déjà causé tellement d’ennuis… J’ai mal : la culpabilité me ronge. Je remercie la richesse de la langue qui me permet de décrire aujourd’hui tout mon ressentiment… vis-à-vis de cet incident :
Tout d’abord la peur. La peur du regard des autres, la peur des doigts accusateurs, tremblants sous le poids de mon infamie. Ensuite vient la honte. La honte d’être la cause de ces maux, la honte de voir les yeux tournés vers le coupable…vers moi. Alors vient la colère. La colère contre soi, la colère contre ces regards, envers ceux qui tendent ces doigts, qui ne savent pas, qui ne comprennent pas qu’à cet instant, je suis le plus blessé. Blessure tout autre que physique, plus profonde, plus déchirante. La colère monte, noue la gorge, donne l’envie de crier, de pleurer, mais laisse la rage qu’il faut pour céder à la folie…Suis-je fou ? Ma réaction fut, il me semble, naturel : j’ai moi aussi cherché un coupable. Et ça ne pouvait être que lui !

Franchement, je te félécite pour ton superbe BG Tetsuo. Il y a certes quelques faits un peu supra extraordinaire, mais l'histoire est franchement super bien construite et très prenante.

Si cela ne tenait qu'à moi, tu serais accepté de suite ( cela risque de prendre du temps pour l'accréditation puique nous sommes en plein blocus)

PS: Je crois que t'as oublié quelques règles d'écritures, notamment les couleurs.

Bien, bien, bien, à mon tour ...

Commençons par le moins joyeux :

- Personnellement, j'accepte le fait que tu aies su utiliser tes cheveux pour te défendre, mais je tiens à signaler que c'était exeptionnel ! Je veux dire que tu ne maitrises pas du t out cette arme (du moins pour le moment) ... mais tu te doutais déjà de ça, n'est ce pas ?

- Ensuite, dans la même lignée, je suis assez partagé quant à l idée que tu puisses noués aussi facilement tes cheveux sans même les toucher, car si tu sais le faire, pourquoi ne pourrais tu pas les utiliser pour te battre ? Ce qui irait à l encontre du point précédent. Mais je laisserai plutôt Souchiro tranché

- Ayant lu également l histoire de ton clan, je suis déçu de ne pas voir apparaître certaines particularités de ta famille, comme par exemple la fameuse particularité curative des cheveux (à moins qu'elle n'ait été retirée)

- Comme Takahashi ... attention à l orthographe, quoique c est moins grave que je ne le pensais (attention aux verbes "être" et "avoir")

Et maintenant le positif :

- L histoire ! J'ai vraiment aimé, et j'attends avec impatience de faire du RP avec toi (forum et G.N. ^^)

- J'ai adoré la différence d'écriture entre le journal d'Aida et les autres parties, bien pensé !

- Quel travail ! Inventé un clan, son histoire et encore celle d'un personnage félicitation, bravo ! Et le tout ien complet !

La conclusion :

Bien qu'attendant ta réponse concernant mon premier point, je te donne ton premier oui ! un tel travail ça se doit d etre récompensé ! Courage pour la suite !

J'ai bien lu vos réponses et je remercie votre enthousiasme.

Tout d'abord, je considère bien entendu la protection comme exceptionnelle. Disons que je voyais ca comme un instinct de survie, plus qu'une attaque contrôlée, que du contraire.

Pour ce qui est du tressage de cheveux... j'avais négligé le détail
Je pense de toute façon que je ne tarderai pas à savoir le faire vu la facilité du geste pour un Mazashiro.

Pour ce qui est de la capacité médicinale, je peux la placer quelque part dans l’histoire si cela peut vous enchanter. Elle est, selon moi, toujours présente dans le Clan…

Voilà merci
J’attends encore avec impatience vos commentaires sur mon histoire

Bien bien bien ... si telle est ta réponse, je ne m'y opposerai pas. De ce fait, je confirme ta première acceptation.

Pour cette fameuse fonction curative, tu n'es nullement obligé de la signaler dans ton BG ; c'est juste que l'espace d'un instant, je croyais que tu avais dû la retirer des capacités de ton clan.

Quoiqu il en soit, une fois que Souchiro aura terminé ses examens, je serais terriblement étonné qu'il refuse ton histoire. Donc, à bientôt en RP !

Bon ça y est, les exams c'est fini.

Alors tout d'abord, félicitation pour ton, à mon sens très bon background. Mis à part les deux ou trois petits détails soulevés par Wasu, je n'ai pas grand chose à ajouté. Je répéterai simplement le fait que le code écriture n'est pas respecté, donc si tu pouvais faire quelque chose en ce sens ce serai bien.

Celà dit, j'ai pris beacoup de plaisir à lire cette histoire très complète, et c'est donc avec plaisir que je te donne mon acceptation. Ce qui fait si je ne m'abuse que à partir d'aujourd'hui tu es officiellement membre de Kiri, félicitations!

Je te donnes dès à présent tes accès, à très bientôt en rp.