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 Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]

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Liori Satsubatsu
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Liori Satsubatsu


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Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] Empty
MessageSujet: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyDim 9 Mar - 23:36

Nom : Satsubatsu
Prénom : Liori
Clan : Satsubatsu
Groupe sanguin : O
Age : 13 ans

Histoire :

"Donne-moi la force de supporter cette douleur..."

... :
Je suis accroupi entre les arbres, mon arme passée à la ceinture j'épie comme les autres.
Bien qu'il fasse froid je meurs de chaud. Une crise m'a atteint il y a peu, la douleur réchauffe mieux que n'importe quoi, feu, boisson ou femme.
En parlant de femme, elle doit être quelque part sur ma droite, elle aussi dissimulée pour attendre leur venue.
J'essaye de bouger un peu pour éviter une crampe ou autre courbature qui pourrait être très gênante pour ce qui va suivre. Après avoir réussi à prendre une position un peu plus confortable je regarde l'horizon. Malgré la brume l'on devine l'astre solaire qui commence à se lever.
Un bruit nous fait deviner leur présence. Déjà, l'un d'entre eux émerge du brouillard...

Description :
Quelle sale tête !
Décidément le jeune garçon ne se trouvait pas photogénique. Il observa de ce fait la photo avec un oeil critique.
La photo datait de 3 ans, dessus se trouvait un garçon d'une dizaine d'année.
Liori se regarda et se détailla sur ce miroir montrant un lui d'il y a 3 ans. A l'époque il portait un kimono blanc, chose assez rare dans son clan, mais un deuil qu'il n'avait toujours pas fait en était la cause. Il n'avait pas que le kimono de blanc. Ses cheveux aussi avaient prit une teinte semblable à la neige qui tombe sur kiri, à cause du lègue de sa famille -Une image poétique pour désigner les effets d'une maladie qui a fait crever de douleur les générations précédant Liori-.
Liori n'aimait pas les photos, surtout quand il devait être dessus. Mais celles qu'il détestait par dessus tout étaient celles prise il y a plus de 3 ans. Et pourtant c'était des photos datant de cette époque là qu'il lui restait pour compléter son formulaire d'inscription à l'académie ninja.
Il regarda un peu plus attentivement la photo. Son visage était la partie qu'il aimait le moins sur cette photo, pas vraiment à cause des marques de coups -il était très bagarreur à cette époque-, c'était son regard qui le dérangeait. Ses yeux bleus semblaient exprimer une haine sans borne envers n'importe qui ou quoi.
Il reposa la photo, image contre terre et soupira tout en s'allongeant, les bras en croix, sur le sol de sa chambre.
Ce regard il avait dû le perdre quelques jours, peut être semaines, après avoir pris cette photo.
Cela datait d'il y a 3 ans, jour pour jour. Un livre, un insignifiant texte, assemblage de trait formant des lettres, et par extension des mots et pour finir des phrases. Cela avait transformé cet enfant violent, avide de réconfort mais persuadé que personne ne pouvait l'aider car personne ne pourrais comprendre ses problèmes et encore moins les résoudre, en un adolescent normal ou presque.
En 3 ans, il est vrai qu'il avait changé. Il avait grandi, s'était musclé, ses cheveux avaient poussé devenant totalement blanc et lui arrivant maintenant au niveau de la nuque. L'héritage familiale lui avait prit tout le bras gauche, entièrement bandé, et s'occupé à présent de lui dévorer la main droite, ce qui est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle il y portait désormais un gant renforcé d'une plaque d'acier sur le dos et lui remontant environs au tiers du poignet.
Ses yeux bleus, cachés derrière des petites lunettes noires et rondes, n'exprimaient plus une colère inutile.
Néanmoins sa tristesse demeurait. Bien que cachée par l'espoir de voir son rêve accompli.

"Tu me manques maman... Papa aussi..."

"Je sais mon fils."

Tiens, je meurs. :
Un cri.
Le signal.
Plusieurs cris de guerre déchirent le silence qui s'était installé. De nombreuses ombres sortent des arbres, ces ombres, c'est nous, les ninja de Kiri et Suna défendant le pays de l'eau.
Nous chargeons, je suis en première ligne.
A peine sorti des arbres, je sors mon sabre. Quelques pas me suffisent pour pouvoir apercevoir le désarroi des troupes ennemies. Encore quelques enjambées, Je plie mon bras gauche. Je ne suis plus qu'à quelques mètres d'un Shinobi de Kumo. Je gagne encore du terrain, les troupes ennemies réagissent enfin. C'est lent, comme dans un film au ralenti. Mon bras gauche me fait mal, du sang coule à travers les bandages qui le couvrent. Mon adversaire sort deux kunai d'une sacoche placée dans son dos, il en lance un. Malgré le vacarme ambiant, j’entends clairement le sifflement de la lame fonçant droit vers mon visage. Je ne ferme pas les yeux, je continu à avancer. La lame semble prendre de la vitesse. Elle me rase la tempe, laissant une légère égratignure.
Un petit cri de douleur gargouillant m'indique que un coéquipier se situant derrière moi a intercepté le Kunai.
Je déplie mon bras gauche. Lui, tend le bras droit.
Son kunai s'arrête à quelques centimètres de ma gorge, puis recule très lentement. En fait, tout son corps recule. Il est projeté en arrière, au ralenti...
Je peux tout voir, le trou béant dans sa poitrine. Ses yeux qui expriment successivement la surprise -On ne se fait pas embrocher par du sang tout les jours-, puis la colère -apparemment il ne voulait pas mourir aujourd'hui-, puis rien. Ses yeux sont devenus vitreux au milieu de son vol.
L'adrénaline qui est monté à mon cerveau me fait tout ressentir au ralenti. La traînée rouge nous reliant, ma victime et moi, se rétracte et vient former un katana dans ma main gauche.
Je cours droit vers un autre Shinobi, et tout en donnant un coup de sabre à la verticale, j'hurle de toute la force de mes poumons.
Le temps reprend son cours, la tête de mon ennemi roule sur l'herbe humide commençant déjà à abandonner sa teinte naturelle pour en prendre une plus rouge.
Mon cri continu encore, j'ai l'impression que mes cordes vocales vont se déchirer. Finalement, il est absorbé par ceux d'une centaine de gorges. Nous venons de rentrer dans le gros des troupes de Kumo. Dès le premier contact, l'on peut voir des ninja des deux côtés tomber sous les coups de leurs opposants, ou alors être tout simplement piétinés par leur coéquipiers après avoir dérapé sur l'herbe glissante.
Pour ma part je dois luter contre plusieurs jeune shinobis. Ils tombent facilement, fauchés comme les blés par mes deux lames, ayant maintenant la même couleur de rouge sang.
J'avance encore et toujours à travers cette mer humaine, si bien que je me retrouve à plusieurs reprises entourés d'ennemis, mais je suis rapidement rejoins par d'autres coéquipiers, qui face à l'inexpérience de nos adversaires n'ont aucun mal à avancer. Mais cela ne peu durer.
Les bleus du village caché de la foudre laissent place à des Ninja plus expérimentés, apte à diriger et transformer une mêlée meurtrière en un combat rangé plus équilibré.
Je ne peux plus avancer, je ne peux pas reculer, je dois me battre.
Mes assauts redoublent d'ardeur, le sang s'élève dans les airs à chaque fois que mes armes s'abaisse, malheureusement pour moi il ne s'agît pas toujours de celui de mon adversaire. Tout en combattant contre un Juunin de kumo dans un corps à corps enragé j’aperçois du coin de l'oeil quelques fragments de combat. De nombreux coéquipiers meurent, d'autres prélèvent la vie de leurs adversaires. Dans l'ensemble, nous semblons tous nous battre pour un seul et unique objectif. Repousser l'ennemie pour survivre.
Je finis par me débarrasser de mon adversaire en lui envoyant un coup de genoux dans l'entrejambe, une fois à terre, ses coéquipiers se chargent de l'achever en le piétinant. Un autre adversaire lui succède néanmoins, puis un autre et un autre encore. Chacun d'entre eux devaient avoir une famille, des amis, des rêves, peut être voulaient ils même marquer l'histoire un grand coup. Faute de laisser leur marque sur elle, ils la laissèrent sur moi.
Couvert de sang, qui pour une majorité ne m'appartient pas, et malgré mes nombreuses blessures, mon souffle court et le fait que tout mes muscles soient en feu je continu de frapper l'adversaire qui se présente à moi.
Finalement l'évènement attendu arriva.
Une explosion retentit derrière les troupes ennemies, un cri d'alerte monte de leur arrière garde, et c’est bientôt la panique parmi les troupes ennemies.
Les rangs des Kumoriennes s'éclaircissent, les notre poussent donc leur avantage et gagnent du terrain. En quelques minutes, les troupes de ennemies perdent toute organisation, étant complètement débordée par l’attaque surprise venu par l'arrière. Les deux groupes de Shinobi de Kiri et Suna se retrouvent en enfonçant les lignes Konohariennes, coupant ainsi la petite troupe d'invasion en deux.
Le combat rangé fini par laisser place à une multitude de combats par équipe.
J'avance parmi les shinobis, dans le chaos qui s'est installé. Malgré le fait que la victoire leur est acquise ils s'étaient lancés dans un combat des plus confus.
Quelques ninjas de kumo se jettent sur moi, un premier ne réussi qu’à se faire mordre au cou par l'acier de ma lame, un second voit sa poitrine exploser sous l'impact de mon poing gauche, couvert de mon sang. Un troisième réussit presque à m'avoir, sa lame ratant mon coeur de peu. Un Sunarien passant par là le décapite alors que mon adversaire cherche à retirer son arme de mon corps.
J'avance toujours en chancelant. La douleur irradie mon corps. La maladie ne semble n'avoir jamais était aussi présente, cela me pousse à avancer.
D'autres adversaires. Je frappe encore et encore, j'essaye tant bien que mal d'aider un allier que je reconnais comme mon sauveur de tout à l'heure.
Deux de ses trois opposants meurent sous mes coups, malheureusement, le Sunarien est déjà étendu à terre en train de hurler, tentant de retenir ses tripes dans son ventre.
Dans un état second, je passe me lame à travers son coeur.
-Crois moi, tu vas avoir moins mal après ça.-
Je me tourne vers le troisième homme, qui a disparu, tout comme la douleur qui lacérait mon bras gauche. En fait, même mon bras gauche a disparu.
Je ne comprends pas, mais je me doute que ces trois disparitions sont liées. Cependant, ce n'est pas le moment de m'occuper de cela.
Là-bas, cette femme, elle a besoin de moi.
Si le champ de bataille devait être comparé à l'obscurité, alors parmi cette noirceur composée de hurlements, de sang et de douleurs, l'image de la seule femme que mon coeur m'ai jamais permis d'aimer, en train de mourir, une lame dépassant de sa gorge, était tel un soleil apparaissant subitement au milieu de tout cette obscurité, brûlant mes yeux, chauffant mes orbite à blanc et réduisant mon esprit à néant.
Un hurlement désarticulé sort de ma gorge, deux voix semblent mêlées dans ce cri, comme si mon coeur et mon esprit qui pourtant ne sont jamais du même avis s'étaient mit d'accords sur l'atrocité de ce que je voyais.
Je veux courir, la venger, détruire ces êtres qui ne semblent pas se rendre compte de l'horreur de cet acte...
Mais un troisième bras me pousse au milieu de la poitrine. Un bras étrange car légèrement courbé, ne possédant aucune articulation est étant composé d'acier. Bientôt, deux autre plus petit sortent eux aussi de ma poitrine.
Le sol décide alors de se jeter sur moi, tandis que mes bras nouvellement acquis se retirent, laissant des trous là où ils étaient sortis.

"Tiens, je meurs..."

Il fut heureux d'avoir éclaircis ce mystère, voila pourquoi une partie de son corps ne répondait plus à ses appelles.
Il fut heureux aussi d'éclaircir un autre mystère. Si son bras gauche ne le faisait plus souffrir, c'est parce qu'il était parti en voyage un peu plus loin.
Sans doute que l'homme en noir qu'il avait omis de surveiller y était pour quelque chose.
Il tendit son bras droit vers la silhouette blanche, virant peu à peu au rouge, qui se trouvait quelques mètres plus loin.

"Ma...
MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !"
.

Il se réveilla en hurlant ce mot, en nage et le bandage de son bras gauche devenu totalement rouge.
Liori Satsubatsu était encore perdu dans son cauchemar, l'un des derniers souvenirs que lui avaient légué ses parents.
Seule une voix apaisante pus le sortir de son état, et lui permettre d'essayer ses larmes.

"Liori... Nous sommes encore là."

"Je sais mère... Mais j'ai encore vu cette scène atroce...
A chaque fois j'ai l'impression de revivre ce jour, lorsque j'ai appris que..."


Papa et Maman sont... :
...Morts ?
Liori a 5 ans quand on lui annonce cela. En général pour les enfants normaux de cet âge, la notion de mort est encore abstraite, ou est un sujet tabou par sa famille.
Seulement, Liori n'est ni un garçon normal, et ne vit pas dans une famille normal. Dans sa famille, la mort est un sujet bien connu, personne ne peu ignorer le sens de ce mot, même à son plus jeune âge.
Seulement, ce n'est pas pour cette raison qu'on en devient insensible.
Les hommes vêtus de noir annonce le décès des parents au Satsubatsu assurant la garde de Liori durant l'absence de ses tuteurs légaux ; c'est à dire les deux cadavres que viennent des nommer les deux messagers, qui seraient mort au combat, en défendant la grandeur de leur pays.
Quoi de plus normal pour des ninjas ?

Pour Liori ce n'était pas normal.
Morts, ils sont morts. Mais peut être que mort ne signifie pas forcément ce que Liori pense que cela signifie. Vite il réfléchi, la définition de mort, quelque chose qui permette d'identifier la signification de ce mot...

"Merde, pourquoi..."

Il ne se trompait pas sur le sens de ce mot.
Il ne reverrait plus jamais ses parents.
Des pleurs et des cris de désespoirs retentirent la nuit qui suivi. Mais personne n’y prêta attention.


Dernière édition par Liori Satsubatsu le Jeu 19 Juin - 0:29, édité 3 fois
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Liori Satsubatsu
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyDim 9 Mar - 23:36

… Mais ils restent à mes côtés :
Des cris et des pleurs retentissent dans la nuit. De nombreuse personne se précipitent vers la chambre d’où ils sont issues.
Liori a 6 ans quand cela ce produit, et il est le centre d’intérêt de toutes ces personnes. Il ne comprend toujours pas ce qu’il lui arrive. Ses parents sont morts, il s’est sentit abandonné par tous. Maintenant, depuis quelques mois son bras gauche lui fait mal et voila que tout le monde s’occupe de lui. Les adultes lui semblent si bizarres maintenant, surtout quand ses parents ne sont plus là pour lui expliquer.
La douleur est insoutenable, il hurle à nouveau à s’en déchirer les cordes vocales, il aimerait se débattre mais il est attaché à son lit, il voudrait s’échapper des liens qui l’empêche de saisir son bras gauche, mais des mains ferme le maintiennent en place. Des voix et des mouvements surgissent de chaque côté de son lit. -En fait, ce n’est même plus son lit. Il a était placé sans qu’on ne lui en explique la raison dans une sorte de maison hôpital où cohabite Satsubatsu et médecins Himari- Il aperçoit des silhouettes à travers ses larmes mais il n’en reconnaît aucune. Il n’arrive plus à crier, sa gorge lui fait presque aussi mal que son bras. En fait, il sent à peine son bras mais il a conscience de la douleur qui y réside. D’ailleurs, il hésite à dire si la masse rouge qu’il aperçoit sur sa gauche et bien son bras, ou autre chose.
Quelqu’un soulève délicatement cette chose, et ça tire sur son épaule.
C’est bien son bras…
Quelqu’un lui oblige à tourner la tête et à ouvrir la bouche. On lui fait avaler une liquide qui lui brûle et humidifie sa gorge, il tousse un peu puis il se rend compte qu’on la lâché. Pourtant il n’arrive toujours pas à bouger. Son corps est lourd, sa tête aussi…
Il sent quelque chose de froids contre son corps. Les draps se sont gorgés d’un liquide rouge, collant.
Il trouve que cette texture est agréable et elle lui parait douce et rafraîchissante contre sa peau.
Il sombre dans un profond sommeil en se disant qu’il ne quitterait ce lit pour rien au monde…

Il ne resterait ici pour rien au monde !
Il ignorait où il était, il ignorait où se trouvait cet endroit, il ignorait tout de ce lieu, mais il ne voulait absolument pas y rester. Tout était frappé par la lumière. Cette lumière le transperçait, le brûlait, et lui inspirait une terrible douleur issue de la tristesse.
Cette lumière d’une blancheur inouïe, ce blanc qui symbolise le deuil pour son clan. Ce blanc, cette lumière qui est le pire prédateur du monde. Cette horreur qui brûle les chair, empêche le repos en s’imposant à travers les paupières closes. Ce lieu est un enfer… L’enfer pour les Satsubatsu.
"Liori... Mon fils."
L’enfant tourna la tête vers la voix, et alors il hurla.


J’étais un si gentil :
Lorsque que Liori était avec ses parents, il adorait lorsqu’il se baladait avec eux. Les connaissances de ses parents qu’ils croisaient disaient toujours de lui qu’il avait l’air d’être un gentil garçon, et ses parents le regardaient amoureusement à chaque fois.
Oui. Quand il était petit, il était un gentil garçon, aimant ses parents, et prêt à tout pour défendre leur nom.
Quand il était petit…
Mais l’enfant a grandit.

Liori sourit lorsqu’il entendit un craquement alors que son poing gauche venait de rencontrer le nez du garçon lui faisant face. La tête du gamin parti en arrière, et bientôt tout son corps suit le mouvement pour finalement s’écraser à un mètre du Satsubatsu. Ce dernier constata avec plaisir que le nez de celui qu’il venait de frapper était cassé et qu’un flot abondant de sang en coulait. En revanche une douleur dans la main lui indiqua qu’un de ses doigts s’était aussi cassé.
Ravalant les larmes qui lui montaient aux yeux à cause de la douleur, à peine pire que lors de son coup de poing, il se tourna vers les deux acolytes de son ancien adversaire et pointa son bras gauche vers eux. Les deux gamins reculèrent devant le mouvement, d’autant plus que le bras qui les avait autant amusé à cause des bandages qui le recouvraient en totalité était maintenant trempé de sang.

"Alors, vous en voulez vous aussi !"

Cette bagarre, qui n’était pas sa première depuis la mort de ses parents, il y a maintenant deux ans, avait commencé par quelques plaisanteries douteuses sur l’étrange bras gauche de Liori.
Il faut dire qu’un garçon de 8 ans s’obstinant à écrire de sa main gauche, alors que cela lui arrachait parfois des larmes amusait les autres enfants de sa classe, plutôt que de les impressionner. Et comme en plus de tenir tête au professeur lorsqu’il essayait de lui « corriger ce défaut de naissance » et que certains élèves l’avaient surpris à parler seul, il était devenu l’attraction de la classe, et la majorité des garçons de sa classe se moquaient de lui. « La joie de l’éducation primaire », c’était comme ça qu’était appelé ce phénomène par son tuteur légal.
Et c’est donc à la sorti des cours qu’il fut suivit par le groupe de trois, qui se moquait copieusement de lui dans le cadre d’un test très scientifique, déterminer si c’était bien une « chialeuse ». Dès que le groupe avait commencé à le suivre, Liori avait serré les poings. Lorsqu’ils commencèrent à se moquer de lui il avait dû faire un gros effort pour penser à autre chose.
Mais lorsque qu’une phrase ayant de toute évidence un sens insultant dirigé vers sa mère fut prononcé par le chef du groupe, il lui sauta à la gorge et ils allèrent rouler au milieu de la rue déserte qu’ils venaient d’emprunter, puis une fois relevé, Liori lui avait brisé le nez.
Depuis la mort de ses parents, Liori en avait après le monde entier. Il en voulait à tous les survivants du raid Kiriens qui avaient coûté la vie à ses parents, il en voulait au Mizukage pour ça, il en voulait à Konoha. Mais par-dessus tout, il s’en voulait. Il s’en voulait d’autant plus que depuis que ses parents étaient revenus auprès de lui, il ne pouvait rien faire pour les aider à supporter la souffrance qu’ils éprouvaient et que Liori avait accepté de ressentir à leur côté.
Au moins, il pouvait défendre leur mémoire et leur nom.

C’est pourquoi il voulu se jeter sur l’un des deux camarades du « nez brisé », qui avait déjà commencé à s’enfuir.

"Liori, ne fait pas ça !"

"Mais, maman... Ils ont osé…"

"Cela n’a pas d’importance, si tu continus t’as punition sera doublé, et je ne veux pas que tu souffres inutilement."

"Maman..."

Abandonnant le gosse au nez brisé L’enfant termina le chemin jusqu’à la demeure Satsubatsu.
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Liori Satsubatsu
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyJeu 10 Avr - 16:40

Note de Geki Satsubatsu :
Année 17 du renouveau.

« Quelque soit la puissance d’un shinobi, il sera toujours confronté à des défis lui demandant de ce surpasser. Cela est vrai dans les combats, dans les missions ou même à l’entraînement.
Actuellement, le défi le plus difficile auquel je faire due faire face est me maintenir en vie…
Malgré les problèmes médicaux dont j’ai hérité via mon clan, cela ne m’a jamais posé de vrai problème. J’ai, en toute modestie, un talent certains dans l’art du combat, aussi bien le ninjutsu que le kenjutsu.
Néanmoins, je suis tombé récemment sur un adversaire de taille…
Si quelqu’un pose les yeux sur ces lignes, qu’il sache une chose.
Il ne faut jamais se faire repérer par une femme lorsque l’on teste nos capacités de camouflages dans le bain réservé aux dames, aux sources thermales.
Cela peut… » (Le texte s’interromps brutalement).



Flot de haine :
Année 37 du renouveau

Liori était assis dans une des cours intérieur de la demeure Satsubatsu. Plongé dans la lecture d’un petit livret noir, il ne faisait plus attention au monde extérieur. Il était en communion avec les pensées de son père –qui parfois lui échappées- au moyen du petit carnet. Cet ouvrage à la couverture noir était l’héritage que lui laissait son père.

Liori l’avait retrouvé quelques jours après le retour de ses parents. Sur les conseils de sa mère il était allé fouiller dans un petit coffret dans la chambre de ses défunts parents, et avait soulever une des lattes cacher sous leur futon. Il y avait trouvé une petite clé permettant d’ouvrir un petit coffret de bois noir.
A l’intérieur il avait trouvé quelques « trésors » appartenant à ses parents. Une boucle d’oreille qu’il portait maintenant à l’oreille gauche, une petite paire de lunette noire, et le carnet qu’il tenait entre ces mains.
Liori fut heureux d’avoir découvert un lien avec les pensées de son père.
Si sa mère lui était revenue au moyen du sacrifice de son bras gauche, une preuve d’amour envers ses parents. Son père n’avait pas pu le rejoindre, et il son être ne résidait qu’au travers de son arme et de ce carnet.

Malheureusement, le monde extérieur a ses contraintes et réclame beaucoup d’attention.

Liori sut qu’il allait avoir mal avant de sentir le coup l’atteindre. Une sorte de pressentiment…
Un bokken s’abats sur son crâne, le propulsant à moitié à terre, et le faisant lâcher son livre.

[Kaïz'er] – Alors Liori, si tu passe ton temps à rêver tu ne deviendras jamais un vrai guerrier !

Liori se relève tant bien que mal, ayant l’impression qu’une dizaine de galaxie se sont données rendez-vous devant ses yeux. Il se met à genoux dans la boue et ramasse son précieux livret, à peine entaché. Tout en le glissant dans la veste de son kimono blanc il observe son agresseur.
Kaïz’er, un Satsubatsu de petite taille, il avait la tenu habituelle des Satsubatsu, le pantalon noir bordé de rouge, ainsi que la veste. Même si Liori le voyait de face, il savait que dans le dos de sa veste était cousu son nom. Autre detail, il portait aussi un brassard au bras gauche, portant les symboles du clan.
Cet homme était devenu le tuteur légal de Liori après la mort de ses parents.

[Liori] – Bien sur que non ! Tu m’auras déjà défoncer le crâne avant, abruti !

Cette remarque lui valu en coup de pied dans le ventre, qui expulsa tout l’air des poumons de Liori et l’envoya à nouveau s’allonger dans le boue.

[Kaïz’er] – Fait attention à ce que tu dis. (des bruits de sucions, il marche vers Liori) Tu risquerais de manquer de respect envers tes années. Compris petite merde ?

Liori eut tout loisir d’observer le visage le visage de son maître. Le bokken négligemment posé sur son épaule, ce dernier se pencha au dessus de lui pour le regarder dans les yeux.
Son visage était dur, ses yeux marron semblaient foudroyer tout ce qu’ils voyaient, et des poches s’étaient formées en dessous. Il avait aussi une moustache, extrêmement fournis étant donné sa petitesse. Le dernier point était ses cheveux. Bien qu’atteins de la maladie, ses cheveux étaient restés noirs. Il avait une raie ridicule et ramené une partie de ses cheveux vers la gauche.

[Liori] – [color:0fd8=blueT’as toujours pas viré la merde qui est sur ton crâne ?[/color]

Un nouveau coup de pied. Se tordant de douleur, Liori n’amorça aucun mouvement pour rattraper le bokken que lui lançait Kaïz’er.

[Kaïz’er] – [color=indigo]C’est bien, tu as toujours de la colère en toi.
C’est le nerf du combat tu sais.

Pas de réponse.

[Kaïz’er] – Tu sais, tu me fais penser à notre village.
Il est mou, faible. Il ne s’est remis sur un chemin à peu prêt acceptable, mais pour combien de temps ? Quand retomberons nous dans la déchéance ?
Il faut un chef solide à la tête de ce village, quelqu’un pour prendre le relais quand le Mizukage perdra ses capacités… Quelqu’un pour débarrasser le monde de la pourriture qui l’a envahis !


[Liori] – *Mère, combien de temps devrais-je encore le supporter ?

Autant qu’il te le faudra pour devenir fort…

[Liori] – *Cela prendra t-il beaucoup de temps ?*

Encore un coup, visiblement, son éducateur s’était lassé de parler seul.

[Kaïz’er] – Encore cet insolence !
Mais à quoi pensais tu ? Laisse moi deviné… Les jours heureux que tu passais avec tes bons à rien de parents ?
(Les poings de Liori se serrèrent) Sans doute pensais tu as ton père… Un bon à rien, incapable du moindre coup d’éclat en combat. Aucun style, aucune puissance… Il était la honte du clan sans aucun doute ! (les dents de Liori grincèrent) Et que dire de ta mère… Cette idiote qui le suivait aveuglement… Elle a connu la fin qu’elle méritait cette catin.

Liori poussa un hurlement et se rua droit sur Kaïz’er, laissant le bokken qui lui était destiner gire dans la boue. Il fut accueilli par un sourire moqueur et un coup de sabre en bois sur le sommet du crâne. Liori fut stoppé net dans son élan, et commença à chanceler. Mais son adversaire ne lui laissa pas le loisir de s’effondrer au sol et enchaîna par un coup vicieux dans les cotes.
Peu à peu, Liori sombra dans l’inconscient.

Ses parents lui manquaient de plus en plus…
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyJeu 10 Avr - 16:42

Résurrection :
Année 38 du renouveau.

Son tuteur s’était absenté pour plusieurs mois.
Liori se trouvait donc contraint d’effectuer une liste d’exercice physique concocté par Kaïz’er.
La dîtes liste se retrouva rapidement éparpillé dans une flaque d’eau. Liori comptait profiter des moments de liberté qu’il possédait, et sur les conseils de sa mère se rendit à la bibliothèque du clan.
C’était la première fois qu’il y mettait les pieds, et il dut avouer que cela l’avait impressionnée. Il n’avait aucune idée de la taille de la pièce, mais il savait qu’elle était suffisamment grande pour abriter plusieurs dizaines, voir vingtaine d’étagères surchargées d’ouvrages Satsubatsu plus ou moins récents.

L’enfant de dix ans se glissa entre les étagères, la tête penchée pour lire les titres des livres.
Parfois il promenait sa main frôlant les couverture et saisissant un des ouvrages.
Finalement, et sur les conseils de la voix de sa mère, il vint s’asseoir à une des tables se situant parmi les étagères. Il y posa une dizaine de livres et commença à lire le premier. Les mémoires d’un ancien Satsubatsu de la branche médicale qui racontait toute ses observations concernant leur maladie.
Le texte était assez compliqué, du moins pour le garçon de 10 ans, et il passa à un suivant.
C’était encore un récit d’un médecin Satsubatsu, qui parlait des tentatives de guérison de leur don au fil des âges, et des raisons de leur échec.
Le texte n’apprenait rien de nouveau au jeune Satsubatsu, et lui donnait mal au crâne.
Il passa au suivant, encore écrit de la main d’un médecin Satsubatsu.

[Liori] – Mère, pourquoi me faire lire tout ça ?

Continu, tu comprendras…

Guère Satisfait de cette réponse, mais ne voulant pas aller à l’encontre des paroles de sa mère, il obtempéra.
Les livres s’accumulaient sur la table tandis et les yeux du Satsubatsu faiblissaient.
Le sommeil lui sauta dessus, comme un chat sur une souris. Et de la même manière, il s’amusa à tourmenter l’enfant.


La guerre a lieu entre les villages ninja de Kiri no kuni et Kumo no kuni.
C’est pour raison, et à cause du bandeau qu’il porte, qu’un gamin meurt la gorge transpercée par mon sabre… Pas le temps pour s’apitoyer.
Je dégage ma lame en décapitant à moitié le ninja de Kumo, et je bloque un coup venant d’un ennemi.


J’entends mon coéquipier me supplier de me relever. J’essaye de lui répondre mais lorsque j’ouvre ma bouche je vomis. La boue prend une teinte rougeâtre, tandis que je serre les dents pour ne pas hurler.



Quelque chose de froids pénètre mon dos. Je pousse un grognement et commence à ramper vers elle. Sa tête est tournée vers moi.
(Maman) Ses yeux me fixe sans me voir.
J’hurle à nouveau, et trois autres lames mettent fin à ma vie.



[Liori] – Maman !

L’enfant se réveille en hurlant. Encore un cauchemar.
Il tremble, de la sueur froide lui coule dans le dos. Il a mal. Son bras gauche le brûle.
Il serre son poignet gauche de sa main droite. Il grogne, réprime d’autres hurlements.
Sa main droite lâche son poignet. Il fouille dans la veste de son kimono, sa main en sort une petite bourse fermée par un fil. Son bras gauche refuse de répondre. La douleur l’engourdi, ses doigts lutte face au nœud. Finalement, il se défait. Liori renverse le contenu sur un des livres ouvert qu’il avait commencé à lire. Des petites boulettes vertes, visiblement faite à partir de plante, se retrouvent éparpillé un peu partout. Il en prend une et l’avale, s’étranglant à moitié.
Il se raidit.
Puis finalement, se détend, il se sent fatigué et se rassoit.
Les bandages de son bras gauche sont devenus rouges et poisseux de sang. Sang qui s’écoule le long de son bras pour former une flaque sur le sol autrefois propre de la bibliothèque.

Liori était dans un état second. L’effet de la drogue et de la crise qu’il venait de subir.
Il balançait sa chaise, d’avant en arrière, un sourire béat au visage.
Il était plongé dans ses anciens souvenirs.
Il se revoyait avec ses parents. Lors de repas, de promenade, ou assistant à un kata au sabre de son père.
Plus il se souvenait, plus il se balançait. Et finalement, sa chaise chuta, l’emportant au passage. Il senti le bois dur d’une des étagères lui cogner le crâne. Cela le sorti de son état, et il eut le temps de se poser deux questions. Pourquoi était il par terre… Et pourquoi cette étagère était en train de lui tomber dessus ?
Il n’eut que le temps de lever les bras pour se protéger. L’étagère fut stoppée dans sa chute par une autre, mais tout le contenu se déversa sur Liori.
Des dizaine d’ouvrages lui tombèrent dessus, il eut le souffle coupé, mais il fut heureux d’avoir développer un certaine résistance au choc avec l’enseignement de son tuteur.
Quand l’avalanche s’arrêta, Liori n’osa pas bouger, de peur qu’autre chose lui tombe dessus. Il attendit quelques minutes, mais rien ne se passa. Il se releva donc, et pesta copieusement contre les « écrivains débiles qui compense leur manque physique par le poids de leur bouquin ». Alors qu’il allait sortir, pour ne pas se faire découvrir à une heure tardive de la nuit au milieu de ce bordel, Liori fut attiré par un texte.
C’était une référence aux cultures des autres pays, et notamment aux techniques médicales.

« … Si cela ne rentre pas forcément dans le domaine médical, j’ai entendu des rumeurs concernant une technique interdite aussi horrible qu’intéressante.
La résurrection partielle d’un être humain semblerait possible au moyen de cette technique.
Elle consisterait à ramener dans notre monde un défunt sous l’apparence qu’il avait avant la mort. Le défunt ramené dans notre monde, au moyen de ses cendres et d’un sacrifice humain, conserverait ses connaissances d’origine… »

Liori n’eut pas le temps de tout lire, des bruits de pas dans le couloir menant à cette pièce lui indiquèrent qu’il allait avoir des problèmes. Il déchira la page qu’il l’intéressait et la cacha dans son kimono.
La porte s’ouvrit.
Il avait des problèmes.



5 ans plus tard :
Année 42 du renouveau

Un adolescent vêtu de noir range des photos et se prépare.
Il porte la tenu Satsubatsu, Pantalon noir bordé de rouge, et veste sur le même modèle. Dans son dos est cousu en rouge le mot « sang » en japonais. Son bras gauche est recouvert de bandage, il porte un gant à la main droite, qui lui remonte au tiers du poignet et laisse ses doigts à l’air libre.
Il a les cheveux blancs, formant plusieurs mèches, lui donnant un air décoiffé.
Ses yeux bleu sont à moitié caché par des petites lunettes noires, sans branche, qu’il porte au bout de sont nez. Et pour compléter, un petit anneau d’argent pendouillé à son oreille gauche.
Un long katana dans un fourreau métallique noir est visible à son côté droit.

Liori Satsubatsu se dirigea vers la porte de sa chambre, mais il se retourna avant de l’ouvrir et alla dans un des coins de la pièce, où se trouvait une petite table sur laquelle trônait une tablette funéraire et une perruque.
Liori souria. Il se souviendrait toujours du jour ou son tuteur lui était revenu.
C’était il y a un an, lors de la guerre face à Suna.
Kaïz’er avait était envoyé au front pour les besoins de la guerre. Il en était revenu dès sa première mission. Du moins, seul son bien le plus précieux était revenu.


Le chef était venu voir Liori alors que ce dernier était en train de s’exercer au maniement du sabre –Il avait acquis les bases, mais n’avait pas encore pu vérifier s’il avait un réel potentiel ou non.

[Jikkei’ji] – Liori Satsubatsu… J’ai une bien triste nouvelle à t’annoncer…
Ton tuteur, Kaïz’er Satsubatsu, est mort au combat la semaine précédente…


[Liori] – Oh… Comment est-il mort ?

[Jikkei’ji] - Lors d’une attaque sur un campement ennemie…
Les pertes furent terribles pour nous… Les chiffres parlent d’une victime…
Ecoute, je sais que tu adorais cet homme… Il était un exemple pour nous tous.
Je sais que ça ne diminuera pas énormément ton chagrin mais… Voici le dernier souvenir qu’il voulait –j’en suis sur- te laisser…
Sa moumoute.


Il y eut un instant de flottement, Liori dévisageait son chef (même si à part des bandages, y n’y avait pas grand-chose à voir), puis toutes les émotions qu’il semblait contenir depuis l’annonce de cette mort firent surface.
Un rire sonore retentit dans la demeure du clan Satsubatsu, bientôt rejoins par un deuxième.
Lorsque Liori et le dirigeant du clan eurent calmé leur fou rire, Liori s’essuya une larme –uniquement dû au rire- et répondit.

[Liori] – Tu n’imagines pas combien je souhaité entendre ça depuis que tu me l’as collé en instructeur.

Le chef lui fit signe, tout en continuant à rire, d’aller se recueillir seul. Au passage il lui donna la perruque et lui dit de dresser une tablette funéraire pour respecter la mémoire du bon maitre qu’il avait était.
Cette remarque avait de nouveau fait éclater de rire Liori.


Liori adressa donc ses respects matinaux à son ancien maître.

[Liori] – Salut vieux con. J’espère que tu t’éclates bien, quelque soit l’enfer où tu te trouves. Comme chaque jour, je viens te remercier pour l’immense cadeau que tu m’as fait en allant te suicider au cours d’une mission.
Ah, au fait, je vais aller m’inscrire à l’académie ninja aujourd’hui…


Il ébouriffa la perruque, puis sorti de sa chambre en sifflotant.
Cinq ans avaient passés depuis sa découverte dans la bibliothèque, et depuis il avait radicalement changé. Il avait fait son deuil et s’était mit à porter le noir des Satsubatsu. De plus il avait compris que sa haine envers le monde entier ne le mènerait à rien.
Il savait qu’il devait devenir puissant pour ramener ses parents, et devenir un vrai ninja était déjà une des étapes à franchir.
C’était pourquoi il avait décidé de suivre les « cours » de Kaïz’er, même s’il n’avait pas appris grand-chose de ce dégénéré mental, il avait due s’en contenter.
C’est pourquoi il s’était décidé à s’inscrire à l’académie ninja. (en réalité l’aurait fait plus tôt, mais son tuteur légal, Kaïz’er l’en empêchait).

C’est donc d’un pas léger qu’il se dirigeait vers l’académie.

[Liori] – *Papa… Maman… Je vous sauverais !*
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Yuriko Yuichi
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyLun 9 Juin - 18:09

Alors, alors, tout d'abord on échappe pas au portrait type de l'orphelin, mais au vu du côté macabre du personnage et de son héritage, je dirais presque que l'anormalité aurait été que ce ne soit pas le cas ^^ Je dois avouer que j'ai quand même eu du mal à analyser si la mère était bel et bien morte. Mais si j'ai bien compris Liori entend des voix, c'est ça ? Et il les voit comme celles de sa mère ? Enfin, peu importe, ça me gênes pas (si c'est ça).

Par contre, j'ai des problèmes avec les dates :
- La guerre Konoha, Kiri VS Suna a duré 6 mois .
- La guerre Konoha VS Kiri a duré 3 ans.
- La domination konohaienne a pour l'instant duré 3 ans.
Donc Liori avait minimum 6 ans et demi quand elle a commencé. Seulement il apprend la mort de ses parents a cinq ans, donc ça titille à ce niveau là pour l'instant. Je ne te demande pas de tous changer, mais modifie au moins ça. Soit en changeant l'âge : Apparemment, le combat où ses parents sont mort opposait Konoha contre Kiri, Liori avait donc entre 7 et 10 ans.
Soit en changeant l'adversaire Konoha par Kumo ou Iwa dont on n'a pas encore fixé d'altercations.

Pour ce qui est des fautes qui perturbait higuran, moi, je n'en voit plus tant que ça. Et la forme, le fond et la longueur me parait pas mal, donc si tu me changes ça, je te valide ^^
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Liori Satsubatsu
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyJeu 19 Juin - 0:32

Voila, j'ai supprimé les konohariens pour les remplacer par des kumoriens.

Et concernant les voix, c'est bien cela. Il pense entendre la voix de sa mère. (enfin, si ça se trouve c'est vraiment ça voix. Le RP nous le dira nan ? =p).

Puis, si Liori est orphelin, il n'est pas seul au monde. Il reste une grande partie de clan Satsubatsu !
Du moins en théorie. D'ailleurs, je devrais rajouter un nouveau paragraphe pour le clan, vu le nouveau BG du forum.
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Yuriko Yuichi
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyJeu 19 Juin - 0:48

Ca y est, t'es bleu ! Personne n'est parfait, mais au moins t'es validé. Bon jeu ^^
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Higuran Kolitsu
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MessageSujet: Re: Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé]   Etudiant - Liori Satsubatsu [Validé] EmptyMer 2 Juil - 0:24

Validé !

Pour ceux qui auraient envie de rire, sachez que je l'ai lu avant de parler poster.

Félicitations. santa
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