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 Etudiante - Yuriko Yuichi [Validé]

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Yuriko Yuichi
Etudiante
Yuriko Yuichi


Nombre de messages : 343
Age : 38
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Localisation : Konoha
Loisir RP : Se plaindre, provoquer, tromper... et composer des haikus.
Date d'inscription : 09/03/2007

Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] Empty
MessageSujet: Etudiante - Yuriko Yuichi [Validé]   Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] EmptySam 10 Mar - 23:40

Nom : Yuichi
Prénom : Yuriko
Surnom : Yuri
Sexe : Féminin
Age : 13 ans
Clan : Yuichi
Taille : 1m60
Poids : 45 kg
Groupe sanguin : B
Grade : Etudiante

_Portrait :

Avec ses 1m60, Yuri a hérité d’une taille plutôt grande pour son âge, mais c’est un handicap qu’elle porte avec un certain avantage. En effet, la jeune fille est hautaine, voir un peu insolente ; aussi apprécie-t-elle tous les traits qui contribuent à lui donner ce caractère ; à commencer par cette posture droite et fière qui la montre plus rude qu’elle ne l'est vraiment. Mais ce sont les expressions de son visage qui la rende avant tout si réfractaire : sa bouche quand elle n’est pas fermée, est toujours tiraillée d'un étrange rictus moqueur ; ses yeux sont toujours ternes et détaché, et un simple détournement du regard suffit à lancer une vague de mépris à votre ressentiment ; enfin ses sourcils, toujours dressé dans une pointe d’interrogation, semblent douter du potentiel de chacun, et il n'est pas rare alors que les gens ne s'en sentent offensés. Ainsi donne-t-elle l’impression de ne croire et de n’obéir à personne ; ce qui est un peu vrai en fait. Elle aime se montrer libre et surtout indomptable. Tout va pour le mieux, tant qu’elle déçoit que ce soit amis, famille, ou maître, et c’est d’autant plus vexant pour eux qu’elle réussit sans leurs aides. Pour ce qui est de ses aptitudes physiques, elle n’aime, ni n’est spécialement à l’aise dans le combat au corps à corps, mais ses mauvaises fréquentations, et ses bagarres et querelles de jeune enfant lui ont façonné une musculature non négligeable pour son âge. Sa force, elle ne s’en sert néanmoins que pour intimider, car elle préfère largement la joute verbale au combat de rue.

Citation :
Année 03 du Quater Age - Prélude à l’académie.


Yuriko se réveilla brusquement. Il faisait encore noire dans la chambre, mais son père était là debout ; un jutsu katon dans une main, illuminant la pièce tel une chandelle, pendant que l’autre donnait de légers coups sur la porte déjà ouverte.

- « Yuri ! C’est l’heure… Ta mère est déjà en train de préparer le petit déjeuner.
Même ta petite sœur et debout. Tu vas lui donner une mauvaise image de shinobi à te lever toujours si tard.
»

- « Ouais, ouais. », décocha t’elle entre deux bâillements.

Encore secouée et à moitié endormie, c’est péniblement qu’elle se lève de son lieu de repos avant de s’engager vers le chemin qui la mènera à la salle de bain. Yuriko ne s’y dirige pas pour prendre une douche. Peu soucieuse de son apparence, elle se contentera comme chaque matin de s’asperger la figure…


A sa mine déphasée, elle reste un temps, figée devant la silhouette qu’elle aperçoit à travers les reflets du miroir. Un minois, celui d’une jeune fille qui pourrait être belle si seulement elle ne s’octroyait pas d’un regard si morne et si vide. Sa chevelure ébouriffée aborde également une jolie couleur rougeâtre, caractéristique des membres de sa famille, gâchée par une coupe taillée hasardement de ses mains. Un léger rictus passe alors au coin de ses lèvres. Un sourire quelque peu provocateur…

* Ksh ksh… Tu es sûr que tu veux me faire une tête pareille ?! *

Passant rapidement sa main dans ses cheveux afin de se démêler de ses nœuds les plus récalcitrants, elle s’en va ensuite dans sa chambre en vue d’enfiler ses vêtements du jour.
L’agréable lumière du soleil filtrait maintenant dans la pièce.


* Les battants sont ouverts ?! Père a du les ouvrir…
Que de bordel ! Pff, que je déteste le retour à la réalité.
*

La salle était plutôt longue et large, emplie d’ombres et de demi jour, mais l’aspect désordonné ne laissait que peu le loisir d’en profiter. A l’extrême opposé, sa couche, au sol, était défais et affichait le sommeil agité dont Yuriko pouvait faire preuve habituellement… A la gauche de celle ci était installé une table basse, son bureau, qui semblait répandre tout du long, un amas de pots d’encres et de paperasse sur lesquelles on pouvait lire sa belle écriture et sa passion pour les haiku. Des kunais traînaient aussi par là. Pas vraiment à leur place, certain étaient même plantés dans le bois gâté. S’avançant, puis se baissant, Yuriko en saisit un et le palpa un instant ; songeuse, elle le faisait même tournoyer maintenant au creux de sa main. Puis, comme sortit d’une chimère, le visage veiné, elle décocha son kunai dans ce qui paraissait être sa cible habituel…

- « Et voilà ! Deux points de plus. », articula t’elle sans grande conviction

La lame s’était plantée à travers une pile d’images, une pile de visages pour être précis, perforées de part en part, et dont même ses parents faisait partis. Rien de menaçant, c’était sa manière à elle de se libérer de sa frustration…


- « Yuri ! C’est déjà 6 heures et demi… »
* Pouah !
C’est quoi ça ?! Ils ne vont tout de même pas m’obliger à porter ça dès le premier jour.
*

Il s’agissait là d’un long kimono bien plié et posé au centre de la pièce ; rouge et noir, des couleurs sobres, car il ne serait jamais venu à Yuri de porter un bout de tissu pompeux ; ses parents ne la connaissaient que trop bien. Les couleurs n’en était pas moins chatoyantes, parsemées d’affiquets en tout genre ; et du col, on pouvait voir ressortir un nœud grisâtre, mais non moins élégant, qui laissait flotter à la verticale deux longs rubans jaune tout aussi théâtrale.

- « Yuri… ?! »

- « Ouais, ouais, j’arrive. »

* Tenue ancestrale, hein ! Et bien…
Je suppose qu’à partir d’aujourd’hui, je devrais laisser tomber le survêt.
*

Citation :
Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] A48995Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] 03d727

_Projet pour l’avenir : « Je réussirais bien ma vie pour mieux décevoir ceux qui attendent tant de moi ». Telles seront les paroles de Yuri si vous vous enquérissez de lui demander son nindo, sa voie de ninja pour l’avenir. Cette envie d’abuser est directement liée à la manière dont la jeune fille a été considérée dans son enfance, aussi je vous laisse le soin de comprendre le personnage au travers de son histoire.


Dernière édition par Yuriko Yuichi le Lun 16 Juin - 18:04, édité 10 fois
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Yuriko Yuichi
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MessageSujet: Re: Etudiante - Yuriko Yuichi [Validé]   Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] EmptyDim 29 Avr - 1:41

_Histoire : De tous les traits caractéristiques de sa lignée, celui qui est le plus marquant chez Yuri, c’est sa fierté ; une fierté qui fait unique n’est pas dirigé envers son clan mais envers sa propre personne. Ainsi elle se révéla être une plaie à l’égard des usages et coutumes de sa famille ! Les mœurs Yuichi imposent aux garçons les plus doués de suivre la voie des shinobis. Les filles, quand à elles, deviennent alors garant de leurs secrets, et sont assignés à une des nombreuses bibliothèques du village. Enfin, les derniers, ne pouvant faire preuves de leurs capacités, sont envoyés dans une des multiples fabriques de fudas de la ville. Yuri appartient donc à la seconde branche, et elle fut durant ses premières années affinée à la prose et la belle écriture. En la présence d’un cousin idolâtré, du fait qu’il ait les conditions pour devenir ninja, la jeune fille se montrera envieuse et capricieuse, et témoignera alors de beaucoup de volonté pour rejoindre la première branche, celle des ninjas. De ce fait, elle tenta à maintes reprises de s’introduire dans les réunions du clan afin d’avoir enfin l’opportunité de convaincre les anciens ; un souhait qui lui sera sans surprise refusé sous les motifs d’impiété, désinvolture et manque de force. Sa voie continua donc comme il lui fut imposé, et à l’âge de neuf ans, il est temps de la parfaire à l’autonomie. On lui laisse alors le soin de composer ses propres écrits. Les choses ne s’arrangeant pas en les passants sous silence, Yuri profitera de ses occasions pour fuir dans les rues et répondre à son envie d’autocratie. Elle se remarquera alors des aptitudes à parler et à convaincre que les autres enfants de son âge n’ont pas. Un signe extérieur de son apprentissage, qui lui vaudront de croire qu’elle vaut mieux que tout le monde. Ainsi de sa parole versatile, elle parviendra à se faire apprécier d’une bande de jeunes aux sangs chauds, et en sera même à la tête après en avoir berné quelques uns. Se faisant, elle s’attirera également un bon nombre d’ennemis qui lui vaudront quelques accrochages et de revenir chez elle la joue boursoufflée et le visage en sang. Bien fier de ses actes, Yuri n’en prétextera néanmoins aucune excuse. Au contraire, ceux sont ses parents qui le feront pour elle, ceux-ci ne voulant attirer la faute de leur déshonneur sur leur famille. Et la jeune fille s’en complaira ; elle s’amusait de ces situations où elle affichait avec un plaisir malsain les anachronismes de leurs histoires. Le comble, c’est qu’elle fut ainsi déchargée de ses fautes, et qu’en pernicieuse, profita de cette absence de vérité pour tromper son entourage. Ainsi elle se révéla aux yeux des anciens d’une force très conséquente pour une fille qui ne s’y été pourtant entraîné, et fut donc autorisé par ce talent inné, le soutien de Kaze et la mort prématuré de son cousin, à entrer exceptionnellement à l’académie sous les regards désemparés de ses parents.

Citation :

Background

A la fin du Prime Age, le rôle joué par les Yuichi dans les grands événements qui conduisirent à l’inclusion de Konoha dans le cercle des grandes puissances éveilla chez eux une fierté plus étendue pour leur propre histoire ; et bon nombre de leurs traditions furent ainsi rassemblés, et consignés par écrits à travers leurs vers, leurs récits et leurs poésies. Ainsi, on pouvait déjà trouvé vers la fin du Tiers Age, plusieurs bibliothèques ; contenant livres d’histoire et archives signées de leurs mains.

A l’origine, cette renommée leur venait de leur don à pratiquer les sorts katons ; leurs faits d’armes étant à l’honneur, leur clan fut ainsi surnommé en ce temps « le clan des flammes ».
Ce fait d’unicité, n’ayant rien d’héréditaire, s’est malheureusement bien vite estompé, et s’est donc propagé aux seins d’autres familles, à commencer par les Uchiwa ; leur volant leur ancienne gloire, leur force et surtout leur fierté…

Nostalgique à leurs jours glorieux, il est depuis de tradition dans leur famille que seuls les plus talentueux de leurs enfants aient droit à suivre la voie des shinobis, afin que jamais la honte ne puisse s’abattre à nouveau sur leurs familles. Une honte qui, ceci dit, n’est comprise que d’eux…


Une vie presque calme dans un environnement plus qu’agité

Yuriko a neuf ans, et elle fait déjà preuve d’une autonomie assez poussée.
Elle est là à squatter dans les endroits les plus calmes que konoha pouvait se payer en tant de guerre : une ruelle déserte, à l’ombre d’une palissade, sur le haut d’un toit ; n’importe où, tant que l’endroit lui permettait d’être discrète et isolé des remous du village. La solitude ne la gênait pas plus que ça, du moins elle ne le semblait pas. Mais ça reste une chose à vérifier, car si sa présence est peu appréciée des jeunes filles de son âge, elle attire étrangement le respect de ses messieurs… et il n’est pas rare depuis quelques temps, qu’elle passe des journées entières en leur compagnie.
Son absence n’est que peu remarquée de sa famille de toute façon. Evidemment… Que pourraient ils attendre d’une kunoichi désinvolte ? Certainement pas rétablir leur honneur perdu.


- « Yuichi ! C’est vrai que Satoru va partir au front… ? »

Comme à chaque fois, Yuri affirmait son indépendance en restant en retrait de la bande à laquelle elle faisait pourtant partie. Elle était alors assise sur un tonneau de bois, dans une des impasses du village et vêtue de tenues sombres, elle ne se faisait ainsi que peu remarquer de sa compagnie pourtant proche d’elle. Même ses cheveux tapes à l’oeil n’étaient que peu visibles, cachés et retenus sous un béret aux tons grisâtres. Celui-ci, bien enfoncé sur son crâne, renfrognait son teint et son regard ; si bien qu’il était difficile de voir si on avait affaire à une fille ou à un garçon. C’était d’ailleurs une des raisons pour laquelle ses amis n’osaient encore l’appeler par son prénom ; un doute qui leur était impossible de combler et ce malgré qu’elle le leur ait déjà avoué ce fait.

- « Pas la peine de faire une tête d’enterrement.
Il se croit juste un peu plus grand parce que son père lui a annoncé qu’il entrerait à l’académie de ninja…
»

Yuriko hocha légèrement les épaules…

- « Tout ce qu’il sait faire, c’est vivre dans ses rêves.
Mais ce n’est qu’un gamin !
»

- « Un gamin ?! Ah ?!
Mais vous avez pourtant le même âge, non ?! Et ça ne doit pas être le seul point commun.
Après tout, vous êtes de la même famille.
»

- « Humph…
C’est juste le petit fils de la mère au frère du fils de ma grand-mère.
Autant dire qu’il y a à peine quelques millilitres de son sang qui coule en moi.
»

- « Au dernière nouvelle, un cousin n’est pas si éloignée que ça. »

Voilà Satoru ; le fameux cousin. Un Yuichi au même titre que Yuriko.
Cheveux rouges donc, et probablement son seul point commun avec elle ; car Satoru était vêtu d’un large kimono blanc en contraste avec l’allure pouilleux de Yuriko. Ca faisait de lui un cas un part dans une allée aussi misérable que celle ci, surtout par temps de guerre…


- « A ce que je voie, tu cherches toujours à placer une pseudo rivalité entre nous.
Tu te sens si inférieur que ça pour provoquer des querelles aussi absurdes.
»

- « Qu’est ce que tu racontes ? »
Répliqua sèchement Yuriko, laissant paraître un regard morne à l’adresse de son cousin…

- « Tu sais bien…
Tu me jalouses depuis ta naissance.
Depuis que tu sais que jamais tu n’auras toi aussi les capacités de devenir ninja…
»

- « On a beau avoir le même âge, je suis né tout du même avant toi. », dit t’elle nonchalante

- « Et donc… ? Qu’est ce que ça a à voir là dedans ? »

Yuriko hocha les épaules comme pour souligner une certaine aberration…

- « Et donc je ne peux pas te jalouser depuis ma naissance. Enfin…
Je perds probablement mon temps à parler logique avec quelqu’un qui jure que de par les mots de son père.
»

Satoru commençait à virer au rouge ; si il y avait bien une chose qui l’insupportait, c’est qu’on le rende idiot aux yeux des autres. Un regard en coin, et voilà la jeune Yuri satisfait de ce qu’elle avait provoqué…

- « Ksh ksh ksh… Pas besoin d’être un hyuga pour lire en toi. Tu te prétends ninja alors qu’il te reste encore quatre ans avant de pouvoir te présenter à l’académie. Qu’est ce donc si ce n’est les rêves béats d’un pauvre gosse, berné par les illusions de son père ?!
Ton talent ? Il te vient de ta condition de seul homme de la famille en cette nouvelle ère.
Une naissance suffirait à te priver de tes privilèges. Ksh ksh ksh… Bien pitoyable.
»


Une demi heure plus tard, Yuriko et Satoru étaient tout deux ramenés de force chez eux, couverts de blessures et contusions diverses…


La joue boursouflée, le front entaillé et la lèvre sanguinolente, Yuriko, bien que mal en point, se félicitait des deux, trois dents qu’elle avait pu récupérer de son cousin. Un plaisir de courte durée puisqu’elle se retrouvait maintenant elle et lui, bien entourée…


- « Par Hokage, le second, qu’aviez vous donc dans la tête ?
Vous ne croyiez pas que la guerre fait déjà assez de blesser…
»

A en croire ses yeux, tout l’arbre généalogique s’était réuni en ce jour pour les punir. Yuri fut d’ailleurs étonné de voir la présence même de Sieur fine fleur, le shinobi d’élite de la famille Yuichi, comme elle aimait l’appeler. Non pas qu’elle le méprisait, mais son nom, elle ne l’avait jamais entendue. C’était déjà un miracle qu’elle est l’occasion de le voir ; ses parents auraient eu trop honte de la présenter à un homme si digne.
Elle fut d’ailleurs curieuse de voir leur tête devant le fait accomplie…


* Honte à moi, hein ! Victime d’un jugement univoque… Pas un regard sur le cousin.
Pauvres gens dépassés. Mais je ne me plains pas, vous n’êtes pas les seuls à penser ainsi…
Et je m’en fout, en fait.
*

- « Yuri !!! Arrête de regarder ailleurs…
Tu es trop indiscipliné, et bien trop peu respectueuse. Tu pourrais faire honneur à Maître Kaze au moins.
»

* Kaze ?! Qui c’est ?! Fine fleur, peut être… ? *

Son regard porta dès lors sur le fameux shinobi…
Celui était vêtu comme un vagabond. Dans une tenue proche du haillon, celle ci se révélait être en fait une tenue similaire au kimono blanc de Satoru. Apparemment, la pauvre avait davantage souffert de la guerre que son propriétaire, car celui-ci arborait visage serein et sourire radieux…


- « Qu’il parle donc alors…
Je ne l’ai pas entendue, ni vu bouger depuis que nous sommes arrivé.
»

Fronçant les sourcils, et répliquant toujours plus fort et plus acerbement, elle rajouta…

- « A quoi bon lui faire honneur si ma présence lui est si indifférente !!! »
Cette réponse en étonna plus d’un. Certes les anciens voyaient cela comme un manque certain de respect, mais les autres, ceux qui étaient habitués à entendre leur Yuriko riposter. Ceux-ci voyaient bien qu’en cet instant, elle était plus frustrée que vulgaire. Et c’était une chose bien rare qu’elle accorde de l’importance à l’opinion d’un autre. La preuve en est que ses sourcils s’étaient froncés, et que sa lèvre, elle se la mordillait à se la mettre en sang.

- « Le silence
Il répond là où plus rien n’est à dire
Et ne trouble que ceux qui ne veulent comprendre
»

Une réponse inopinée du jeune maître, prestante et surprenante, Yuri, sous la surprise, mit un certain temps avant de lui répondre aussi cyniquement qu’à son accoutumée.

- « Effectivement
Désolant, à parler ainsi
Il aurait mieux valu s’abstenir.
»

- « Oh?! C'est pas mal. T’intéresserais tu à l’art haiku, jeune fille… »

- « L’art haiku ?! Moi, j’appelle juste ça l’art de la répartie… »

Et bam, d’un coup à l’arrière de son crâne, voilà les ardeurs de Yuri refroidie pendant un temps…

- « Mais tu as finis, oui ?! A qui crois tu parler ?
C’est déjà un miracle que Maître Kaze est pris la peine de répondre à des propos aussi abjects.
»

* C’est bon, c’est sortit tout seul. Pas de quoi en faire un drame… *

- « Laissez, laissez. Ca ne fait rien…
Je dois avouer qu'il s'agit là du peu de distraction dont j’avais besoin en ce jour.
»

Le shinobi, se tournant vers Yuri, rajouta alors ses quelques mots, avant de se diriger vers la sortie de la majestueuse demeure…

- « Sache qu’un haiku comme le tien
Jeune fille
Mériterais plus qu’une simple indifférence.
Réfléchis y, il est toujours dommage de gâcher un talent qui ne demande qu’à s’épanouir.
»

La tempe veinée, les poings serrés, Yuriko n’était pas loin de la crise de nerf

* De l’amusement, c’est donc tout ce que j’t’inspire.
Poète en herbe, tu parles d’un avenir.
Va donc te faire bouffer par Kyubi…
*

- « Toi et les autres
Je déteste ces deux choses
Les autres pour un jour, et toi pour toujours.
»


Dernière édition par Yuriko Yuichi le Mar 13 Mai - 14:41, édité 3 fois
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Yuriko Yuichi
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MessageSujet: Re: Etudiante - Yuriko Yuichi [Validé]   Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] EmptySam 26 Mai - 16:00

Citation :
C’est la guerre !!!!! [1ère partie]
Titre soumis au copyright par Wasu


Seuls quelques jours ont passés. Et voilà que ce qui s’indiquait comme une paix tendue et illusoire, montrait après tout toutes les craintes qui s’étaient dis ces deux derniers mois. La porte grondait alors depuis plusieurs heures, et déjà une multitude de shinobi de moyenne classe s’efforçait à la maintenir fermé, dernier rempart avant l’invasion de la place.

- « Mais que fait l’escadron des forces spéciales ? »

- « Hé ?! Où allez-vous ? Nous devons rassembler toute les forces que nous pouvons.
Surtout maintenant.
»

- « Plusieurs ninja sont tombés. L’ennemi arrive de tout pôle ! Il faut revenir aux murs maintenant. Revenir à la cité… Avant que tout ne soit submergé. »

Yuriko, elle, se trouvait à l’abri du monde…
Mais, malheureusement pas du danger. Habituée à ses endroits déserts, elle n’a pas entendue l’alerte générale, et se retrouve béatement avec ses amis dans ce qui se prépare à être l’épicentre de cette future agitation. Les premières gouttes d’une pluie diluvienne commencent à tomber, et ne manque pas de sortir Yuri de ses songes. Ces amis sont toujours là devant elle à faire leur remue ménage, et ne ce sont pas rendues compte de sa somnolence.
Apparemment, elle s’était endormie, juste endormie. La raison ?
La routine probablement…Quoiqu’une chose lui manque aujourd’hui : ce tintamarre, ennuyeux et assourdissant. Ce folklore si présent habituellement dans les bas quartiers de Konoha. Ce n’est tout de même pas ce début d’intempérie qui a fait fuir ce monde.
D’un bond, Yuri descend de son tonneau, et quitte le groupe, afin de vérifier d’elle même ce qui peut bien se tramer sur la place, à quelques pas, au bout de la ruelle.


Alors qu’elle s’avance, une brume étrange, lui venant de face, semble engloutir ses jambes dans un étrange semblant de mélasse. La pluie, contigüe, aurait du tôt faire de la dissiper pourtant, mais Yuri n’arrive à s’en dépêtrer qu’à peine en agitant son pied.
Une main placée en paravent au dessus de ses yeux, elle tente alors d’affuter son regard dans ce brouillard de plus en plus dense… Ainsi, elle remarque bien vite la présence de gens étrangers à Konoha. Des gens, vêtues de masques, et gesticulant de leurs mains des semblants de signes incantatoires. Elle n’eut de mal néanmoins à en déterminer l’intérêt, au vue de la brume qui s’échappait continuellement de leurs corps.


- « Hey, toi ! Qu’est ce que tu fais là ? »

Son cœur fit un tour sur lui-même, et sa respiration saccadée. Juste le temps de prendre conscience que ces mots ne lui étaient pas adressés.

- « Je vérifiais les ruelles, et éliminais les civils… Pour éviter de quelconques fuites. »

- « Non. C’est une bonne chose, mais la hâte est nécessaire maintenant.
Les ninjas de Konoha ne devraient plus tarder à se rendre compte de leur erreur.
Allez, rejoins ton groupe, il est temps de se mettre en route.
»

A peine à t’elle reprit son souffle suite à leur départ, qu’une voix la surprend à nouveau, derrière elle.

- « Dis, qu’est ce qui se passe Yuichi ?! »

- « Un peu de tout : une attaque… des morts… des ninjas de Kiri.
Rien qui puisse nous concerner en fait. Le mieux est encore d’attendre que ça se finisse.
», répondit-elle impassible, comme si elle reprochait à Ryuuka, cette peur soudaine qu’il venait de lui provoquer.

- « Euh… ?! Tu blagues, c’est ça ?!
Ce n’est pas possible que le village de la pluie nous attaque.
», hocha mollement son ami pour faire disparaître cette idée folle de son esprit.

- « Peu importe que ce soit vrai ou non. Ca ne nous regarde pas.
Nous ne sommes pas ninjas, nous. Laissons faire les grands…
»

Caricatura-t-elle, avec un timbre de voix égocentrique, cherchant par là même à se moquer de l’orgueil mal placé des adultes. Quoique dans ce domaine, elle les devance à n’en pas douter.

- « …ils n’auraient pas voulus de notre aide de toute façon. »

- « Ca… ça ne te ressemble pas.
Yuichi, tu as toujours cherché à faire le contraire de ceux que les adultes voulaient.
Alors pourquoi ?! Alors que pour une fois, tu as une chance d'influencer sur leur opinion.
»

- « Ca n’a rien à voir ! A aucun moment, je n’ai prétendue y risquer ma vie… Et c'est bien de cela dont il s'agit.
Alors, cette fois… cette fois, je peux difficilement analyser calmement ce à quoi je pense.
»

La brume depuis était devenue suffisamment dense pour contenir tout le corps de Yuri ;
Si bien qu’elle pouvait à peine encore faire face à Ryuuka, son ami…


- « Tu… tu as peur ?! »

Cette remarque a le don de lui déplaire. Ne vexons pas sa susceptibilité…
Surtout lorsqu’il y a du vrai dans ces propos.


- « Ne raconte pas n’importe quoi ! J’ai juste parlé de reprendre mon calme.
Et je vais te prouver ça de suite.
», répliqua-t-elle avant de ne disparaitre totalement dans le brouillard.


Yuri était las et empli de douleurs, et ses membres tremblaient comme de froid. La fatigue, elle ne l’avait jamais ressentie autant qu’aujourd’hui. Eprouvante, et physique car elle avait marchée depuis plusieurs heures à l’aveuglette, avec pour seul repère les murs et sa connaissance des routes de la cité. Psychique car elle craignait de croiser un ninja de Kiri à tout moment… Elle croyait alors entendre de faibles bruits ; le frottement persévérant d’un tissu, le pas imaginaire de pieds foulant le sol dallé. Et toujours, elle s’arrêtait pour écouter. Et alors, elle n’entendait plus rien d’autres que le soupir du vent et le bruissement de la pluie.
Bon sang de fierté, pourquoi avait elle du se cacher une fois de plus la face, malgré la peur qu’elle ressentait ?!


Elle se laissa s’écrouler au sol, décidé à stopper toutes actions héroïques comme sa conscience le lui suggérait. Elle attendrait que toute cette mésaventure prenne fin d’elle même. Qui viendrait trahir sa couardise de toute manière ? Peut être ces quelques hommes de Kiri, qui sortant de la brume, s’approchaient d’elle…
Elle déglutit.


* La chance sourit aux audacieux ! Je t’en foutrais, ouais… *

- « Mais que voilà… »

Se rapprochant, ces hommes lui retirèrent son béret, et des sueurs froides ne manquèrent pas de couler le long de son visage. Quoiqu’avec cette pluie, il était bien dur de s’en apercevoir.

- « Regarde moi cette chevelure, ne serait ce pas une Yuichi… », signala l’un d’eux à un de ses compagnons.

- « Ils étaient nombreux à l’époque, à Konoha, mais ça fait un moment que je n’en ai plus affronté. Est-ce qu’il y a un risque qu’on en rencontre à nouveau aujourd’hui ? »

- « Et bien, le moment venu, on t’aura toujours toi, n’est ce pas ?!
Allez lève-toi, et suis-nous…
»

- « Non merci. »

Certes, c’était plutôt courageux de sa part de leur répondre ainsi. Mais la vérité est bien autre, et elle aurait bien ravalé ses mots en cet instant. Vidée de toute réflexion, la seule chose qu’elle avait pu faire, c’était de se laisser guider par son naturel. Quelle erreur.

- « Lève-toi, et suis nous. » répéta le shinobi, d’un ton menaçant.

- « Vous m’avez mal entendue ? J’ai dis, non merci.
Les pauvres types, j’ai déjà donné.
»

* J’ai déjà ce qui faut dans ma famille… *

- « Trouvez-vous donc une autre cruche, vous voulez bien ?! »

- « A qui crois-tu parler ?! Tu en a déjà assez de vivre…
Ne joue pas avec nous, petite.
»

- « Foutaise. C’est bien parce que j’ai envie de vivre que je resterais ici.
Allez donc vous trouver un autre otage, je n’ai aucune envie de participer à cette guerre.
»

Devant leurs yeux stupéfaits, Yuri vu son anxiété disparaître. Et c’est sans mal qu’elle rajouta…

- « Vous ne m’avez pas entendue. Vous avez besoin que je vous l’épèle…
Cassez vous !!! Ca… ssez...vous !!!
»

- « T’es trop effrayante. »

- « Effrayante ? A cause de qui, je suis effrayante, d’après vous ? »

Les ardeurs de Yuri s’arrêteront là, stoppées par le kunai qui venait de lui effleurer la joue, et surtout par le regard froid de l’homme qui venait de le lui lancer.

- « Ca suffit, j’en ai marre. C’est moi qui vais m’occuper de toi… »

- « Ce n’est pas nécessaire Uryu, tu n’es là que pour soutirer des informations…
Et je doute qu’elle en détienne. La torture ne doit pas servir sur les civils.
Nous sommes des ninjas, pas des monstres…
»

- « Pas nécessaire ? Cette fille a besoin d’éducation, et je vais lui en donner… »

Elle tremblait de froid, et de terreur. Des yeux humides, à la limite des larmes, qui ne se refusaient à couler que par habitude. Et alors que l’homme se rapprochait, elle, elle retenait sa respiration, espérant peut être un miracle, ou une quelconque intervention.

Pendant près de quatres heures, Yuri se retrouva sans assistance, sans personne pour lui porter secours.
Elle n’a subi que de légères tortures, mais a déjà l’impression d’avoir connu le pire.



Dernière édition par Yuriko Yuichi le Mar 13 Mai - 14:57, édité 3 fois
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Yuriko Yuichi
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Yuriko Yuichi


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MessageSujet: Re: Etudiante - Yuriko Yuichi [Validé]   Etudiante - Yuriko Yuichi    [Validé] EmptyMar 13 Mai - 14:59

Citation :
C'est la guerre !!! [2ème partie]
Titre soumis au copyright par Wasu


Sa vision était floue, mais à moins qu’elle ne lui ait jouée des tours, elle était presque sûre d’avoir aperçue un visage s’immiscer au bout de la ruelle. Satoru, car c’est de lui qu’il s’agit, jetait quelques coups d’œil à couvert du mur afin d’évaluer que les risques qu’il encourait s’était dissipés suite au départ de ces derniers shinobis. La ruelle déserte, il s’élança donc prudemment aux côtés de sa cousine afin de lui porter secours… Sa salive fut alors ravalée devant ce spectacle.

Elle, qui est si peu féminine en temps normal, là voilà plus belle que jamais… Ses cheveux étaient relâchés en mèches égarées devant son visage, et luisaient sous l’effet de son sang et de la pluie tombante. Satoru attrapa sa main tandis qu’il se baissait pour la regarder de plus près. Yuriko était vivante… Ses lèvres qui remuait lentement afin de retrouver son souffle, son corps qui grelotaient de froid ; chacun de ses gestes paraissait frêle et pudique. Si bien que Satoru s’était vu rapprocher ses lèvres de celle de Yuri, et ce malgré leur lien de parenté.
Après avoir remué la tête afin de se libérer de cette idée saugrenue, il la prit alors sur son dos, et se hâta du mieux qui put à la recherche d’un endroit pour la soigner.


Le visage dressait toujours droit devant lui, il cherchait ainsi à éviter tout contact visuel avec les corps inanimés qui jonchaient d’ici de là, dans toutes les allées de Konoha…Yuri, elle, avec sa tête apposé sur son épaule, les voyait plutôt bien, un peu trop même. Si bien qu’elle se sentait prête à partir, prête à tomber dans les vapes à chaque instant.

- « C’est chiant… J’ai perdu mon béret. »

Yuri avait tiré le peu de force qui lui restait pour dire ses quelques mots, et même ainsi, la voix paraissait faiblement.

- « C’est rien, je t’en achèterais un autre. Une fois que tout ceci sera fini. », répondit Satoru, presque rougissant.

- « Humph. T’es bien mielleux aujourd’hui… »

- « Et toi, tu es plus féminine. Que veux-tu ?! Les gens changent… »

- « Et les gars qui nous suivent derrière, tu penses qu’ils auront changé, eux aussi, depuis la dernière fois… Non pas que j’ai peur, ils pourront difficilement me mettre dans un état plus lamentable, mais je me fais du soucie pour toi. »

- « Du soucie, hein. Épargne-moi ton humour macabre, tu veux… »

- « De l’humour ? Nan.
Je t’assure.
», insista t’elle nonchalante, et le regard dirigé en poupe.
Et effectivement, on pouvait apercevoir à l’arrière, des torches, signes de vie et innombrables points de lumières dans ce sillage de brume. Leur réconfort dans cette situation était que les sorts katons étaient avant tout la spécialité de leur village ;
Ce qui l’était moins, c’était qu’après s’être bien embrasés, leurs grosses lucioles rouges disparaissaient les uns après les autres.


- « C’est avant de s’éteindre que la flamme de la chandelle est la plus… »

- « Tais-toi !!! »

- « Et bien, imagée ou non, ils ne font pas long feu. »

- « Yuri, tais-toi !!! »

- « Dis, t’es pour les rouges, ou pour les… »

- « Mais tais toi donc !!!!!!!! »

Yuriko se mit à rire malgré la douleur que celle-ci lui provoquait, et mit sa main devant sa bouche afin de contenir ses émotions que la fatigue tentait de lui libérer…

- « Ksh ksh…
Tu sais quoi ?! J’te préfère comme ça.
»

Les joues rouges, Satoru vu sa phrase s’échappait dans un soupir.
Mais il ne se serait jamais douté qu’il s’agirait là de son dernier. Yuri, elle, a tout juste le temps de voir le kunai qui a mis fin à sa vie ; et c’est au ralenti qu’elle a l’impression maintenant de s’étaler au sol, dégringolant du dos chancelant de son cousin.


- « Pourquoi t’as tiré ? Ce ne sont que des gamins… »

- « Ca m’a échappé… J’étais sur les nerfs.
C’est pas ma faute, on nous as dis que des ninjas d’élite allaient passer par là.
Qu’est ce que je pouvais faire d’autre ?
»

- « Laisse tomber… Il faut éliminer la fille, maintenant.
Ou l’embuscade va tomber à l’eau. Allez, finis ce que tu as commencé.
»

Yuri ne les voyaient même pas ses hommes. A bout de force, elle ne pouvait qu’assister à la mort de Satoru ; ses yeux qui semblaient se fermer peu à peu, son visage qui blanchissait peu à peu ; et alors que pour une fois, elle n’attendait plus de miracle…
Celui-ci pointa le bout de son nez.


- « Seki go hikeme, fuuda no jutsu »

Le kunai qui lui était cette fois destine, rebondie alors sur ce qui semblait être un mur invisible. Un mur qui séparait Yuri de ses pseudos agresseurs, et qui ne tardèrent pas à fuir, sous la menace des explosions qui se succédaient depuis à leur proximité…

- « Apparemment, je suis arrivé trop tard. »
Kaze qui venait enfin de se dévoiler, prit un ton grave devant le corps inanimé de Satoru, un ton qui ne lui était pas habituel. Mais peu importe, Yuri s’est évanouie, et n’a pas pu assistée à cette scène d’abattement…D’ailleurs, elle croit à un mauvais rêve à son réveil. Toujours cramponné à un dos, celui du shinobi cette fois, elle pense avec soulagement être toujours adossé à son cousin.

- « Bon sang. Une fois remis, je t’étrangle jusqu’à ce que tu sois dans le même état que dans mes rêves. Que ça me soulage au moins de la frousse que tu viens de me provoquer… »

- « Je suppose que tu ne pouvais pas faire meilleur condoléances ?! »

Yuri déglutit.
Puis réfléchissant à quoi répondre, elle rajouta…


- « J’ai rien à me reprocher…
…je lui ai déjà dis ce qu’il fallait avant de mourir.
»

Hum. Alors, ce n’est plus de lui dont il s’agit. C’est de toi…
Si tu essayais d’être un peu plus honnête envers toi-même.
Qu’est ce que te dis ton cœur ?
»

Mon cœur… ?
Mon cœur en feu dit
Je blesse les gens…
…mais je les aime.
»

Kaze ne prit pas la peine de jeter un coup d’œil derrière, car à sa voix et malgré que son visage soit baissé et caché par ses cheveux, il avait bien compris que Yuri était là, en train de verser ses premières larmes. Ne la blessons donc pas plus qu’elle ne l’est…

Citation :
La voie des shinobis

Yuriko se trouve couché dans son lit.
Ce schéma, elle le répète déjà depuis trois ans ; elle pense tout d’abord avoir dormi tard, après un long cauchemar, espérant que ces vieux souvenirs en fassent également partie, et ce rend bien vite compte que la réalité n’est pas là. Puis, elle reste un moment allongé, à regarder les tâches de lumières qui ondulent sur le plafond. Il faut si peu de temps aux autres pour oublier, pourquoi, elle, n’y arrive t’elle pas ? Hum…
Quatre ans ?! Peut-on dire que c’est peu ?
Sentant son cafard montait, Yuriko se lève, et se dirige vers son pupitre.
Elle s’avachit alors sur le sol, les genoux repliés, afin de pouvoir travailler à l’hauteur que lui imposer sa table basse. Puis, tirant de son sac, un pinceau et quelques pots d’encre, elle se mit à raturer les séquences de calligraphie que lui insufflaient alors, les différentes pensées qui lui traversaient l’esprit.

Son humeur, qui semblait alors se porter mieux au fil qu’elle écrivait, ne tarde pas à aller en pis, suite à l’arrivée inopportune de Kaze. Elles sont d’ailleurs de plus en plus fréquentes ses visites, à croire que le shinobi a commencé à avoir une certaine empathie pour la jeune fille.


- « Qu’est ce que vous m’voulez encore ?! » brailla t’elle.

Attendant ou pas une réponse, elle en profite pour essuyer les quelques gouttes d’encre que son mécontentement à provoquer. Un jet violent et malencontreux, de sa plume dans le pot, qui a éclaboussé l’établi, et les feuilles qui y trainaient.

- « Tu as pleuré ? »

A cette remarque, Yuri relève la tête, surprise, puis se retourne face à Kaze, afin de voir à son visage, le sérieux qu’il a put mettre à cette interrogation. Sa colère ne manquant pas de surgir, sa tempe se fait veinée et ses propos pestants…

- « Vous dérailliez ???!! »

- « Ce sont bien des traces de larmes que je voie sur tes feuillets, non ?! »

Lui répond-il avec curiosité, et deux, trois haiku épinglés avec ses doigts…
Les yeux exorbités, Yuri ne manquent pas alors d’arracher ses poèmes aux mains de Kaze.


- « Rendez-moi ça !!!!! »

- « Pleurer a du bon…
…mais ce n’est pas dans ce but que je t’ai conseillé de t’intéresser aux haikus.
», rajouta Kaze, une moue dubitative au visage, déçue par ce qu’il vint de voir.

- « Ta prose t’aide à te rappeler de ce que tu devrais maintenant oublier.
Agir ainsi ne t’apporteras rien.
»

- « Et alors… ?
Oublier le passé ne m’en apportera pas plus.
Et la raison pour laquelle je me suis mis à écrire ne vous regarde pas !!!
»

- « Parce que tu te sens capable de vivre avec… ?
Les faits prouvent pourtant le contraire…
…Tu ne fais que t’isoler. Te renfermer sur toi-même.
»

- « Woaw, première nouvelle…
Me demande bien comment je pouvais me comporter avant.
»

- « Ne nie pas que tu as changé.
Tes amies eux-mêmes l’on remarqués. Il n’y a pas même pas une heure qu’ils sont venus, savoir pourquoi tu ne sortais plus. Tu comptes les ignorer encore longtemps ?
»

- « Pourquoi pas. Bah…
…j’arrêterais le jour où je deviendrais ninja, promis.
» Dit-elle sarcastique.

Une manière bien à elle de dire le jour où les poules auront des dents, comme la coutume Yuichi le lui exige. La conclusion étant faite selon elle, Yuri tourne à nouveau le dos à Kaze, et se met à lire un recueil de proses afin de montrer à Kaze qu’elle jouerait cette fois ci la carte de l’indifférence.


- « Tu veux devenir ninja…?!
C’est la première fois que tu fais part de cette envie ?
»

* Normal. Trop d’effort, trop compliqué, trop de personnes à convaincre, à amadouer…
C’est définitivement pas mon truc.
*

- « Est-ce que ce serait encore une manière de te démarquer des autres ?!
A moins que ce ne soit au contraire pour montrer ce que tu vaux ?
Chercherais-tu à montrer à tes parents de quoi être enfin fier de toi ? Hum…
Ta vie est loin d’être simple. Serait ce que tu cherches à cacher derrière cette façade revêche ?!
»

Yuri explose…
- « Vous me prenez pour une martyr ?
Vous croyez que je veux être ninja pour plaire ???
»

* Apparemment, non. *

Son silence n’aura pas duré bien longtemps, emporté à nouveau par sa colère, Yuri ne mâche plus ses mots…

- « J’ai décidé que je réussirais ma vie. Que ce soit par la voie des shinobis, en devenant hokage ou tout autre ; et je me fiche que ma famille en vienne à me faire des courbettes...
Non. Mieux. Le jour où ça arrivera…
…le jour où ça arrivera, je jure que j’aurais vite fais de les décevoir, ksh ksh.
»

* Et bien…
Elle n’a probablement pas été très honnête.
…mais ça aura au moins eu le mérite de lui remonter le moral.
*

- « Pfuuu, tu n’es pas facile à vivre, tu sais.
Bien, je donnerais mon approbation le jour où tu décideras…
»

* Et même si je m’attends au pire. *
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