Hokage - Takeo Yanada

Nom : Yanada

Prénom : Takeo

Age : 33 ans

Sexe : Masculin

Groupe sanguin : AB

Description physique:

Mesurant 1 mètre 78, et pesant 67 Kg, ses yeux d’un brun foncé lui procurent un petit air malicieux et énergique. Ses cheveux poivre et sel sont mi-longs et constamment en bataille. Point de vue vestimentaire, Takeo porte des vêtements assez traditionnels, composés d’un kimono de couleur noir dont la veste est attachée par une ceinture de tissu blanc. Contrairement à la mode actuelle, Takeo préfère avoir aux pieds une paire de getta plutôt que des sandales standards. Dans une foule, on le reconnaît aisément par son bob à rayures vertes.
Lorsqu’il ne porte pas sa veste, on remarque sans difficulté une cicatrice le long du bras gauche partant plus ou moins de l’épaule et s’arrêtant quelques centimètres avant le coude.

Description morale:

Durant sa jeunesse, Takeo était de nature malicieuse et aimait prendre son temps pour rêvasser dans des endroits paisibles. Ayant un gout prononcé pour la rigolade, Takeo s’entourait facilement des autres et les appréciait à leur juste valeur.
Lorsqu’on se jouait de lui, il avait tendance à se venger souvent d’une manière détournée et était rancunier. Mais le soir venu, il aimait regarder le ciel étoilé, ce qui l’apaisait pour dormir. Depuis son jeune âge, celui-ci avait tendance à se frotter machinalement l’arrière du crâne de la main gauche lorsqu’il était embarrassé ou pris en flagrant délit.

Le temps et l’expérience de la vie, lui permirent d’affiner certains de ces traits mentaux. Encore aujourd’hui il possède toujours sa faculté à se faire des amis et bien que son coté rancunier se soit estompé, sa faculté a la procrastination ainsi que son coté malicieux sont toujours bien d'actualité. Ce dernier se transforma vite en une "légère" obsession envers la gent féminine. Philosophe à ses heures perdues, il aime toujours prendre le temps d’admirer les étoiles le soir en dégustant un bon saké.
Vif de corps et d’esprit, il privilégie toujours la diplomatie. D’un point de vue personnel il considère son intérêt au près de la gente féminine comme une qualité exceptionnelle, ce que sa secrétaire appelle plutôt comme une tare due à un entraînement de taïjutsu.
Takeo arbore toujours un coté enjoué et désinvolte au près de ses collaborateurs. Cet aspect laisse heureusement place à un personnage sérieux lorsque la situation l’exige.

Nindo:
"L’harmonie entre le corps et l’esprit ne se gagne que par l’honnêteté de nos actions"

Ce qu’il aime:

- Les filles.
- Regarder les étoiles.

Ce qu’il n’aime pas:

- Les gens pressés et sûrs d’eux.
- Son travaille d’Hokage quand Anko est absente et qu’il doit s’occuper de la paperasserie.


Ma jeunesse fut on ne peut plus normale, bien sur il y eut dans mon enfance quelques moments importants, que je vous conterai plus tard.
Mais je souhaite d’abord vous parler de ma famille qui m’a toujours soutenu dans mes choix et mes convictions. Mon père, nommé Tetsuho est propriétaire d’un restaurant familial, qui lui fut donné par son père qui lui-même l’ayant reçu de mon arrière-grand-père. Certes, il n’est pas aussi réputé que l’enseigne Ichiraku, mais il nous permis de ne manquer de rien. Quant à ma mère, Koyomi, elle travaillait en tant que serveuse dans le restaurant familial qui se situe toujours dans une des artères principales de Konoha. L’étage du restaurant ainsi que le toit avait été aménagé pour que notre famille puisse y vivre confortablement.
Mon frère, Shinsui, était âgé de 8 ans lors de ma naissance et comme le voulait la tradition familiale, il avait été choisi pour succéder à mon père lorsque celui-ci l’aurait jugé nécessaire. Ce destin lui plaisait assez bien ; car déjà à cette époque, il était passionné par la cuisine.
Bref, ma famille m’accueilli avec joie, mon père décida de me nommer Takeo en honneur à son grand-père.
C’est dans cette ambiance douce et chaleureuse, que je fis mes premiers pas dans la vie. La présence de maman au restaurant étant indispensable à l’heure des repas, mon frère fût chargé de veiller sur moi quand il n’était pas en apprentissage. Durant cette période, je me liai avec mon frère en nous devîmes complice.

Le matin de mon premier jour d’école, ma mère me prépara comme à son habitude le déjeuner que je vins prendre finalement après plusieurs appels.
C’est les yeux embrumés par le sommeil que je vins m’asseoir à table et que j’engloutis mon petit déjeuner, puis allai me préparer pour partir à l’école. Vingt minutes plus tard, maman et moi sortîmes de la maison en marchant dans la direction de l’école. Arrivés là bas, elle me fît promettre d’être sage, et après m’avoir remis mon bento, suivi d’un baisé sur le front qui ne manqua pas de me mettre mal à l’aise, elle me laissa rejoindre le rang des nouveaux élèves.
Arrivé dans la classe, le professeur désigna nos places. Je pris place à côté d’un garçon blond un peu plus petit que moi et qui portait une fine paire de lunettes, ce qui, à mon sens, accentuait le bleu de ses yeux.
Une fois la répartition finie, le professeur entama un long et fastidieux discours qui malgré mon enthousiasme ne tarda pas à m’endormir :

Bienvenue à toutes et à tous, je me présente, je suis votre professeur principale Mizuyaki. J’espère que nous allons passer de bons moments ensemble …

*Ce n’est pas croyable ce qu’il me donne envie de dormir … et puis il a pas l’air cool …*

Avec de pareilles pensées, j’en arrivai à la conclusion qu’un petit somme me ferait le plus grand bien afin de digérer mon copieux déjeuner. Me servir de mes bras comme oreiller me donnait le maximum de confort possible, et je ne tardai pas à rejoindre le monde des rêves. Quelque temps plus tard, j’entendis une vois faible, qui me disait :

Réveille-toi, le prof’ arrive près de chez nous !

C’était la voix de mon voisin, celui-ci qui ne tarda pas à m’asséner un petit coup de coude qui me fit sortir de ma léthargie afin d’être certain que je me réveille.
Lors de la pause de 10 heures, nous sortîmes dans la cours pour nous aérer l’esprit. Quelques garçons jouaient à la balle, tandis que des filles assises sur un banc, discutaient entre elles. J’aperçus mon voisin de pupitre assis au pied d’un arbre dans un coin de la cour. Je regardais mon petit paquet de biscuits que je tenais de la main gauche et me dit :

*Bah, il m’a évité une engueulade, je peux au moins lui offrir quelques biscuits *

Je me dirigeai donc vers lui, et arrivé à son niveau, je lui dis :

Yosh, je m’appelle Takeo, c’est quoi ton nom??

Il sortit de ses rêveries, me regarda de la tête aux pieds puis lança :

Je m’appelle Magaha

Enchanté de faire ta connaissance, ma mère m’a fait des biscuits, t’en veux ?

Tout en disant cela, je m’assis à côté de lui, en lui tendant le paquet, celui-ci accepta un biscuit, et nous continuâmes notre discussion. Magaha aimait lire, et était fasciné par les papillons, il avait toujours ce côté rêveur dans ses yeux qui nous empêchait de savoir s’il était présent avec nous ou s’il voyageait dans une de ses rêveries habituelles. Cela ne l’empêcha toute fois pas d’être le premier de classe. Pour ma part, ma difficulté à me concentrer durant une longue durée m’avait relégué au second plan, mais cela ne me dérangeait absolument pas, au grand damne de mes parents.
Faisant le pitre a l’école, essayant sans cesse de partir explorer le monde extérieur sans compter la difficulté à me faire dormir ou encore à me réveiller le matin, tous ces petits détails me valut d’intégrer le dojo de Miyagi-san, un fidèle client de notre restaurant familial, afin de
remédier au manque d’attention en classe, et surtout à dépenser mon surplus d’énergie qui posait tant de problème à mes parents.

C’est donc après une matinée de cours que ma mère vint me chercher pour m’emmener pour la première fois au dojo. Après un bol de ramen préparé par mon père, maman me conduisit à une résidence à quelques minutes du restaurant.
Ma mère fît coulisser un battant de la porte principale qui entra en contact avec plusieurs cylindres métalliques dont le son prévenait la présence de quelqu’un.

L’intérieur donnait sur une vaste salle en parquet avec en son centre des tapis de paille tressée formant une aire de combat. De l’autre coté de l’air de combat, une porte donnait sur un vaste jardin qui possédait un étang d’après le bruit qui s’échappait. Des inscriptions sur de grands parchemins décoraient les murs de la salle.
Soufflé par la sérénité qui se dégageait de la salle, je ne pus laisser échapper qu’un modeste:
Ouahhh !
Mon admiration fut interrompue par des bruits de pas qui se dirigeait vers nous. Le responsable de ces bruits feutrés n’était autre que ceux de Miyagi-san qui, à l’époque, était déjà suffisamment âgé pour être mon grand-père. Celui-ci était vêtu d’un kimono bleu foncé.
*Il est vieux, il sait vraiment se battre ???* pensais-je interloquer par sa frêle stature.
Un large sourire se dessina sur son visage rondouillard et dit d’une intonation chaleureuse en venant nous saluer :
Ahhh Koyomi !! Je vous attendais, entrez, n’ayez pas peur …comment va Tetsuho ?
Ecoutant le vieil homme, nous entrâmes. Puis ma mère répondit poliment :
Il vous remet ses amitiés et dit que tu es toujours le bienvenu au restaurant, Miyagi…
Miyagi-san rigola en entendant cette réplique et se tourna ensuite vers moi. Celui-ci me dit d’une voix amicale :
Je suppose que tu es le jeune Takeo, comment va-tu ?
Vous êtes vieux !!Lui dis-je sans avoir vraiment réfléchi à ma réplique.
Ma mère me lança un regard noir qui ne pouvait signifier que des remontrances lorsque je serai rentré à la maison. Quant au vieil homme, il éclata de rire, puis me dit :
L’apparence ne fait pas tout, et dorénavant il faudra m’appeler senseï
Il nous invita à boire un thé pendant que ma mère exposa le but de mon intégration au dojo, puis partit afin de nous laisser commencer l’entraînement.
Le vieil homme me donna un kimono à ma taille et me désigna une pièce pour me changer, une fois habillé, je commençai l’entraînement par un échauffement qui fut des plus exténuants, sans doute dû à ma remarque sur son âge avancé. Après plus de trois heures de souffrance physique durant lesquelles je reçu ma première leçon de taïjutsu, ma mère apparut et non sans un soulagement, je sus que l’entraînement arrivait à sa fin.
Mes bras, mes jambes, mes épaules me faisaient un mal de chien et je n’eut pas été long à prendre la direction de ma chambre après avoir manger le repas du soir.
Après plusieurs mois passés dans le dojo, mes parents purent constater une nette amélioration de ma concentration et de mon comportement.

A l’âge de 12 ans, Magaha et moi étions toujours aussi inséparable et à l’époque nous n’avions pas envie de grandir… mais l’âge faisant, nous serions bientôt considérés comme adulte et pour ce faire, il faillait se trouver une voie ou plutôt un métier.
Fidèle a lui-même, Magaha avait déjà une idée de ce qu’il voulait devenir, quand à moi, la question ne m’effleurait même pas les pensées, bien trop occupé autrefois par mon imagination débordante. Ainsi donc un soir, mon père entreprit une discussion au coin du feu alors que maman finissait de nettoyer le restaurant avec mon frère.

Takeo… dit-il en s’asseyant à coté de moi alors que je rêvais éveillé en regardant les étoiles comme à mon habitude.

…tu es bientôt en passe de devenir un homme, et il faut maintenant que tu prennes une décision pour ton avenir, que souhaiterais-tu faire plus tard ?

Et bien, pour tout te dire, …heu… je dois vraiment te répondre tout de suite, papa ?

*Oups je n’aurais pas du dire ça, il va encore mal le prendre …*

Le ton décontracté et détaché de ma voix auquel ma famille s’était habituée tant bien que mal, avait la particularité d’énerver mon père. C’est alors qu’il me mit face à un ultimatum dont il avait le secret, comme les fois où je ne voulais pas ranger ma chambre :

Et bien je te donne jusqu'à vendredi soir pour me donner une réponse... au quel cas, tu commenceras ton apprentissage dans le restaurant !

A cette phrase je revins de ma rêverie.

*Mais on est jeudi soir, il aurait pu me prévenir plutôt … *

Résigné, je lui dis bonne nuit et me dirigeai dans ma chambre pour dormir.
Le lendemain matin, après avoir pris un petit déjeuner, je partis rejoindre Magaha afin d’aller explorer les forêts. La fin de matinée promettait une chaude après midi d’été, malgré le ciel menaçant qui laissait prévoir un orage. Arriver au point de rendez-vous, Magaha m’attendait déjà… En me voyant arriver, il me lança :

Yop ! Takeo, t’es à la bourre… comme d’habitude" dit-il en me faisant signe avec son bras.

Et ouais, tu sais bien qu’on ne change pas une équipe qui gagne et puis c’est mon moyen de me faire remarquer comme dirait Mizuyaki-san ! Lui lançais-je comme à mon habitude avec mon sourire habituel.

Il emboîta mon pas et nous nous dirigeâmes vers la forêt. Tout en marchant, je lui expliquai ma discussion de la veille au soir avec mon père. Après lui avoir exposé les faits, celui-ci me dit:

Et finalement tu as trouvé ce que tu vas lui dire au soir ?

Bah ! J'ai pas encore réfléchi, mais je n’ai pas envie de devenir cuisto… et toi tu veux faire quoi ?

J’ai pas mal pesé le pour et le contre, et je crois que je vais entrer à l’Académie militaire comme mon frère… Ca ne te tente pas de venir avec moi ?

Je me souvins des moments où je jouais avec Magaha au ninja. Cette vision datant de quelques années, me donna le sourire, puis machinalement avant de lui répondre, j’eus la présence d’esprit de regarder l’heure …

*Et merde, il est 14 heures moins cinq, je vais être en retard au dojo… le vieux grincheux va encore me passer un savon…*

… et me mis à courir vers le dojo en disant à Magaha que je viendrai au soir continuer cette discussion. Dix minutes plus tard, j’ouvris la porte le souffle coupé après cette cavalcade qui ne m’avait pas empêché d’arriver en retard.
Je constatai que Miyagi-san avait déjà commencé l’entraînement avec les autres élèves, il se retourna vers la porte et déclara en me voyant :

Ah ! Takeo nous fait l’honneur de sa présence. Comme toujours, tu ne daigne pas arriver à l’heure … file te changer, et rejoins-nous …

Malgré ses moqueries incessantes, j’avais fini par m’y habituer et une certaine complicité maître-élève s’était installée. Je le saluai respectueusement et me dirigeai ensuite vers le vestiaire. Quelques minutes plus tard, je rejoignis le groupe pour finir l’échauffement.
Pendant l’entraînement, il se mit à pleuvoir comme je l’avais prédit plutôt dans la journée, ce qui apporta un peu de fraîcheur dans la pièce.
Après trois heures d'entrainement, exténué par les exercices que certains élèves qualifièrent de sadique, j’accueillis la fin du cours avec joie et après un bref cérémonial, je me dirigeai vers le vestiaire.
Tout a coup, la voix de mon maître résonna derrière moi :

Takeo…. N’as-tu rien oublié ?

* zut, râpé ! J’ai cru y échapper *

Je me retournai en me frottant l’arrière du crâne et en esquissant un petit sourire et dis d’un air très peu crédible :
Suis-je bête, j’allais oublier de faire 15 tours du jardin pour mon retard.

Oui en effet… Déclama-t-il d’un ton qui me faisait comprendre que ma phrase sonnait faux à ses oreilles.

*On n’a pas idée de faire courir les gens dehors par un temps pareil, franchement vivement le repas du soir, j’ai trop faim …*

Mon ventre criait famine, de plus belle quand je finis de courir et lorsque je rentrai dans le dojo, Miyagi-san me tendit un essuie pour me sécher un minimum… Celui-ci avait préparé sur la table basse, deux tasses de thé, et une assiette de biscuits. Il me fît signe de m’asseoir, ce que je fis aussitôt après avoir épongé le maximum d’eau sur moi.
Il n’était pas rare que je reste plus longtemps au dojo, que ce soit pour aider Miyagi-san pour le nettoyage de la salle ou pour discuter. De son coté, il s’occupait beaucoup de mon entrainement en Taïjutsu et me donnait même parfois des cours particuliers gratuits. Avec le recule, je compris que ce comportement vis à vis de ma personne comblait le vide d’un petit-fils qu’il n’avait jamais eu.

Une fois attablé, mon senseï pris la parole après avoir bu une gorgée de thé, quand à moi, j’avais sauté sur les biscuits afin de calmer le monstre qu’était mon estomac.

Tu es maintenant en âge de choisir ta voie et je souhaiterais te suggérer une voie.

Surpris par la tournure de cette discussion, j'avalais de travers un morceau que je n'avais pas pris le temps de mâcher correctement. Je toussotai violemment en me tapant sur la cage thoracique pour faire passer cette douleur. Puis après quelques larmes versé j’entrepris de manger un autre biscuit tout en continuant de l’écouter, sans l’interrompre cette fois-ci :

Je crois que tu devrais t’engager à l’Académie militaire, cela te plaira, je crois. Qu’en penses-tu ?

C’est après avoir bu une gorgée de thé et avalé le reste de mon biscuit que je lui parlai de l’idée de Magaha, et que depuis, je songeais à le suivre. D’après lui malgré mes défauts, je pourrais être utile aux forces de Konoha.

En sortant du dojo, je me dirigeai vers ma maison en pensant aux discussions que j’avais eues durant la journée. Une fois le restaurant fermé, je décidai de parler à mes parents, puisque l’ultimatum venait à bout. Ne sachant pas comment le dire, je décidai de ne pas faire de détour, et je réunis ma famille dans la pièce commune. Tous me regardaient et l’ambiance devenait pesante, aussi je me lançai afin de clore ce suspense angoissant :

Heu… voilà, j’ai pris une décision, je vais m’inscrire à l’Académie militaire, Miyagi-san pense que c’est une bonne idée et en plus Magaha aussi veut s’inscrire.

Cette révélation surpris mes parents, enfin surtout ma mère qui n’était pas trop d’accord avec mon choix. Elle commença d’ailleurs une phrase :

Penses-tu avoir bien réfléchi aux … Mais mon père l’interrompit avec sa grosse voix qu'il utilisait lorsuqu'il n'y avait pas matière a discuter et dit :

N’en dit pas plus Koyomi, c’est son choix et nous devons le respecter. Nous pouvons seulement le soutenir et être fière de lui …

Sur cette phrase, ma mère se résigna et accepta tant bien que mal ma décision.
Ayant fini ma discussion avec eux, je fis mine de partir me coucher et allai rejoindre Magaha afin de lui donner ma réponse. Ravis de ma décision, il me félicita, puis nous nous quittâmes pour nous reposer.

C’est ainsi que je m’engageai à l’Académie de Konoha pour devenir un ninja, malgré mes problèmes de ponctualité et de somnolence lors des cours théoriques qui ne tardèrent pas à m’attirer les véhémences de notre professeur, mon aptitude pour le domaine pratique me permettait de me rattraper auprès d'eux. En effet, ma connaissance, déjà bien avancée du taïjutsu apprise auprès de Miyagi-san, m’avait permis d’être l’un des meilleurs dans cette branche.
Quant à Magaha, il compensait sa faiblesse en combat par une maitrise assez impressionnante de la théorie. C’est dans cette ambiance que se déroulèrent nos années académiques. Magaha et moi passâmes l’épreuve de l’examen gennin avec grande distinction, l’épreuve consistant à effectuer plusieurs techniques dont celle de libération des cordes et la technique de clonage.

C’est alors âgé de 14 ans que notre classe fut séparée en divers groupes. Ma compatibilité avec Magaha nous permit de rester ensemble. Quant au troisième élève de notre groupe, c'était Yatshiru Asanowo, qui vint compléter le groupe numéro trois. Cette fille au regard océan, avait de cours cheveux noirs de jet et était un peu plus petite que moi. Elle portait toujours des vêtements de couleur sombre et attirait souvent l'attention des garçons de la classe à cause de son corps bien proportionné à tout point de vue.
Je n’avais jamais eu réellement l’occasion de parler avec elle, et le malencontreux évènement qui me poussa à aller vérifier si des ninjas de suna ne s’était pas caché dans le vestiaire des filles n’arrangea pas la situation, quand je me retrouvai nez à nez avec Yatshiru, alors quelle sortait de la douche de ce même vestiaire. Inutile de vous certifier qu’aucun entraînement au Taïjutsu ne pourrait vous préparer a ce genre de combat …
Bref cette action de ma part qui partait d'un bon sentiment, avait laissé un grand froid entre Yatshiru et moi même, sans compter les ragots au sujet de notre rencontre qui avaient vite fait le tour de l'Académie.
La tâche de nous guider et de nous entrainer, fût confiée à un junnin du clan Nara qui se prénommait Yukimura.
Comme tous les membres de ce clan, Yukimura savait allier stratégie, discrétion et efficacité, sans compter la manipulation des ombres, pouvoir héréditaire du clan. On ne savait jamais vraiment à quoi il pensait, et contrairement aux idées préconçues dues à certains membres, celui-ci était un vrai bourreau du travaille. Ses longs cheveux noirs tressés, ses yeux sombres, son physique moyen et ses cicatrices sur les avant-bras lui donnaient un air lugubre. En le voyant pour la première fois, les gens étaient souvent méfiants, comme ce fut le cas pour nous.

Malgré le mauvais départ qu’avait pris ma relation avec Yatshiru, le groupe trois finit par s’entendre, du moins pendant l'entraînement et les missions. Yukimura-senseï, améliora ma prédisposition au taïjutsu, et mon affinité avec les techniques doton. L'excellente manipulation du chakra de Magaha lui permit de se spécialiser dans le genjutsu, ce qui nous aida souvent dans nos missions. Yatshiru améliora ces techniques de ninjutsu et de combat au katana.
Après plusieurs années d’entrainement, ponctuées par des missions sans grandes importances, nous fûmes recommandés à 16 ans pour la première fois à l’examen chuunin. Celui-ci ne se passa pas comme espéré et nous dûmes abandonner durant la deuxième phase de l’examen car Yatshiru s’était gravement blessée et nous avions préféré la mettre en sécurité plutôt que de continuer sans elle. Cet évènement nous disqualifia de l'examen.
Alors que l'examen continuait, le groupe trois amputé momentanément d'un membre fut suspendu, afin que Yatshiru puisse se rétablir correctement.

Cette semaine de pause me donna du temps pour retourner voir Miyagi-san. Celui-ci étant malheureusement souffrant, il me demanda de m'occuper des cours du dojo, ce que je ne pus évidemment pas refuser, de plus Magaha était quand à lui parti rendre visite à ses grands-parents qui habitaient un village à deux jours de marche de Konoha.
Même si je n'aurais jamais refusé d'aider mon senseï, j'avais effectivement une raison supplémentaire pour être le moins souvent possible à la maison. En effet, le mariage de mon frère avec son amie d'enfance Kaoru Inari, était pour bientôt, et ma mère réquisitionnait toutes les personnes inoccupées de la famille pour organiser la fête. Ne sentant pas la fibre d'organisateur de mariage en moi, j'entrepris donc de remplacer Miyagi-san avec le plus grand sérieux dont j'étais capable.
Ainsi entre deux entrainements de camouflage dans les bains publics et les cours au dojo, le jour faste arriva pour mon frère. Afin d'y assister, je dus porter un costume cérémonial qui d’après moi ne me valorisait pas auprès de la gente féminine et qui ne correspondait encore moins à mon charisme.
Malheureusement ces remarques ne firent pas changer ma mère d’avis et je dus me plier à porter ce costume.

*être un ninja de mon envergure et devoir écouter sa mère pour les vêtements, non mais je te jure …*

C'est sur ces pensées hautement philosophiques que je me présentai pour la cérémonie.
Le soir venu, alors que la fête battait son plein et que tout le monde semblait heureux, de mon coté tout ne se passait pas comme je l’aurais voulu.
Voilà plus d’une heure que j’essayais frénétiquement d’éviter une tante, qui ne m’avait plus vu depuis mes six ans et qui ne trouvait rien d’autre à faire que d’essayer de me faire rencontrer une fille, dont je dirais qu’elle ne me plaisait pas, pour éviter de dire qu’elle était moche.
Je finis par trouver refuge sur le toit et m’assis sur le rebord pour contempler les étoiles.
Mon moment préféré de la journée fut interrompu par une voix qui me réveilla de mes songes étoilés.
Je peux m’assoir ? Me dit une voix qui ne m’était pas inconnue.

En me retournant, je trouvai Yatshiru habillée en yukata rose pâle brodé de feuilles de cerisiers.

Heu... et bien … disons que … pourquoi pas … balbutiais-je hébété par sa beauté inhabituelle.

* je me souviens pas l’avoir vu aussi mignonne dans le vestiaire des filles, je devrais peut être retourner voir ça la prochaine fois …*

Après s’être assise à coté de moi, Yatshiru me demanda :
Tu regardes souvent les étoiles le soir ?

Oui, ça me relaxe, et puis c’est le seul spectacle que je trouve plus intéressant qu’une fille… mais au fait, qu’est-ce que tu fais ici ?

Je suis une cousine éloignée de l’épouse de ton frère… du coup mes parents m’ont trainé ici après m’avoir mis dans cet habit ridicule.

Je ne te trouve pas ridicule en yukata, t’es même plutôt jolie… dis-je tout en continuant de regarder les étoiles. Cette phrase la fît réagir et elle eut un petit rire amusé, malheureusement la nuit m’empêchait de distinguer si je l’avais fais rougir.

On dirait que le fait de porter un costume te rend un peu plus mature... me rétorqua-t-elle, gentiment.

Pendant quelques instants, nous gardâmes le silence. Ayant les yeux rivés sur une étoile filante, je me concentrai sur celle-ci afin d'évité que mes fantasmes sur Yatshiru ne prennent pas le contrôle de mon corps.

Ne pas penser a Yatshiru ... y faut que je retourne la mater dans les vestiaires ... non je te dis de ne pas penser a elle continue a regarder les étoiles !!

Elle rompit le silence en me posant une question.

Est ce que vous m'en voulez pour l'échec de l'examen? me dit-elle avec une petite voix comme si j'allais la gronder pour une grave erreur qu'elle avait commise…

Bah même s’il nous arrive souvent de nous disputer, à cause de mes "entrainement" de camouflage ou sur ma façon d'agir en mission, on forme une équipe et je ne vois pas pourquoi je devrais t'en vouloir… ce n'est pas le premier examen que je rate et ce ne sera surement pas le dernier. Mais si tu veux te faire pardonner, j'accepte toutes les propositions !

Habituée à mes propos litigieux, elle ce contenta de me faire une petite tape sur la tête en se levant et me dit sur un ton qui était à présent rassuré et plus léger :

Tu ne changeras jamais Takeo-kun ! Mais t'es un type bien quand on occulte ton coté pervers. A demain pour l'entrainement et ne soit pas encore en retard !

Puis, elle me quitta pour rejoindre les festivités. Ayant succombé a mes pensées de pervers, je décidai de rentrer chez moi car sans le vouloir Yatshiru m'avait mis dans un état qui ne me permettait plus d'apparaître en publique.

Lors de mes 18 ans, l'équipe 3 fut dissoute après l'examen chuunin. En effet, Magaha fut recruter dans le programme de ninja médical et quant à Yatshiru, elle décida d'enseigner à l'académie. Ce démantèlement de l'équipe éloigna quelque peu Magaha et moi même du a l'intensité de l'entrainement pour devenir ninja médical, quant a ma relation avec Yatshiru, celle-ci restait la même. En de hors de ces horaire de cours, Yatshiru venait souvent manger au restaurant, ou venait malheureusement finir mes dingo alors que je les dégustai tranquillement sur une terrasse en buvant du thé.
N'étant ni prédestiner aux soins ou à l'enseignement, je servi de bouche trou pour compléter diverses équipes en cas de besoin, ce qui me laissait énormément de temps libre. Si ma situation de l'époque prêtait plus aux moqueries qu'au respect venant des autres ninjas, je voyais dans cette situation une opportunité pour m'entrainer alors que d'autres effectuaient des missions tous les jours. En dehors de mon entrainement que je pratiquai avec acharnement, j'étais devenu l'adjoins de Miyagi-san et donnai souvent cours. Mon temps libre largement exploité, je trouvais quand même le temps de me rincer l'œil au bain public, même si c'était moins souvent que je l'aurai voulu. Point de vue sentimentale, j'avais noué plusieurs relations sans lendemain avec quelques kunoichi de ma promotion, mais celle-ci étant trop ennuyantes, je m'étais résolu à tirer de ces relations ce qui m'intéressait, puis de rompre le plus vite possible. Je me fis vite une réputation négative du a mon comportement, heureusement le temps avait fait de moi un garçon assez attirant, ce qui me permettait d'avoir toujours quelques conquêtes sous la main au grand damne de Yatshiru qui n'arrêtait pas de me faire la morale concernant mon comportement.
Bref ces années d'insouciantes prirent fin lorsque j'eu passé avec brio l'examen de Juunin à l'âge de 24 ans. Le soir de l'annonce de ma réussite, une grande fête avait organisée par ma famille. Tout les gens important pour moi était là, mes parents, mon frère, sa femme ainsi que ma nièce de 4 ans et bien entendu mes anciens compagnons de l'équipe numéro trois. Magaha ainsi que Yatshiru étaient venus, ce qui m'avait fait énormément plaisir.

Le lendemain matin je me rendis au siège de commandement afin de recevoir ma nouvelle accréditation, et fut intégré à la section Oinin.
Désormais je faisais partie de l'élite, et je devais porter un masque. Ce masque blanc, ressemblait à une tête de chat, avec Trois grand trait rouge de part et d'autre au niveau des joues.
Faire partie de l'élite des shinobi de Konoha imposait quand même des responsabilités et pas seulement des avantages. Bien sur on était adulé par les jeunes apprentis, bien sur on avait accès à des techniques interdites pour la plus part des autres shinobi, mais a côté de ça, nous n'avions pas d'horaire, les missions les plus dangereuses nous étaient réservé, sans compté la sécurité du village. Mais selon moi, ce sacrifié pour les choses que l'on aime en valait la peine. Ma nouvelle accréditation m'offrait plein d'avantage, durant mes nouveaux entrainements, j'eus l'occasion de signer un pacte avec Nezumi, le roi des rongeurs, mais plus important, je commençai mon entrainement a la manipulation du kiton.
En l'espace d'un an, je m'étais déjà fait une petite réputation au sein de l'Anbu, mais rien comparé à la réputation que je me fis en m'occupant seul du traitre Isano Uchiha.
En effet, un soir alors que je me trouvai dans mon petit appartement du centre ville, un aigle vint me m'avertir que l'hokage m'attendait.
Cinq minutes plus tard, je me trouvais dans le bureau de l'hokage.

Takeo, je sais que tu es la depuis peu, mais j'ai une mission urgente a te confier. Un shinobi renégat c'est évadé de la prison de Konoha il y a une demi-heure. Ce renégat est un ex-Anbu prénommé Isano Uchiha. Il c'est rendu coupable de trahison envers le village de la feuille en divulguant des informations de la plus haute importance au pays de la terre. Sa mise a mort devait être imminente mais puis qu'il c'était enfui, tu es désigné pour le poursuivre et le supprimer par tout les moyens possibles. J'aurai bien adjoint d'autre shinobi, mais tu es le seul disponible actuellement. J'essayerai de te trouvé du renfort le plus vite possible. Me dit-il assis derrière son grand bureau.

Une fois mes ordres de missions divulguer, je parti en direction de la porte principale du village ou je m'arrêtai et entreprit de le pister via une technique apprise récemment.

*chien, cochon, dragon, rat* me répétai-je dans la tête Sentai no hachi kanshuu (l'escadron des huit directions)

Huit souris bariolés de noire et de bruns arborant sur leur dos une des huit directions apparurent dans un nuage de fumée et m'encerclèrent. La souris du nord me faisant face, s'avança, ce mit sur ces pattes arrières et me dit d'une petite voix stridente commune aux souris:
Quelques sont tes instructions Takeo

On recherche un fugitif prénommé Isano Uchiha, c'est un dangereux traitre qu'il faut éliminer absolument, trouvez le et prévenez moi aussi tôt, j'arriverai le plus vite possible.
Aussi tôt dit, elles partirent chacune dans leur direction me laissant seul avec la nuit noire.
Après une demi-heure, la souri du Nord-ouest apparu et m'indiqua qu'il avait découvert une personne ressemblant a la description.
A toute vitesse, je me dirigeai dans la direction indiqué afin de rattraper le feuillard. Celui-ci avait pris des précautions pour ralentir d'éventuel poursuivant. Je dus éviter des fléchettes empoisonnées, *saleté de poison*, contourner une zone piégée par des parchemins explosifs, *saleté d'invention Yuichi* ou encore sauter par-dessus des trous *saleté de pelle*. Finalement, malgré ces esquives a répétition, je pu arriver à le rattraper dans une clairière, où il tentait de ce reposer un peu.

Je me mis à l'observer pendant quelques instants afin d'étudier son comportement, puis lança plusieurs kunaï dans ça direction.
Comme je m'y attendais, ma cible les évita, puis regarda dans ma direction et dit d'une voix assurée:
Tu as peut être eu de la chance en évitant les pièges, mais essayé de m'avoir avec des kunaï, c'est n'importe quoi. Sort de ta cachette !

Dans la pâleur de la lumière de la lune, je sorti des sous bois, Mon masque sur le visage, mains en poches et mon air blasé habituel.
Je vois que la prison t'as pas trop ramolli, au moins notre rencontre sera peut être intéressante.
Tombant dans ma provocation, celui-ci arborait un sourire en coin, l'air à la fois agacé mais satisfait de mon apparente ignorance sur son identité.

Parce que tu comptes te mesurer a moi? Dit-il en rigolant. Une fois sont rire forcé arrêter, il me montra du doigt et enchaina avec un discours "Uchiha" habituel.
Sache petit que ce que tu appelles des techniques, n'est rien face à la force et au talent d'un Uchiha. Tu devrais peut être t'enfuir tant qu'il est encore temps.

Ces petites tirades aux quels les Uchiha s'adonnait souvent, avaient le don de m'énerver et je ne pu résister à répliquer sèchement:
Bhen voyons, si on m'avait donné un bol de nouille à chaque fois que j'avais entendu un Uchiha se la jouer, je serai surement mort d'obésité. De plus puis que tu es un traitre, tu ne fais plus partie de ce clan "prestigieux", t'es plus qu'une loque de renégat juste bonne à me divertir avant d'allez dormir.

Bizarrement ma réplique ma réplique ne l'apaisa pas, et il ce rua sur moi. Son point me frappa en plein visage. Au moment de l'impacte, le coup résonna comme si il avait touché un mur d'acier. Après le choc, une mue d'acier de quelques centimètres d'épaisseur tomba lourdement sur le sol, me laissant tout le loisir de répondre au coup de poing. Surpris par ma technique kiton il ne pût esquiver et le coup le projeta au sol à quelques mètres de là.

Alors, toujours aussi sûr de toi Isano?? Dis-je sur un ton léger.
Ce relevant en s'empoussiérant les vêtements, le renégat répondit en ce frottant l'endroit de l'impact.
Oh, t'as l'air un peu plus doué que ce que je croyais, mais ce n'est toujours pas grand chose
Une fois cela dit, celui-ci activa ces Sharingan, puis entrepris de lancer une technique Katon en faisant

Katon, karyuu endan ! Puis un long jet de flamme ce dirigea droit sur moi.

La vitesse d'exécution de la technique, ne me permis que d'esquiver via une techniques doton afin de plonger dans le sol. Ne me laissant pas le temps de souffler, il détruisit le sol grâce à plusieurs coups de poing, m'obligeant à sortir de ma cachette. Sautant dans sa direction, je tentai de lui asséner plusieurs techniques de taïjutsu. Après un échange de plusieurs minutes, nous reprîmes nos distance afin de souffler chacun de notre coté.

*Pas mal quand même un Uchiha, il arrive à copier mes techniques de taïjutsu … faut que je trouve une parade* pensais-je ne reprenant mon souffle tout en essuyant deux trois coupures. De son coté, Isano n'était pas très blessé, par-ci par-là on pouvait apercevoir des rougeurs aux endroits d'impacts de mes coups.

Bon assez jouer, il est temps d'en finir avec toi ! Voyons se que tu sais faire face a quelqu'un d'arméDit-il en dégainant deux ninjato. Qui ce trouvaient attachés dans son dos.

N'ayant pas d'arme sur moi, je n'eus pas d'autre choix que d'utiliser ma technique "Bishamon no ten kôtetsu". (les poings d'aciers de Bishamon)
A ce moment du métal s'aggloméra à la surface de mes poings. Puis je m'élançai sur l'ennemi. Ces lames et mes poings, s'entrechoquèrent durant de longues minutes, chaque un à l'affut d'une faille chez l'autre. Alors qu'il armait c'est deux ninjato, je lui logeai un coup de poing dans les côtes, ce qui lui brisa 4 côtes et l'envoya s'écraser sur le sol. Mais avant de toucher celui-ci, il tenta une attaque désespérée en me lançant ces deux ninjato. N'étant pas sur mes gardes, je ne pus esquiver complètement ces épées, et afin de le limité les dégâts, j'eus le réflex de me protéger avec mes bras. Alors que la première lame fut déviée par mon gang droit et alla se planter dans un tronc d'un arbre plus loin, la seconde m'écorcha une bonne partie du bras le rendant quasiment inutilisable.
Les blessures que j'avais occasionnées à l'Uchiha, l'empêchaient de respirer normalement. Son râle fatigué m'avertissait qu'il était gravement blessé, mais qu'il finirait tôt ou tard par ce relevé.
*ERF, c'est mal barré, je pisse le sang comme c'est pas permis, je dois trouver une solution pour en finir au plus vite. Mon bras gauche est trop mal en point pour l'achever au corps à corps et de toute façon je dois avoir une ou deux côtes fêler sans compter que ma réserve de chakra est au plus bas, je peux encore utiliser le "shigemi sen ibara", ça devrait l'achever en un coup, espérons que je maitrise assez cette nouvelle technique …*
Étant dans l'incapacité de maintenir ma main gauche à hauteur du torse pour effectuer les signes, j'approchai ma main droite pour effectuer les signes nécessaires.

*buffle, porc, dragon, coq*, shigemi sen ibara! (buisson de mille épines)

Alors qu'Isano Uchiha venait dans une dernier effort de se relever, la terre ce mis a trembler et le déséquilibra. Puis des myriades d'épines ce mirent à pousser dans la zone où il ce trouvait lui transperçant le corps de toute part en le clouant littéralement au sol. Ainsi finit sa pitoyable existence, quand a moi, exténuer par l'effort qu'avait demander ma dernière technique, je sombrai dans le coma.
Quelques jours plus tard, je me réveillai à l'hôpital dans la section soins intensifs, entouré par de jolies infirmières.

Mon altercation quelques peu musclée avec le nukenin du clan Uchiha me permis de me familiariser avec le petit monde des infirmières qui sans être un fantasme, m'intéressait au plus au point.
Puis après quelques jours de convalescence, je pus retrouver mon poste au sein de l'Anbu. De ce combat, je pu en retirer deux chose, une cicatrice courant tout le long de mon bras gauche, et une réputation. Ce qui rajouta une certaine facilité à obtenir des rendez-vous avec de ravissante kunoichi. Mais outre ces détails frivoles, je faisais désormais partie des pièces maîtresses de Konoha et je me voyais octroyer grâce à cela des missions de rang S certes au combien dangereuse, mais tellement plus intéressante. C'est dans ce contexte mêlant débauche, danger et honneur que je passai six ans de ma vie.
Je m'apprêtai à fêter on vingt-huitième printemps, ma mère ne manquait pas de me rappelait à chaque fois qu'elle passait a mon appartement qu'il était temps de trouver quelqu'un pour ranger ce capharnaüm et surtout pour fonder une famille, mon frère en était a sa troisième fille et mon père prévoyait de laisser les commandes du restaurant à celui-ci pour pouvoir profiter de ça vieillesse.

Ce matin là, je me réveillai après une soirée plutôt arrosée, avec comme on le dit dans le jargon, une encéphalite rectal d'ordre majeur. Tant bien que mal, j'arrivai à la salle d'eau dans laquelle m'attendait un rendez-vous immanquable avec deux comprimés d'aspirines.
Après une longue douche durant laquelle je me jurai de ne plus touché à une bouteille d'alcool de Suna et un petit déjeuné extra light, j'entrepris de me présenter au bureau des accréditations de missions.
*bon garde ton masque, ça cachera toujours le gueule de bois* me dis-je en entrant dans le bureau prêt à recevoir ma prochaine mission.
La mission consistait à servir de garde du corps à l'héritière du shogun d'une province du pays du riz. Ayant subi plusieurs tentative de meurtre, son père avait fait appel au service de Konoha.
-"Excusez-moi mais sans vouloir remettre les ordres en questions, je ne vois pas pourquoi on me confie cette mission, une simple équipe de Chuunin suffirai amplement"
N'attendant pas un argument supplémentaire, le conseillé de l'hokage pris la parole.
-"Mais justement, nous allons vous faire accompagner de deux chuunin afin que vous puissiez les former"
Je ne pu m'empêcher de sortir cette phrase quelques peu sarcastique:
-"Mais oui c'est ça, on n'est pas le première avril pourtant!"
Ma manière de m'exprimer ainsi que la suffisance de celle-ci c'était quelques peut accentuée du fait de mon ascension quelques peut fulgurante. Aussi mes supérieurs avaient jugés que la formation de deux chuunin serai une manière de me ramener sur terre.
Après une réprimande du conseillé de l'hokage, je pris l'ordre de mission et alla au point de rendez-vous avec mes deux assistants.
Quoi de mieux que les hautes terrasses pour rencontrer ces nouveaux subordonnés.
Arrivez là bas, les deux jeunes hommes m'attendaient assis sur les bancs. Aucun très distinctif particuliers, et n'avait pas l'air brillant, bref cette mission s'annonçait des plus moroses.
Sans aucun artifices, je me présentai à eux, en prenant soin d'enlever mon masque, pour leur faire comprendre la différence de niveau. Le fait de l'enlever leur signalait surtout que cette mission n'était vraiment pas compliquée, puis qu'elle ne nécessitait pas que je garde l'anonymat.
-"Salut les jeunots, c'est moi qui serai votre baby-sitter! Takeo Yanada, et vous?" dis-je d'un ton qui laissait entendre mon désintérêt total.
Le premier se leva d'un bon énergique, et ce présenta avec toute la rigueur d'un premier de classe.
-"Yanada-san, permettez moi de me présenter, je suis Idetoshi Araï. Récemment promu chuunin."
*C'est ça fait le malin, on verra dans 3 heures, pourquoi je suis là moi déjà …* pensais-je en m'apitoyant sur mon triste sort.
-"bien bien, et toi, tu es ?" Dis-je en regardant dans la direction du second
Aussitôt dit, il ce présenta avec la même attitude que son collègue

-"Zaraki Tanda, Yanada-senseï! Je suis heureux de pouvoir vous servir comme disciple"
*Hein ?! Qui a parlé de disciple ici, pas moi que je sache*

-"Oui, c'est cela, bon trêves de plaisanterie, nous partons pour une mission de longue durée, certainement un mois, voir plus en fonction de la situation, je vous conseil donc que préparer vos affaires, nous partons dans 2 heures, rendez-vous devant la porte principale de Konoha"
Illico, ils acquiescèrent et partir préparer leur baguages, quant à moi, je partit en direction du restaurant familial afin de leur faire mes au revoir.
5 minutes plus tard, j'étais devant la porte du restaurant et j'entrai sans plus attendre. Mon père était derrière le comptoir et s'afférait seule a la préparation de divers ingrédients pour le plat du jour.

-"Salut p'pa, quand de neuf ?" Dis-je avec mon air renfrogné.
-"Tiens voila le p'tit Takeo, je vais bien, ton frère n'est pas encore arrivé. Que nous vaut t'as visite si matinale et cet air d'enfant battu ?" me répondit le paternel en arrêtant sa préparation pour discuter avec moi. Le temps avait fait sont œuvre, ce qui était normal puis qu'il approchait de ces soixante et un ans.
-"bah je pars en mission pour minimum un mois, mais en plus on m'a collé deux chuunin pour "m'aider" durant cette mission" lui répondis-je
Ma réaction ne lui plu guère, et haussa le ton.
-"Arrête de faire des enfantillages, il est de ton devoir de former les nouveaux. Ta mère et moi ne t'avons pas éduqué de façon à ce que tu te comportes de manière décadente comme tu le fais maintenant, tu devrais avoir honte, tu déshonores le nom de Yanada et les shinobi en agissant de la sorte!"
* Ca va, je suis plus un gamin, j'ai le droit de faire ce que je veux …*
-"Pff parce que tu crois que le nom des Yanada se porte mieux en temps que vulgaire cuisinier? Franchement, je ne sais pas pourquoi je me casse la tête à garder contacte avec des gens qui ne me comprenne pas." m'emportais-je. Puis je me levai en direction de la sortie.

-"Je suis peut être qu'un vulgaire cuisinier, mais c'est grâce à cela si t'as pu devenir shinobi. Continue sur cette voie et c'est nous qui te tournerons le dos… fils indigne!"/color] Me lança-t-il d'un ton de rage.
-[color=darkblue]"C'est ça, on lui dira, préviens les autres que je pars pour longtemps" lui rétorquai-je d'un ton sans importance, puis m'éclipsa préparer mes affaires. Contrarié par la tournure de mes adieux avec ma famille, je ruminai seul quelques phrases tout seul dans mon appartement.
-"Pff franchement …. Moi déshonoré les Yanada…. T'en foutrai moi des déshonneurs… Abruti de chef de famille… l'honneur de la famille c'est moi, pas tes plats de nouilles et ton bouiboui …" Disais-je ne fourrant quelques affaires dans mon sac de rage. Comme si le fait d'être brutal avec mes T-shirt arrangerait les choses.
Deux heures plus tard j'attendais les membres de mon équipe à la porte principale, je commençais à retrouver mon calme et me demandais si je ne ferai pas mieux d'allez m'excuser avant de partir, mais je chassai immédiatement cette idée de mon esprit une fois Zaraki et d'Idetoshi arrivés, car la mission ne pouvait pas attendre.
-"Bien allons y, j'ouvre la marche, tâchez de suivre le rythme car je ne compte pas mettre quatre jour de voyage…" Dis-je en m'élançant dans la bonne direction sans attendre de réplique de la part de mes deux boulets. Le faite de courir et de sauter de branche en branche dans l'épaisse forêt de Konoha me fit retrouvé mon calme intérieur, ce qui me permis tout de suite de me concentrer pleinement sur la mission.
*Bah j'irais m'excuser une fois de retour de mission, je suis sur qu'il comprend que je ne pensais ce que j'ai dis.*

Au final, la mission dura en tout et pour tout deux mois et demi. En effet après de multiples tentatives d'assassinats déjouées par mon équipe, nous arrivâmes à désamorcer le complot d'un des conseillés du seigneur qui convoitait le pouvoir.
Sur un plan plus personnel, il s'avéra que l'apprentissage de technique ainsi que la transmission de mon expérience aux deux chuunin qui m'accompagnait, me remis dans le droit chemin. J'avais fini par ravaler l'orgueil qui était en moi, ainsi que mes airs de vedette.
Arrivez aux frontières du pays du feu, nous pénétrâmes dans l'imposante et la luxuriante forêt qui recouvrait mon magnifique pays.
*Ca fait du bien de revenir chez soi* pensais-je gaiement
-"Et beh, pas mécontent d'être de retour dans le pays du feu, pas vous" lançais-je afin de briser le silence de notre formation.
-"Oui c'est sur, le pays du riz est bien mais pour ce qui est de la cuisine, je préfère de loin celle de Konoha, Takeo-san" me répondit amicalement Idetoshi
Sa réplique sur la cuisine de Konoha me fit immédiatement pensé à mon père, je devais absolument me faire pardonner mon comportement lors de mon départ
*Il faut que je règle cela dès mon retour* pensais-je légèrement nerveux a l'idée de revoir mon géniteur.

Un jour et demi plus tard, nous arrivâmes à la porte principale de Konoha, impatient de retrouvé ceux que nous avions laissé. Le temps grisâtre, qui laissait transparaitre de futures averses n'ébranla pas la joie que nous avions d'être enfin chez nous. Avant de nous disperser, nous allâmes tous au bureau des accréditations des missions pour y déposer notre rapport.
Ceci fait et après avoir reçu les félicitations du conseillé de l'hokage, je parti en direction du restaurant familial après avoir salué mes deux disciples.
Quelques gouttes de pluies commencèrent à tomber, quand j'ouvris la porte de ce lieu familier. J'appréhendai légèrement cette rencontre, mais espérait de tout cœur que mes paroles n'avait pas été prisent au pied de la lettre.
-"Salutation, la famille… je suis de retour!" dis-je de mon ton le plus naturel possible.
En lieu et place de mon père, ce tenait mon frère, qui était visiblement mal à l'aise, et ne s'attendait pas à me voir débouler de la sorte.
-"Ah Shinsui, mon frère, je suis ravi de te revoir ! Quelles sont les nouvelles depuis mon départ?" lançais-je joyeusement en espérant briser la glace.
A la place d'une réponse, Mon frère appela ma mère d'une voix mal assurée.
-"Maman … Takeo est de retour"
Celle-ci arriva, l'air triste et affaiblie, elle venait visiblement de pleurer.
*Mais qu'est ce qui ce passe ici … c'est quoi cette ambiance de mort!*
-"Mon fils, te voici, je suis heureux de te revoir … quelle dommage que ton père ne soit pas là …" me dit-elle d'une voix tremblante en s'approchant de moi pour me serrer dans ces bras
-"Papa n'est pas là? … Il est ou, il va bien au moins?" déclarais-je alarmé par l'état émotionnel de ma mère.
-"Papa est mort il y a trois semaine … Nous ne savions pas ou te joindre, nous n'avons donc pu te prévenir. Ses cendres ont été dispersées sur la parcelle familial du cimetière." me répondit Shinsui d'un ton triste, alors qu'on entendait la foudre s'abattre.
L'effet de la nouvelle me cloua sur place, je ne savais pas quoi dire. Mes derniers mots envers lui avait été des mots de colères, des mots que je ne pensais même pas.
-"Non! … Non! Ce n'est pas possible !!" Criais-je sous le choc.

Voulant en être sur, je m'échappai de l'étreinte de ma mère et m'en couru en direction du cimetière sous la pluie battante.
*non, c'est une mauvaise blague, ne me dites pas que c'est vrai*
Courant à une vitesse folle sous le coup de l'émotion, je me retrouvai au portique du cimetière en l'espace de quelques minutes.
Complètement trempé par la pluie qui ne cessait de s'abattre, je m'approchai de la parcelle familiale, me remémorant les souvenirs où nous venions en famille nous recueillir et prier pour nos ancêtres.
La stèle de la famille Yanada, comportait un nom supplémentaire que je lus machinalement à haute voix.
-"… Tetsuho Yanada …"
Puis je tombai à genoux dans la boue, impuissant face à la triste réalité de ce monde: J'étais désormais sans père.
*les derniers mots que je lui ai adressé étaient odieux, je n'ai même pas pus me réconcilier avec lui … je ne suis qu'un minable*
Il se passa plusieurs heures durant lesquelles je restai prostré sous la pluie en me maudissant et en implorant son pardon. La journée déclinait, mais la pluie et mes larmes ne tarissaient pas.
-"Pourquoi a-t'il fallu que je suis si bête et borné? Pourquoi" dis-je à voix haute.
-"Parce que le jeune tigre n'écoute jamais les conseils avisés des anciens, c'est par ces erreurs, que celui-ci grandit et attrape la sagesse qu'un jour il tentera d'enseigner aux à la future génération" me dit une voix familière empreinte d'une grande sagesse
La pluie avait brusquement cessé et l'eau emmagasiné dans ma chevelure ruisselait sur mon visage en ce mêlant à mes larmes. Je levai la tête, et contempla un vieille homme qui tenait une ombrelle pour nous protéger de la pluie. Il s'agissait de Miyagi-san mon vieux maître de taïjutsu. Malgré le fait qu'il approchait des quatre-vingts ans, il n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu.
-"Senseï !" lui dis-je en me prosternant à ces pieds
-"Je suis un monstre, je ne mérite pas votre pitié" implorais-je
-"J'étais l'ami de ton père, et pas seulement parce qu'il me faisait des nouilles à l'œil. Un amis d'enfance, pour être précis." Me dit-il en m'aidant à me relever
Puis il débouchonna une bouteille de saké et en versa sur la stèle comme la coutume le voulait. De mon coté, je séchais mes larmes afin d'éviter les éventuelles moqueries
-"Ne te retiens pas Takeo, la tristesse dois s'évacuer pour laisser place aux souvenirs qui sont encrés dans on cœur" dit-il sans prendre la peine de regarder ce que je faisais.
*Suis-je donc si prévisible que ça en plus d'être indigne ?*
-"Avant qu'il ne passe dans le royaume des esprits, il est venu ce confier à moi, il ne voulait pas de cette dispute et regrettait amèrement ces propos. Sache qu'il ne t'en voulait pas, il essayait juste de te faire comprendre certaines choses."
-"Mais je sais que la diplomatie ainsi que l'aptitude à garder son calme lui faisait énormément défaut … si tu l'avais vu à l'époque ou il voulait demander la main de ta mère! Tu en aurais conclu comme moi que la réussite de ça demande n'était du qu'a un miracle" surenchéri-t-il en poussant un petit rire quelques peu forcé.
Reprenant doucement mes esprits et le contrôle de mon corps, je laissai échapper un rire en imaginant la scène, puis je rétorquais sur un ton quelques peu apaisé et moqueur :
-"J'ai toujours cru en l'intervention divine pour cela. D'ailleurs, le fait que ma mère le supporte, était déjà une preuve de ce miracle d'après moi."
-"Il ne faut pas dénigrer la force de l'amour mon jeune disciple" me répondit mon maître.

Après avoir vénéré la stèle de mes ancêtres, je raccompagnai mon senseï à sa propriété, puis rentra chez moi me reposer.