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 Kazekage - Takahashi Kisano

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Takahashi Kisano
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Takahashi Kisano


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MessageSujet: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyVen 24 Nov - 13:36

Nom

Kisano

Prénom

Takahashi

Age

33 ans

Sexe

Masculin

Grade

Kazekage

Description physique

Avec ses 1,88m et ses 79 kg, Takahashi est une personne de grande taille et de corpulence moyenne, même si sa stature peut paraître impressionnante. Il porte en guise de pardessus un long survêtement blanc qui permet de protéger son visage lorsqu’il fait mauvais temps. En dessous, il utilise un pantalon large et à nouveau de couleur blanche, possédant des poches latérales qui lui permet de ranger une partie de ses équipements de shinobi. Son visage a l’air marqué, ceci est conséquent à la dernière guerre, même si celui-ci s’irradie facilement. Il a des yeux marrons teintés de noir et de longs cheveux châtains pourvus de quelques poils grisonnant. Il arbore aussi une légère barbichette en dessous de sa fine bouche. Sa peau est assez bronzée grâce au beau soleil de Suna. Il n’a pas l’air souriant, mais il rigole sans cesse, car il ne peut se maîtriser. Pour lui un sourire, c’est beaucoup trop contenu. A l’oreille gauche, il porte une boucle d’oreille en forme d’amande rayée rouge et blanche, et une autre similaire, mais rayée noire et blanche, à l’oreille droite. Il enfile toujours des mitaines noires très classiques, et serre son pantalon à l’aide d’une ceinture brune foncée taillée dans le cuir au bout de laquelle est attaché le fourreau noir de son katana. Il marche et gambade à l’aide de bottines noires, un peu usées à cause des nombreux kilomètres qu’il parcoure chaque semaine. Son bandeau de shinobi est noué en haut de son mollet gauche, marquant ainsi son appartenance au village de Suna no kuni. Par obligation, sa main droite est tatouée du sigle de la famille Kisano. Son annulaire droit est orné d’une bague en or scellant l’amour qu’il porte à sa femme. Enfin, il porte autour du cou un pendentif avec la photo de sa fille et un médaillon portant le symbole de son clan.

Description mentale

On peut dire que Takahashi possède un caractère particulier. En effet, il développe inconsciemment une double personnalité, c'est-à-dire qu’il existe deux êtres en lui : l’homme joyeux et insouciant, mais aussi l’homme minutieux, intransigeant, voir même inquiet. Cette facette du personnage est due sûrement au sang de la famille Yuko qui coule dans ses veines. Sa relation avec ses parents, Kyuso Kisano et Inara Yuko, est excellente. Elle est telle que Takahashi les considère comme ses meilleurs amis. Il n’hésite jamais à trouver le mot pour rire, même si certaines de ses blagues sont d’un goût douteux. Il est très fougueux et adore sortir le soir pour boire un verre ou se distraire dans des salons de jeux. Faut préciser que Takahashi est un grand habitué du bar de Mikijuchi. Parfois, ses compagnons de route ont honte de lui tellement qu’il aime faire l’andouille ou alors tellement qu’il ricane aussi fort que trois dromadaires enragés. Avec des inconnus, il se montre un peu maladroit et fait en quelque sorte une mauvaise impression. A cause de sa réputation, il n’est pas très pris au sérieux par ses paires. Seul, certaines connaissances ont conscience de l’autre Takahashi, le shinobi de valeur. Effectivement, lorsqu’une mission lui est confiée, il met toutes les chances de son côté pour mener à bien cette tâche. Il devient alors calme, calculateur et sans pitié. Ses expériences l’ont mené à agir de la sorte. Malgré ses aspects de fêtard, il est très travailleur et ne lésine pas sur les efforts lors des entraînements, car il sait parfaitement bien qu’il ne peut pas compter que sur son talent pour demeurer un très bon ninja. En général, il aime agir seul pour les missions, car le fait de perdre un être cher lui paraît insupportable. C’est pour ça qu’il est difficile de le connaître parfaitement. Il a aussi une manière de vivre très nomade, il ne supporte pas de rester au même endroit indéfiniment. Takahashi supporte mal la critique et n’aime pas recevoir des ordres. Il respecte seulement les conseils de son vieux sensei, Wanzo Amada. Takahashi voue une passion dévorante pour la poésie, surtout celle concernant les substances enivrantes qu’il existe sur notre bonne vieille Terre tel que les femmes, l’alcool et le jeu. Sentimentalement, il est comblé avec sa femme Tanaka, même si cela ne l’empêche pas d’apprécier la beauté des autres femmes. Il adore sa fille Irumi, elle est devenue sa raison de vivre. Il fait très attention à elle et il peut se montrer responsable quand il le faut. Enfin, il n’avoue pas, contrairement à certains membres du clan, une fascination délirante pour son katana. Voilà, c’est un peu ça Takahashi Kisano !

Pourquoi Takahashi comme prénom ?

Beaucoup de personnes à Suna et ailleurs se demandent pourquoi mes parents, Inara Yuko et Kyuso Kisano, m’ont-ils donné comme prénom « Takahashi », alors que ce dernier est réservé à l’usage en tant que nom de famille. Néanmoins, il existe une explication à ce mystère. En effet, ce n’est pas par pure fantaisie ou par goût épistémologique que mes parents m’ont transmis ce prénom. Ils avaient une bonne raison, et en plus des plus nobles. Lorsque ma mère fut privée de l’amour de ses parents, elle se sentait totalement perdue. Malgré la présence de son mari, elle ne parvenait pas à remonter la pente, et sombra peu à peu dans une grave dépression. A l’écoute des malheurs qui frappaient Inara Yuko, une vieille dame s’en pressa de quérir de ses nouvelles. Elle s’appelait Manami Takahashi. Depuis toujours, elle entretenait d’excellentes relations avec ma mère, et s’inquiétait à son sujet comme une mère pouvait le faire. Manami Takahashi n’avait pas d’enfant et n’avait que la solitude comme compagnie. En effet, le destin avait voulait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, et donc ne pas pouvoir fonder un foyer. Lorsqu’elle apprît la détresse qui touchait Inara, la vieille consacra tout son amour pour ma mère afin qu’elle rétablisse au plus vite. Et au fil des années, Manami Takahashi devînt la mère de substitution d’Inara qui retrouva la pleine forme. Malheureusement, la vieille dame s’éteignit quelques semaines avant que je puisse voir le jour. Alors,en commun accord, mes parents ont décidé de m’appeler Takahashi pour tous les sacrifices que cette dame ait pu fournir, et pour qu’il reste une trace de son existence. Aujourd’hui encore, je remercie encore cette personne d’avoir sauvé ma mère des sables mouvants de la pensée, et je suis fier de porter son nom en tant que le fruit de son héritage.


Nindo

Sa fille est tout-ce qu’il a de plus précieux. Il voudrait qu’il ne lui arrive aucun malheur. Il est prêt à donner sa vie pour la protéger. Le fait de servir Suna no kuni du mieux possible préserve davantage sa fille de tout danger.

Ce qu’il aime

Les dromadaires, le jeu de go, les femmes, l’alcool de Suna, le bar de Mikijuchi, plaisanter, la soupe aux choux épicés, le soleil, la poésie.

Ce qu’il n’aime pas

Les livres philosophiques, les pays froids, les fainéants, les conservateurs, les couleurs vives, les personnes dénuées de tout sens de l’humour.

Personnages principaux

Pour une meilleure compréhension de l’histoire, j’énumère ici bas toutes les personnes importantes ayant traversé ma vie.

Ado Miya : ma belle-mère
Agoru Iya : équipière de l’équipe n°7
Amada Wanzo : mon sensei
Hiyuma Katsuhito : mon beau-père
Hiyuma Taka : ma femme
Ibawasa Kazuyochi : mon meilleur ami
Kekichi Nyoraki : mon professeur préféré
Kisano Irumi : ma fille
Kisano Jouchiro : mon grand-père
Kisano Kyuso : mon père
Kisano Shinyi : mon frère cadet
Kisano Yoshigawa : mon autre frère cadet
Kutsuju Mozuo : équipier de l’équipe n°7
Mikazaki Asumi : ancienne élève
Sanada Mirei : ancienne élève
Watanabe Ryo : ancien élève
Yuko Hirotomi : le kazekage
Yuko Inara : ma mère
Yuko Takuya : shinobi de Suna


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyVen 24 Nov - 13:47

Histoire

Le calme et la sérénité ont fait place à la douleur et à la désolation. On entend plus les rires des enfants ni les cris de ces pauvres âmes insouciantes dans les petites ruelles serpentées du village. Les gravas font office de décor à Suna no kuni qui a vu ses habitants et ses murs ravagés par la folie humaine. En effet, le village caché de Konoha vient d’attaquer.
Je gis là devant les remparts à moitié détruits au milieu de cet amas de terre victime de la tuerie frénétique. Autour de moi, les corps de mes amis d’enfance sont allongés inertes sur le sol appauvri. L’expression de leurs visages témoigne de la peur et de l’effroi qui les ont traversés avant de mourir. De mon côté, je cherche en titubant allègrement des survivants dans les décombres, mais j’abandonne vite cette tâche, car je suis moi-même touché profondément dans ma chaire. Ma jambe gauche est fortement ensanglantée ainsi que mon épaule droite. Cela me procure d’énormes douleurs au toucher et mon visage est énormément marqué par l’effort et par mes blessures béantes. Je m’étends alors sur le sol pour me reposer et décide d’attendre que quelqu’un me vienne en aide. La douleur se faisant plus pressante, je m’évanouis instantanément dans un coma lourd et profond, mais salvateur à la fois.

Pourquoi ai-je fait tout ce chemin pour en arriver là ? Dans quel but précis ? Etait-ce la motivation de l’enfant que j’étais ? Pourrais-je un jour retourner dans l’insouciance de cette époque dorée ? Au moins, je n’aurais pas autant de questions en suspens qui laissent place inévitablement aux regrets. En effet, je me souviens… oui, je me souviens de cet âge d’or où la vie était avant tout un plaisir et qu’il n’était pas nécessaire d’avoir un but, une ambition pour avoir le sentiment d’exister.

Il y a trente deux ans de cela, ma mère Inara Yuko, me donna la vie, celle qui fait de vous un être à part entière. Ce jour-là, Kyuso Kisano, en a pleuré tellement que c’était émouvant. Et oui, mon père est un sentimental. On peut dire que ma venue dans ce monde qui m’est alors inconnu a été accueillie de gaieté de cœur. Mes parents en profitèrent pour présenter ma petite frimousse à toute la famille. Mes deux frères, Shinyi et Yoshigawa, qui sont tout deux jumeaux naîtront huit années plus tard. Mes parents se montrèrent très attentionnés à mon égard et mes premières années d’existence sont composées d’amour et de tendresse. Pourtant, pour ma chère mère et pour mon cher père, ce ne fut pas toujours facile. Effectivement, leur mariage fut très contesté surtout de la part de la famille de ma mère, la famille Yuko. Les parents de ma mère ne l’acceptèrent jamais, et depuis lors, ils ne se parlent plus. La privation d’amour qu’a fait montre ses parents a beaucoup affecté ma pauvre mère, même après toutes ces années, ça la peine toujours autant. La famille Kisano, plus en clin a donné son accord, prit alors ma mère sous son aile et la considèra de cette façon comme une de leurs membres. Après cet épisode, les relations entre le clan Yuko et le clan Kisano se détériorèrent et devinrent très tendues.

Lorsque j’ai pu me tenir correctement sur mes deux gambettes, je pris sans hésiter ma pelle et mon seau en plastique, direction le bac à sable public, le « Suna Park ». En effet, ce lieu de détente est apprécié par les jeunes enfants et les tout jeunes aspirants shinobi pour la diversité des attractions. Pour m’accompagner pendant ses instants ludiques, je pouvais compter sur mon grand-père, Jouchiro Kisano, qui était toujours soucieux de mon bien être. Mon grand-père était respectable et aussi le plus sage de la famille, il faisait office de patriarche du village. Je n’ai que de brefs souvenirs de ces jours-là, mais je sais que j’étais heureux en présence de mon grand-père. Cependant, j’ai retenu un de ces instants de bonheur. En effet, je me souviens parfaitement de ce jour-là. Enivré par l’enthousiasme que j’éprouvais à m’amuser gaiement avec le sable, je m’approchais de deux autres enfants de mon âge pour les aider à édifier un château fort. Cependant, on entendit au loin les parents de ces gosses crier ardemment.

« Tetsuya ! Waeara ! Revenez tout de suite ! »

Je me rappelle néanmoins qu’ils appartenaient à la famille Yuko. Mais n’écoutant pas assez rapidement, la mère des deux bambins récidive.

« Allez, vous allez obéir maintenant. »

« Mais pourquoi maman ? »

« Tu ne dois pas répondre ainsi à ta mère. »


Ensuite, le père me montra du doigt d’un air menaçant.

« Vous ne voyez pas que c’est un gaijin. »

A ces paroles, mon grand-père bondit et s’interpose entre le père des enfants et moi.

« Un gaijin ? Qu’est- ce que vous voulez dire par là ? »

« C’est évident. C’est un bâtard quoi, nul autre qu’un sal bâtard. Une erreur de la nature. »


Mon grand-père, pourtant si calme, ne put contenir sa colère et devint rouge tellement que son cœur était empli de haine. Sans l’intervention des autres parents, cette altercation se serait terminée au pugilat. C’était la première fois que l’on me reprochait d’exister, mais à l’âge de cinq ans, j’étais trop jeune pour pouvoir comprendre.

Pendant les premières années de ma vie, je n’avais pratiquement pas d’amis. Il faut dire que je n’en avais pas besoin, car l’amour de ma famille me suffisait à moi-même. A la maison, j’étais le roi et gâté comme il se doit, même si cela s’est atténué à l’âge de huit ans lorsque mes frères, Shinyi et Yoshigawa, sont nés. C’est lorsque je suis entré à l’académie que j’ai eue davantage de compagnons. Mon envie de faire partie de l’académie s’est faite naturellement. Il faut dire que ma famille est traditionnellement une famille de shinobi. J’ai donc été imprégné dans cette atmosphère dès ma tendre enfance et j’éprouvais une admiration sans borne pour mes cousins et mes cousines shinobi. Je me souviens que je n’arrêtais pas d’embêter mon grand-père pour qu’il joue avec moi au ninja. Cela le laissait un peu perplexe, mais il acceptait quelques fois de bon cœur pour mon plus grand bonheur. C’est donc à l’âge de onze ans que j’entre à l’académie. Pendant mon initiation, je me suis fait mainte fois remarquer pour manque de discipline et pour bavardage excessif. Ce n’est pas que j’étais méchant, mais seulement quelqu’un de turbulent ayant sa propre conception de la vie académique. Comme j’étais le rigolo de la classe, j’avais beaucoup d’amis autour de moi, mais il y en avait un qui était spécial à mes yeux, Kazuyochi Ibawasa. Tout les deux, on s’amusait comme larrons en foire. Je me souviens qu’on avait bouché tous les sanitaires de l’académie avec les nouilles du réfectoire. Heureusement que nous nous sommes pas faits capter, mais c’était bien amusant. Je n’avais pas que des amis, il y avait un élève, étant un an mon aîné, qui prenaient un malin plaisir à me martyriser ou à m’humilier. Il s’appelait Takuya Yuko, je savais qu’elle était sa motivation et de ce fait, je ne portais pas beaucoup d’attentions à ces remarques puisqu’il était guidé aveuglement par la haine et la bêtise humaine, ce qui avait le don de l’agacer. Au niveau des cours, je n’étais pas un élève assidu, mais je me débrouillais assez honnêtement dans tous les domaines. Il y avait un professeur qui me fascinait, il s’appelait Nyoraki Kekichi et donnait cours de « maîtrise du chakra ». Sous ses airs de faux maladroit, il pouvait vous faire rester en halène rien qu’en parlant des activités journalières d’une petite limace de la forêt de Konoha. C’est lui qui a décelé en moi mon double pouvoir, alors qu’il se présentait à la base comme une tare. En effet, étant droitier, je ne pouvais pas maîtriser une arme de la main gauche alors que tout Kisano peut le faire. Mr Kekichi se mît alors à prendre des renseignements sur ma personne et compris tout de suite l’explication à ce mystère. Etant donné que le sang de la famille Yuko coule dans mes veines, j’avais hérité d’un autre arcane héréditaire. En effet, j’avais la capacité d’effectuer, pas aussi bien qu’un Yuko, des justu à une main, mais par contre j’étais incapable de jouir d’une arme supplémentaire. Mr Kekichi m’aida énormément à développer cette faculté, ce qui n’était pas du goût de la famille Yuko, qui est très conservatrice à propos de leurs techniques. Cela étant, cela ne m’a pas perturbé dans ma progression. Ma foie, ma différence me dérangeait quelque peu, car j’avais le sentiment de ne pas être un Kisano à part entière. J’avais un peu honte de tout ceci vis à vis de ma propre famille. Pourtant, celle-ci ne me reprochait nullement d’être différent. Grâce à la bonté de mes parents et à l’enthousiasme des mes deux frère âgés à ce moment-là de cinq ans, mes pensées ne furent plus tourmentées et s’attelèrent à des désirs plus enthousiastes.

Le chaud et le froid se cotoient dans mes pensées
autant que dans ma chaire meurtrie et peinée.
Ces étoiles cristallines me glaçant le sang
pourfendent mon vécu et mon identité.
Heureusement, il y a cette flamme scintillant
mon âme errante et mon désir d’exister.
Malgré les empreintes d’un passé funeste,
cette famille est mon dogme, Kisano je reste.



A la fin de mes trois années académiques, je dus me présenter à l’examen final pour devenir genin. Confiant, j’émettais peu de doute sur ma propre réussite. Lors de la partie écrite, je connus peu de difficulté, et je passai cette épreuve haut la main. Il vînt alors l’épreuve orale qui eût cours l’après-midi, un après-midi très ensoleillé favorable aux inspirations les plus exigeantes. Lorsque mon tour de passage survînt, le professeur principal, Mme Nakamura, m’appela.

« Kisano Takahashi, veuillez entrer. »

J’entre dans la classe d’un pas confiant.

« Bonjour Mme Nakamura. »

« Bonjour à toi, Takahashi. Je vais te demander de choisir au hasard deux questions parmi celles se trouvant sur la table. Vas-y, je t’en prie. »

*La première ? Hourou une question sur le chakra. La seconde ? Un exercice de genjutsu. Woah, cela devrait aller. *

« Bon ben, nous allons commencer l’examen. Peux-tu me dire comment s’appelle la troisième et la sixième porte du système circulaire du chakra ?

« La troisième est la porte de la vie, et la sixième est la porte de la vision. »

« Très bien. Passons à l’exercice de genjutsu. Je vais te demander de faire un henge no jutsu. »

Dans un bref brouhaha, j’exécute ma tâche.

*C’est dans la poche.*

« Je vois que tu as bien étudié Takahashi. Mais, ce n’est pas terminé. Je vais te poser une question concernant la philosophie d’un shinobi. »

*Ouïe*

« Peux-tu me dire quel est pour toi la place de la femme dans le monde empli de ninja ? J’aimerais que tu argumentes ta réponse. »

« Euh … Je trouve que la femme doit être au coté de son mari shinobi pour le chérir et le servir. Etant donné son incapacité intellectuelle, elle ne peut que se contenter de cette place. »

D’un élan sec et dénué de toute compassion, elle se penche vers moi.

« Je te remercie pour m’avoir éclairer Takahashi. Tu peux t’en aller. »

Je sais pas pourquoi, mais mes résultats n’ont pas atteint les espérances escomptées. J’ai tout de même réussi l’examen et je suis devenu officiellement ninja. J’étais très fier de cette distinction que j’empressais de montrer à mes parents et à mes frères. Je sentais toute l’admiration de mes frangins en voyant leurs yeux écarquillés et mouillés tels des amandes avides de gourmandise. Quoi qu’il en soit, je dus me présenter ensuite à la proclamation de fin d’année pour savoir la composition des équipes de genin et le nom de leur sensei attitré. On me nomma dans l’équipe n°7 avec deux autres genin, Mozuo Kutsuju et Iya Agoru. Mozuo était un garçon assez antipathique et asocial, même si il remplissait sa tâche de shinobi avec application. Néanmoins, il prônait une certaine élégance avec ses longs cheveux blonds et ses yeux verts, et il soignait méticuleusement sa marionnette. J’avais plus d’affinités avec Iya, spécialiste du doton jutsu, qui est, doté de ses cheveux verts gracieux, une jeune fille très belle, mais malheureusement pourvue d’un sacré caractère. Pour nous guider, nous avons reçu le jounin Wanzo Amada, ayant l’air assez simplet au premier abord. En sortant de cette conférence, je vis la mine déconfite de mon ami Kazuyochi, il était tombé de le même groupe que Takuya Yuko. Je le plaignais beaucoup sur le coup de devoir supporter un tel idiot ayant un cactus à la place de la cervelle. Enfin, j’attendais avec impatience ma première journée d’entraînement et de voir ce que valait mon professeur et mes compagnons de route.


Les joies de mon enfance sont restées intactes.
Les sourires rayonnants de ces moments bénis
sont, quand j’y repense, la nature exacte
d’une insouciance savourant l’envie.
Ruisselant sur le sable et sur ma peau charnelle,
le soleil s’apparentait à un océan,
source de lumière illuminant mon éternel,
le bonheur de vivre entouré de mes parents.



Le soleil était au rendez-vous lors de ma première journée d’entraînement. Etrangement, je ne vis pas les autres membres du groupe au rendez-vous donné, mais seulement la présence de mon sensei Wanzo Amada.

« Alors Takahashi, tu me sembles bien distrait. Dix minutes de retard, c’est un peu beaucoup. Pour la peine, tu me feras dix allers-retours en courant jusqu’à la fontaine bordée de cactus. Allez et plus vite que ça ! »

*Mais il est fou !*

Après plusieurs foulées saccadées et éreintées par l’effort, je termine l’exercice demandé.

« C’est bien Takahashi. Maintenant, tu sauras qu’il faudra arriver à l’heure. Ce genre de détail sera très important lors de ta vie de shinobi. J’ai eu aussi des échos à ton sujet. Il faudra canaliser ta fougue, aussi non le métier de ninja ne sera pas pour toi. Je te demande de venir demain chez moi en apportant de quoi dormir. A demain !

« Quoi, c’est tout. C’est quoi cette farce ? »

« Je te l’ai dit Takahashi, ton entraînement commencera demain. Alors, rentre chez toi. »

*Mais c’est quoi ce type ! *


Dernière édition par le Sam 24 Fév - 6:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyVen 24 Nov - 14:03

Frustré par cette pseudo entrée en matière, je préparais avec rage mon sac et partis vers la maison de Wanzo Amada, une demeure somme toute ordinaire. Nous étions cette fois tous les trois présents et nous sommes restés chez notre sensei pendant une semaine à ne rien faire. Après coup, cette expérience m’a apporté énormément, même si j’étais sceptique sur le moment. Le but d’Amada était qu’on puisse mieux se connaître afin de mieux travailler ensemble. La vertu prônée dans cette optique était la patience et la sagesse. Notre sensei ne faisait jamais comme les autres, mais il nous a permis de se forger d’excellents souvenirs et un mental d’acier.

Monsieur Amada est un être atypique, un être qu’on rencontre trop peu dans une vie, un être qui vous marque éternellement. Pourtant, son air chétif ne dégageait pas un grand charisme, mais son calme, sa sérénité et sa voix emplis de certitudes animaient un énorme respect. Son sourire malicieux et ses yeux plissés pétillant de curiosité ne le quittèrent en aucun cas. Il cultivait une certaine distance envers tout ce qu’il entoure. En effet, il voulait se préserver de tout sentiment néfaste à la vie de shinobi, mais on pouvait deviner derrière cette façade de nombreuses souffrances encrées dans sa mémoire. J’ai été beaucoup influencé par cette attitude jusqu’ à me l’approprier un temps soit peu. Je l’ai vu très peu de fois à l’œuvre lors d’un combat. Néanmoins, j’ai pu constater qu’il alliait rapidité et efficacité d’une façon impressionnante, son taijutsu était d’une grâce si attrayante que le paysage s’illuminait sous ses coups tonitruants. Depuis qu’il s’est doucement éclipsé de la vie active, il n’hésite jamais à donner de précieux conseils à ses élèves qui n’en demandent pas tant.

En tant que genin, je m’occupais avec mes équipiers de missions mineures. Même si celles-ci n’étaient pax très exigeantes ni très glorieuses, elles me procuraient néanmoins le sentiment du devoir accompli. Cela passait des tours de garde devant les remparts de Suna à la cession des conflits mineures entre villageois zélés. La progression au niveau technique passait surtout par l’application quotidienne lors de chaque entraînement. Notre sensei voulait faire ressortir le plein pouvoir de notre chakra avant de pouvoir maîtriser tout autre technique, le fait de perfectionner chaque geste de toutes techniques de base d’un shinobi. Cet aspect très rébarbatif m’a beaucoup apporté de sérieux dans le travail et lors de chaque mission. Pourtant, certains des entraînements présentés par Wanzo Amada pouvaient se montrer assez novateurs et extrêmement complexes.

« Bon à présent, nous allons passer à un exercice demandant adresse et concentration. Je vais vous demander de pouvoir attraper les yeux fermés une balle en caoutchouc que je vous lancerai. »

« Euh sensei, le but est d’avoir le plus de bosse possible, ou je me trompe ? »

« En effet, tu te trompes Takahashi. Ceci a un but bien précis et ce sera à vous de le découvrir. Et s’il te plaît, arrête de dire des âneries. »

Iya se retourne en me fustigeant du regard.

« T’es vraiment pitoyable. A-t-on idée de poser des questions aussi stupides ? »

« Euh je sais pas. Je suis né comme ça. »

« Je plains ta mère »

« Et toi Mozuo, tu broies toujours du noir hahahaha… »

« Andouille ! »

Je commençai l’entraînement en premier lieu. Les yeux bandés par un léger foulard de couleur sanguin, j’étais incapable de pouvoir me situer et de diriger parfaitement mes mouvements au milieu de l’inconnue.

« Takahashi, je vais commencer à envoyer les balles. »

« Ok pas de problèm… aaaïïïeee ! Mais c’est quoi ce truc qui m’a frappé la tête ? »

Et ce n’était pas fini. Plusieurs de ces balles ricochèrent successivement sur mon pauvre nez ensanglanté. C’était triste à voir.

« F’est pas du veux. Ve borde blainde. »

Iya s’exclama alors avec beaucoup de justesse et résumant très bien la situation.

« C’est consternant. »

Je finis par me décourager et courus à tue tête sans savoir où aller pour échapper aux balles jusqu’à que je m’étale lamentablement de tout mon corps, la tête ensevelie dans le sable. Iya et Mozuo ont eu eux aussi quelques difficultés avec cet exercice, mais le maîtrisèrent parfaitement après seulement un mois. Tandis que moi, il m’a fallu un an d’intense travail pour pouvoir m’acquitter de cet entraînement. Certes, j’avais mis davantage de temps que mes équipiers, mais j’ai pu acquérir à cause de ce retard une vertu supplémentaire selon mon sensei. En effet, en plus de la maîtrise de soi, j’ai compris qu’on pouvait arriver à ses fins grâce à la persévérance. Je préfère me dire que j’ai voulu parfaire l’entraînement par conscience professionnelle plutôt que par manque de talent.

A l’âge de quinze ans, il était temps pour moi de faire le serment de l’invocation du dromadaire. Le fait de pouvoir passer cet examen me permettrait d’être reconnu en tant que shinobi par l’ordre des Kisano. Cela se traduit en plusieurs phases à respecter méticuleusement selon les préceptes des anciens. Premièrement, je dus me rendre au dojo Tengushi, une demeure au combien sacrée et symbolique. En effet, le nom de Tengushi Kisano a énormément de signification, puisqu’il est l’un des fondateurs de la famille. Je dus rester une semaine au dojo travaillant d’arrache pied pour maîtriser les rites initiatiques menant à l’invocation du dromadaire. Je me souviens que ce fut assez pénible, puisque j’avais comme seul compagnie la solitude et les directives des anciens. Au bout du septième jour, j’ai du accomplir l’examen final devant un conseil très monastique dégageant une ambiance très solennelle. Comme le voulut l’exigence des anciens, je fis apparaître non sans mal un dromadaires des plus ordinaires, dont l’air hagard transparaissait peu d’émoi. Réussissant honorablement l’exerxice, je fus déclarer officiellement shinobi selon les rites ancestraux des Kisano. Personnellement, cette reconnaissance signifie énormément de satisfaction. Le jour qui suivit la réussite du serment, la tradition oblige d’organiser une énorme fête au sein de la famille en l’honneur du shinobi récompensé.

Les plus belles nappes furent dressées pour l’occasion sur de longues tables disposées en forme de rectangle. Pour profiter pleinement du soleil, nous nous sommes pas privés pour s’installer en plein air. Les tables étaient bien garnies en nourriture, puisqu’on y servait de grandes corbeilles de fruits de la région, des poulets rôtis, des morceaux de bœuf marinés aux épices de Suna, des nouilles sautées préparées par Mikijuchi, et enfin des gâteaux secs aux figues confites réalisés par ma chère mère. L’ambiance était très familiale, et c’était surtout l’occasion de pouvoir se retrouver et de s’amuser dans la pleine quiétude. La nuit tombant, on brûlait du bois secs pour former un bûché champêtre autour duquel on dansait joyeusement sur les musiques entraînantes et endiablées du folklore sunéen. La fête fait aussi partie de la vie de shinobi puisqu’il doit en apprécier la moindre substance. Cette journée fut l’une des plus innocentes et des plus paisibles de ma trépignante vie.

Le parchemin secret des Kisano dort en paix.
Il contient l’essence même de notre création,
écrit des mains de notre héros regretté
Tengushi, le début d’une lignée en expansion.
Le dromadaire accompagnera tes quêtes,
il est exemple de loyauté et de bravoure,
des valeurs qu’un Kisano doit avoir en tête,
faire face au vent avec courage et sans détour.


Dernière édition par le Mar 20 Fév - 21:10, édité 1 fois
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Takahashi Kisano
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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptySam 2 Déc - 20:34

Auréolé de mes dix-sept ans, je m’apprêtais à passer pour la troisième fois l’examen pour devenir chuunin. Lors des deux dernières éditions, j’échouai à chaque fois au même stade, c’est-à-dire à l’examen final. Pour cette troisième tentative, j’étais âprement motivé tout comme mes deux équipiers, Mozuo et Iya. Cette dernière avait bien changé, surtout physiquement, et faisait beaucoup plus femme grâce à son corps de rêve. Malheureusement, son caractère n’a pas pris une ride. Même si je pensais de temps à autre à Iya, je me faisais guère d’illusions. Les premières épreuves éliminatoires furent une formalité pour notre groupe jusqu’à ce qu’on arrive à l’exercice ultime. Chaque groupe était laissé à l’abandon en plein milieu du désert avec une seule gourde remplie d’eau. L’examen est seulement réussi si le groupe arrive jusqu’au village de Suna avec la gourde pleine. Le fait de boire dans cette gourde était directement éliminatoire. En se serrant les coudes mutuellement et en croyant fortement à notre étoile, on est parvenu à atteindre à Suna no kuni. Nous étions très épuisés et la chaleur nous accablait de plus en plus. Parmi toutes les équipes qui ont participé à cette épreuve, seul trois d’entre elles dont la nôtre ont pu revoir Suna. Seulement, nous étions pas au bout de nos surprises. En effet, les examinateurs ont cru bon d’organiser un tournoi entre les neufs rescapés dans les arènes de Suna. Après un bref contrôle médical, un genin a été écarté de la compétition pour des raisons de santé. Nos voilà maintenant huit combattants à nous disputer la victoire. A l’issu du tirage au sort, j’eus le malheur de tomber sur Mozuo. Le fait de devoir s’affronter me laissait une impression désagréable, mais le sort en était jeté.

Lorsque notre tour survînt, le soleil frappait de plus belle. On pouvait observer des gouttes perler le long de mon visage. Fidèle à lui-même, Mozuo ne laissait transparaître aucune émotion, même si je pouvais sentir que la fatigue l’affectait tout autant.

Un des examinateurs s’avança.

« Nous allons passer au deuxième combat entre Mozuo Kutsuju et Takahashi Kisano. Veuillez bien vous avancer. Voilà, à vous de jouer messieurs. »

Pendant deux longues minutes, nous nous sommes observés. Il faut dire que je me méfiais énormément de sa marionnette et des gadgets qui l’accompagnent. Je n’avais pas du tout envie de me faire piéger à cause d’un excès de fougue.

*Il va falloir se montrer vigilant, Takahashi. Je ne vais pas pouvoir effectuer de jutsu pour l’instant, cela me fatiguerait beaucoup trop. Je vais devoir me montrer patient.*

Mozuo attaque le premier à l’aide de sa marionnette qui se rue sur moi. Arrivé à ma hauteur, elle lanca plusieurs senbon empoisonnés que j’arrive à éviter de justesse. Ensuite, elle me poursuivit très promptement munie de lames empoisonnées au bout de chaque doigt. Décontenancé par cette fougue, je n’arrivais pas à organiser une tactique et à me séparer de ce pantin en bois. Au bout d’un moment, la marionnette s’arrêta et j’en fis de même. Je pouvais enfin voir la fatigue se faire ressentir sur le visage de Mozuo.

*Il faut à tout prix que j’en profite.*

C’est à ce moment-là que la marionnette de Mozuo décide d’arborer une armure remplie d’épines. A chaque fois que je voulais me diriger vers mon adversaire, elle se dressait contre moi.

*Il n’y pas de possibilité de passer cette muraille d’épines. Si ça continue, je serai mort épuisé avant de pouvoir l’atteindre… Ah, mais j’ai une petite idée.*

« Invocation du dromadaire.»

Et un dromadaire pointa le bout de son museau.

« Benji va sur le flanc droit. Moi, je m’occuperai de l’aile gauche. »

Pendant que je monopolisais l’attention de la marionnette sur le flanc gauche, Benji utilisa « la chevauchée du dromadaire » pour arriver très proche de Mozuo. Ce dernier commençait à perdre son sang froid.

« Bordel. »

Ayant débordé son adversaire, Benji en profite pour envoyer un filet de bave sur les mains de Mozuo ainsi que sur les fils de chakra pour limiter les mouvements de la marionnette. Je pus alors facilement arriver jusqu’à ma cible. Mozuo prit panique et tenta de s’en sortir au moyen de son taijutsu, mais à ce jeu-là, je suis le plus fort. Je sautai alors en plantant mon katana au sol grâce auquel je pouvais m’appuyer pour un coup de pied dévastateur.

« Toupie de Suna. »

Touché en plein visage, Mozuo ne put se relever et je fus déclaré vainqueur de la partie. Par esprit sportif, je viens le relever et je pus apprécier un élan d’estime de sa part.

« Takahashi, tu t’es bien battu. »

« Ah merci. Tu te n’es pas mal débrouillé non plus. »

Il accueillit cette réplique d’un sourire qui ne demande qu’à prendre sa revanche. Ayant assisté à la rencontre, Iya s’approcha à son tour.

« Takahashi. Comment as-tu trouvé toute cette énergie pour pouvoir effectuer une invocation ? »

« Je sais pas, sûrement parce que je suis un Kisano et qu’un Kisano ne renonce jamais. »

J’eus l’étrange impression qu’elle ne fut pas complètement convaincue par mes propos. Quoiqu’il en soit, j’essayais récupérer pour préparer au mieux le second match. A la fin du premier tour, quatre shinobi s’extirpèrent du lot. Malheureusement, Iya ne put se qualifier, elle dut renoncer face à Takuya Yuko. Mon ami d’enfance, Kazuyochi, dut lui aussi baisser les armes face à un shinobi plus véloce. Mais à l’issu des quatre premiers matchs, les examinateurs décidèrent d’arrêter la compétition pour des raisons particulières.

« Genin ! Nous stoppons la compétition puisque l’examen chuunin est terminé. Nous avons tous les renseignements souhaités pour passer aux nominations de nouveaux chuunin. Comme nous devons encore débattre sur le sujet, une brève cérémonie sera organisée demain à 14h pour l’occasion. Nous vous remercions pour votre bravoure et reposez-vous bien. »

Après une bonne nuit amplement savourée comme il se doit, je me rends en compagnie des genin concernés à l’académie pour la nomination des nouveaux chuunin.

« Bonjour mes chers genin, nous allons pas nous éterniser sur les modalités de la cérémonie, mais je vais ajouter quelques mots concernant l’examen proprement dit. Pour satisfaire aux critères de réussite, il fallait pouvoir exploiter plusieurs vertus qu’un shinobi doit pouvoir assimiler. Pour cet examen, il fallait savoir faire preuve de bravoure, d’esprit d’équipe, d’endurance, de lucidité et un peu de malice. Trois d’entre vous ont pu répondre à ces critères. Il s’agit de Takuya Yuko… »

*Ah non pourquoi lui ?*

« …de Samaria Morabito… …et enfin de Takahashi Kisano. »

*Ah moi la gloire.*

« Je vous félicite chuunin ainsi que tout ceux qui ont participé à l’examen. Pour ceux qui ont échoué, ils devront savoir faire montre de patience et de persévérance. Je vous remercie pour votre attention. »

Je peux dire qu’à cette annonce, mes parents ainsi que mon grand-père furent fous de joie et fiers de leur descendance. Mes jeunes frères, Shinyi et Yoshigawa, étaient aussi très satisfaits et pouvaient maintenant se vanter d’avoir un grand frère chuunin. Mon sensei, Wanzo Amada, vînt à son tour en compagnie d’Iya et Mozuo pour me féliciter.

« Alors Takahashi, qu’est-ce que ça fait d’être chuunin ? »

« Euh je suis très ému et … je voudrais remercier mes parents sans qui je ne serais pas là et … Vive le dromadaire. »

« Il est incorrigible. »

Iya, furax, m’interpella.

« C’est tout ce que tu trouves à dire « Vive les dromadaires », je vais t’en donner mois de dromadaires. »

Ensuite, elle commença à me courir après avec un concombre de Suna.

« Eeh mais arrête, ça fait mal. »

Mr Amada éclata de rire.

« Hahaha, allons allons, restons sérieux les enfants, il faudra pas que tu te reposes sur tes lauriers, Takahashi. Chuunin est un poste à hautes responsabilités. Il faudra t’en montrer digne. »

« Vous pouvez compter sur moi, sensei. »


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptySam 2 Déc - 20:39

Mes débuts en tant que chuunin se passèrent excessivement bien. Je m’installai doucement dans une routine qui ne me plaisait guère, mais je devais accomplir la tâche qu’il m’était confié. J’occupais mes journées en donnant cours aux étudiants de l’académie, les soirées étaient consacrées à la fête et aux jeux. De temps à autres, j’étais chargé de missions un peu plus complexes que par le passé, souvent accompagné d’un groupe de genin. Je profitais aussi de mes temps libres pour me ressourcer auprès de mes proches et de ma famille. Mon père est resté le même, toujours aussi joyeux. Il était, il y a peu, encore jounin pour le compte de Suna, suite à des blessures successives, il décida d’arrêter sa profession pour se consacrer à la sculpture. En ce moment, il tient un petit atelier dans le centre ville où il vend ses œuvres sculptées dans du bois importé de Konoha no kuni. Ma mère est aussi égale à elle-même, protectrice et veillant à l’éducation de mes deux jeunes frères, Shinyi et Yoshigawa. Ces derniers ont décidé de rentrer à l’académie, et ça a l’air de leur plaire. Eux non plus n’ont pas changé, ils sont toujours aussi inséparables et aussi complices. Une année s’écoula pendant laquelle j’accomplissais mes tâches quotidiennes, tout en rendant, de temps à autres, visites à mon sensei Amada. Celui-ci s’occupe désormais d’autres genin, l’avenir de Suna. Mozuo et Iya sont devenus eux aussi chuunin, par contre mon ami Kazuyochi n’a toujours pas passer le cap. Nous eûmes l’occasion de nous retrouver lors d’une mission. Le kazekage nous a confié comme travail d’aller démanteler un trafic d’or basé aux abords de Suna. Je fus nommé capitaine de mission, et je pouvais compter sur les services d’Iya, de Mozuo et de Kazuyochi.

Suivant scrupuleusement les indications reçues, nous arrivâmes à l’endroit incriminé. On pouvait observer une agitation très discrète où on pouvait noter des échanges de marchandises. L’endroit était implanté dans un sous-sol où on pouvait distinguer qu’une seule porte d’entrée, ce qui limite un peu le champ d’action. La zone avait l’air d’être sécurisé par des individus contrôlant les allées et venues. Mais en m’intéressant à davantage à ces personnes, je remarquai quelque chose de très curieux.

*Ces hommes portent des bandeaux de shinobi. Je n’en ai jamais vu de pareils. De quel village viennent-ils ?*

« Il faudra se montrer prudent les gars. Ces gardes dégagent une très grande puissance. Ce sont des ninja, alors pas d’excès de confiance. Mozuo, tu pourrais les appréhender par surprise avec ta marionnette, juste histoire de les tester. »

« Pas de problème. »

Comme prévu, Mozuo lança sa marionnette sur les gardes, mais ceux-ci ne furent nullement surpris et désamorcèrent l’attaque sans aucune difficulté, à tel point qu’ils rendèrent la marionnette de Mozuo inutilisable. Ensuite, ils se retournèrent en notre direction.

« Vous pouvez sortir de votre cachette. Allez, venez vous montrer. »

On s’avança comme demandé.

*Il faut que j’appelle du renfort. Ils m’ont l’air beaucoup plus puissant que prévu.*

« Invocation du dromadaire ! Ravi de te voir Benji. Il faut que t’ailles au village demander du renfort. C’est urgent. »

Benji s’en alla avec une vitesse vertigineuse.

« Kazuyochi, Mozuo, Iya, il faudra limiter la casse avant l’arrivée de Benji et des secours. »

Je m’avançai légèrement devant mes trois compagnons. En m’approchant, je pus remarquer qu’ils étaient aux nombres de trois, trois jeunes shinobi aux physiques semblables alliant élégance et légèreté. Pourtant, je les craignais quelque peu, car ils dégageaient une assurance insolente. Soudain, ils se mirent tout trois en action. J’eus à peine le temps de réagir grâce à un katana no jutsu qui fendit l’air. Cependant, ils n’eurent aucun mal à esquiver l’attaque grâce à une rapidité phénoménale.

*Ils sont impressionnants. Ils utilisent leur futon no jutsu pour accentuer leur rapidité d’action. Ce ne sont pas des amateurs.*

Ils recommencèrent à nouveau en appliquant la même tactique. Un des trois assaillants, équipé d’un kunai, arrivent tout près de Kazuyochi et le poignarde, sauf que c’était un clone de sable.

*Bien joué, l’ami.*

Kazuyochi profite alors de l’effet de surprise pour surgir et frapper de plein fouet son adversaire. N’ayant pas encore trouvé la faille, ils se regroupèrent pour se concerter. Ils brandirent alors une arme s’assimilant à un cimeterre et avancèrent à toute vitesse. On essayait de maintenir une certaine distance pour ne pas être à portée de leurs armes, mais arrivées à quelques pas de notre position, leurs armes s’allongèrent à toute vitesse en direction d’Iya. Néanmoins, je pus parer ce tour de passe-passe grâce à la vigilance de mon katana. Cependant, ils ne se découragèrent pas pour autant et accentuèrent leurs offensives.

D’un air décidé, je me retournai vers Iya.

« Iya ! Utilise ton doton no jutsu.

« Pas de problème. Doton kekkai doru doumu no jutsu (prison de pierre) !. »

« Bien Iya. On va pouvoir vite élaborer un plan et surtout à l’abri. »

Mozuo m’interrompit dans mes directives.

« T’as pas peur qu’ils en profitent pour prendre la fuite. »

« T’inquiètes pas Mozuo, ils vont rester. A mon avis, personne ne doit être au courant de leur existence, et pour que cela reste le cas, ils devront nous éliminer. Vous avez pu sûrement le remarquer à leurs techniques particulières. A priori, ils ont la capacité de modifier la taille des métaux et de les étirer à leur guise. Il faut briser leurs attaques en équipes. Pour se faire, on va aussi miser sur la collectivité. Iya, lorsque je m’avancerai en première ligne, tu érigeras un mur de terre de plus ou moins deux mètres de hauteur. Toi, Kazuyochi, tu t’occuperas du flanc droit. Mozuo, pour ta part, tu pourras étrenner ta nouvelle marionnette sur le flanc gauche. C’est compris ? Allez, on y va. »

Etant de nouveau à découvert, chacun prit sa position. Les assaillants attaquèrent une nouvelle fois de front. Iya effectua alors la technique demandée.

« Mur de terre ! »

Cette manœuvre les freina quelque peu, les obligea à contourner l’obstacle. En anticipant du mieux possible chacun de leurs mouvements, je m’élançai pour contrer leurs ardeurs, mais je ne pus maîtriser qu’un seul de ces shinobi. Ces deux comparses partirent chacun sur les flancs, mais Kazuyochi et Mozuo les attendaient de pied ferme. Kazuyochi put repousser son adversaire, mais Mozuo, du au manque d’affinité avec sa marionnette, dut s’incliner. Durant les échauffourées, Mozuo fut blessé tout comme Iya. La situation put se rétablir quelque peu lorsque j’intervins dans le combat. Etant mal en point, je vis au loin un nuage de sable dévaler en notre direction.

*Mais c’est Benji. Content de te revoir.*

Juché sur mon dromadaire de course, Takuya Yuko arborait sa chevelure blonde emplie de grâce. Il descendit du dromadaire et m’accosta.

« Je suis les renforts. Le kazekage m’a dit que tu pouvais rentrer, toi et tes compagnons. Je vais m’occuper personnellement de cette affaire. »

« Mais ce n’est pas possible… »

« Il suffit. Fais ce que je te dis, aussi non je transpercerai volontiers ton corps de chien. »

Pour le bien de la mission, je m’effaçai comme convenu. Je voulais éviter l’affrontement avec Takuya. Je pris soin d’épauler mes équipiers blessés, et nous rentrâmes à Suna. Depuis cet incident, je n’ai plus eu de nouvelle de Takuya, ni de ces ninja au combien particuliers. L’affaire fut classée top secret par le kazekage jusqu’au début de la dernière guerre. En effet, lors de cette période trouble, quelques informations confidentielles furent échangées entre les différents villages. Seul, quelques shinobi hauts placés ont connaissance de ces faits. Plusieurs hypothèses ont été établies à ce sujet, dont une qui accueillit davantage d’approbations. Il paraîtrait qu’un nouveau village caché voudrait voir le jour, et recruterait des shinobi talentueux pour se doter d’une grande puissance offensive. Néanmoins, tout ceci n’est que supposition.


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptySam 2 Déc - 20:48

Parmi le monde shinobi, l’endroit où je me sens le plus à la maison, après Suna, est le village caché de Kiri no kuni. En effet, c’est dans ce lieu idyllique que j’ai rencontré ma femme. Je me rappellerai toujours de cette rencontre. A l’époque, je faisais parti d’une délégation sunéenne à l’occasion de la fête annuelle de l’eau au village de Kiri no kuni. Il faut avouer que le voyage ne me plaisait guère, car je devais suivre, en compagnie du kazekage, les obligations protocolaires. Les heures passèrent et mon estomac criait famine. C’est à ce moment-là que je passai devant un stand de chocolat.

*Cho – co – lat*

Voulant me délecter, j’attendais dans la file d’attente avec néanmoins un soupçon de salive dégoulinant langoureusement le long de mon menton. Ensuite vînt mon tour, c’est à cet instant que j’aperçus une créature de rêve tout droit sortie des contes de fées. Elle portait un léger tablier blanc et arborait quelques paillettes recouvrant ses cheveux soyeux. Elle avait les yeux teintés d’un bleu pur qui accompagnait magnifiquement le noir de ses cheveux. Son corps était réceptacle de grâce et illuminait les écumes environnantes. A l’instant où je l’ai vue, j’ai su qu’elle deviendrait la femme de mon cœur.

« Vous désirez quelque chose monsieur. »

« Ah euh oui oui… dududu chocho du coco du cocholat. »

« Du chocolat, vous voulez dire. »

« Oui, c’est ça, du chocolat. »

Je pouvais entendre autour de moi les rires des autres villageois, mais je ne pouvais cacher mon émoi. A ce moment, je ne savais pas encore qu’elle était la fille du chocolatier. Sa mère étant malade, elle travaillait régulièrement dans la boutique familiale et veillait aux tâches ménagères. Depuis ce jour, je venais régulièrement lui faire la cour entre chaque mission, même si ce n’était pas très professionnel de ma part. Je devais parfois éviter la présence de son père qui appréciait très modérément ma fougue. A mon avis, au début, elle n’était pas charmée par ma présence, mais grâce à mon allant, j’étais une sorte de bouffée d’air pur pour elle, une occasion de s’évader. J’avais 20 ans et elle en avait 19, et on s’aimait passionnément. Deux ans plus tard, nous nous marions au dojo sacré des Kisano. Les festivités furent grandioses tout comme la beauté de la mariée. Les deux familles étaient au grand complet pour partager cet instant de bonheur. Depuis lors, Taka et moi rendons régulièrement visite à notre belle famille au village de Kiri où notre présence est très appréciée.

Cet ange céleste immaculé de grâce
poignarde mon cœur, meurtri par tant de beauté.
Elle s’accapare mon âme en pleine extase
ne répondant qu’aux doux baisers de cette fée.
Elle dévore aussi avec charme toutes mes pensées
qui lui sont dédiées tel une perle à un collier.
Je veux toucher cette apparition étoilée
et goûter à la substance de ses pêchés.


Suite au départ à la retraite de plusieurs jounin, je fus nommé à ce poste pour renforcer les effectifs de Suna. Et cela fait déjà neuf ans que j’occupe ce poste. Au même moment, mes deux frères, Shinyi et Yoshigawa, sortirent brillamment de l’académie. Ils étaient toujours aussi insouciants, même s’il commençait à déborder d’ambition. Leur promotion de genin coïncidait avec ma nomination de jounin, mais je les avais déjà averti que je ne pouvais devenir leur sensei pour des raisons évidentes. En tant que sensei, j’eus la tâche de m’occuper de l’équipe n°3, une équipe assez surprenante puisqu’elle est composée de deux filles. Le garçon inclus dans cette équipe était assez effacé, timoré et très timide. Ce pauvre Ryo se faisait toujours rabrouer par ces deux garces. Elles avaient toutes les deux un sal caractère, même s’il faut avouer que cela m’amusait de les taquiner. Elles s’appelaient Asumi, la brune, et Mirei, la blonde. Elles faisaient parties d’un mouvement prônant l’émancipation de la femme, enfin un truc à mourir de rire. L’équipe n’était pas un exemple de solidarité, ni de talent, ni de bravoure. Les entraînements que je devais enseigner étaient assez pénibles, puisqu’ils accordaient peu de crédits à mes conseils. J’ai encore en mémoire une de ces séances d’exercice. C’était juste après le repas du midi, sous un soleil flamboyant. On s’était rendu dans les étendues désertiques afin que le calme nous apporte de la sérénité dans le travail.

« Bon, on va commencer l’entraînement. Pour vous échauffer, je vais appeler une aide extérieure. »

Avec beaucoup d’applications, je m’apprêtai à effectuer un jutsu.

« Invocation du dromadaire ! »

Derrière un léger brouillard de sable, on pouvait distinguer la gracieuse silhouette d’un dromadaire dressé sur ses deux pattes arrières. Il avait comme particularité de porter un bandeau rouge et blanc noué sur son front et des mitaines blanches au bout de ses sabots avants.

« Je vous présente mon dromadaire préféré, Aldo. Vous allez devoir vous battre à tour de rôle face à lui. Ryo, tu peux commencer. »

« Heeh pourquoi moi ? »

« Ne discute pas, s’il te plaît. »

Il s’avança et s’apprêta à livrer bataille. Pendant ce temps, Mirei s’approcha de moi.

« Sensei ! On ne va quand même pas se battre face à cette chose. Ca n’est pas sérieux. Il a l’air aussi redoutable qu’une nouille sautée de Mikijuchi. »

Pourtant, on entendait au loin des râles languissants, Ryo n’avait pas l’air d’apprécier la présence d’Aldo tout puissant.

« Aaah mais c’est qu’il frappe ce dromadaire… Ouïe… Ouïe… Ooh la honte, je me fais terrasser par un dromadaire. »

Je me retournai ensuite vers Mirei.

« Tu disais ? »

D’un geste explicite, je demandai à Aldo d’arrêter ses ardeurs.

« Je vous ai fait cet exercice pour que vous ayez en tête deux règles très importantes. Règle n°1 : il faut jamais sous estimer l’adversaire, même s’il manque de raffinement. Règle n°2 : Il faut toujours se méfier de l’agilité d’un dromadaire. »

A l’issu de l’entraînement, je n’avais pas le sentiment qu’ils étaient totalement convaincus par ma théorie. Au bout de deux ans de collaboration, je dus reconnaître que je n’étais pas fait pour enseigner. Mes élèves avaient peu confiance en moi, ils se contentaient de l’image que je dégageais. Ce fut un regret de n’avoir pas pu les porter plus haut, mais c’était comme ça. Malgré cet échec, j’entretenais encore quelques relations avec mes anciens élèves, qui sont devenus par après tous les trois chuunin. Comme la formation ne m’intéressait guère, Je me spécialisai dans les missions dites de « terrain ». J’avais beaucoup plus de liberté, et j’étais reconnu pour le travail que j’accomplissais. Depuis, je n’ai plus pratiqué le poste de sensei pour devenir exclusivement un homme de mission.


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptySam 2 Déc - 20:52

A l’âge de 26 ans, j’eus l’heureux évènement de devenir père pour la première fois. Ma femme, Taka, m’a fait le bonheur de mettre au monde notre petite Irumi. Elle était toute mignonne avec ses yeux amandés d’un bleu océan. Elle ressemblait comme deux gouttes de saké à ma tendre épouse. La nouvelle fut accueillie très chaleureusement par la famille et par les proches. Pour éviter tout mauvais esprit malveillant, elle reçut une mesure d’eau de « la fontaine bordée de cactus » sur son front pour qu’elle ait un avenir radieux et inestimable. Ah ma petite Irumi, elle déborde toujours autant de vitalité, surtout en compagnie de son papa. Malgré les missions journalières, j’essayais le plus possible d’être présent à la maison pour profiter de la chaleur du cocon familial. Amassant une panoplie d’expérience, le kazekage de l’époque me promut à 29 ans comme examinateur. Cela ne changeait pas en soi la nature de mon travail, si ce n’est que je devais présider l’examen chuunin et que j’avais la possibilité de distiller quelques cours théoriques à l’académie. Par contre, ce poste m’a valu davantage de prestige. L’année qui suivit ma nomination, mon grand-père, Jouchiro, décéda à la suite d’une longue maladie. Ce fut un choc pour toute la famille ainsi que tout le village. Beaucoup de témoignages de sympathie ont été reçus lors de la cérémonie d’enterrement. Suite à cette tragédie, je me suis à boire de plus en plus, et cela se ressentait sur le travail. Heureusement, l’amour, que je portais pour ma femme et pour ma fille, a pris le dessus, et j’ai pu de nouveau prester dignement comme un shinobi de Suna doit le faire.

Je garde à l’esprit un petit jardin secret
où l’idylle de mon fruit expose sa pureté.
Elle me regarde avec ses yeux illuminés
cette rivière de bonheur où je peux virevolter.
Petits bandeaux de soie noués dans ses cheveux,
ma princesse déborde de joie et de vitalité.
Ses rires enivrants résonnant de mille feu
m’apportent rêverie et ce dans la pérennité.


Ce bonheur ne peut être éternel, aussi non ce serait alors vivre dans l’irréel. J’avais tort jusqu’à ce terrible jour survînt.

« Takahashi, Takahashi ! »

« Hein quoi ? C’est qui ? »

« Allez vieux, réveille toi, on est attaqué. »

« Qu’est-ce que tu racontes Kazuyochi ? »

« Konoha est passé à l’offensive. Il faut que tu viennes nous aider. »

« T’en fais pas. Je serai prêt d’ici dix minutes, le temps que je mette en sécurité Taka et ma fille. »

« Ok, moi je vais déjà prêter main forte aux autres. »

Kazuyochi sortit avec empressement et le regard livide de notre maison. On pouvait voir au loin des flammes et des étincelles éclairer violemment la nuit.

*J’ai quand même un sommeil de plomb. Comment n’ai-je pu entendre tout ce boucan ?*

« Taka, je te fais confiance. Veille bien sur Irumi. »

Comme convenu, je sortis à mon tour de la maison en direction des cris apeurés des villageois. Il y avait énormément de débris calcinés qui jonchaient les rues. Ce décor sinistre s’assimilait à un environnement apocalyptique. Je pouvais déjà observer les corps sans vie imbibés de sang de mes semblables. L’agitation des combats me mena en plein cœur de la place de Suna. Voulant me frayer un passage pour rejoindre Kazuyochi, j’éliminai avec adresse plusieurs ninja adverses dans une mêlée homérique. Je pus enfin apercevoir la silhouette de mon ami, mais il semblait être en mauvaise posture. Soudain, deux shinobi le ceinturèrent et l’immobilisèrent. Un troisième s’avança pour lui porter un coup fatal. Je ne pouvais réagir. Pour la première fois, je me laissai envahir par l’émotion, ce qui tétanisa mon corps et cloua mes pieds au sol.

« Kazuyochi, non… »

Armé d’un gantelet finement aiguisé, ce chien de shinobi de konoha n’hésita pas à trancher la gorge de mon pauvre ami, laissant le sang s’exprimer dans sa plus simple expression. Le corps de Kazuyochi tomba ensuite complètement inerte sur le sol.

« Kazuyochi, nooonn … nooonhooonhooon… »

Que la haine m’immole de toute son aura
pour me procurer la foie et la force
de détruire avec haine jusqu’à mon trépas
ces renégats munis de leurs hordes.
Que mon âme se consume autant que les flammes
pour freiner les aspérités démoniaques
et que le dégoût des hommes m’enflamme
pour guider ma vengeance restée intacte.


*Vole, vole mon ange, déploie tes ailes.*

« Aaahhh … mpfff…mpfff… »

*Ah j’ai mal aux yeux. C’est quoi cette lueur ? Je ne me sens vraiment pas bien. Ah mais il y a quelqu’un qui s’avance vers moi, une jolie femme en tenue blanche. *

« Monsieur, monsieur ! Vous êtes à l’hôpital, cela faisait une semaine que vous étiez plongé dans un profond coma. »

« Hein, mais il faut les arrêter, il faut arrêter Konoha… »

« Monsieur, ça va aller. C’était juste un mauvais rêve. »

« Non, ce n’était pas un rêve. C’était mon passé. »

« Ooh, mais vous savez, cela arrive souvent. Je sais pas pourquoi, mais les personnes plongées dans le coma ou proches de la mort commencent à ressasser leur vie antérieure comme s’ils avaient envie de savoir si elle en valait la peine. Vous avez failli de ne pas pouvoir vous remémorer les souvenirs d’antan si des villageois n’avaient pas ramassé votre corps gisant sur le sol sablonneux. Quoiqu’il en soit, il faut vous reposer, Mr Kisano. »

Plus tard dans la journée, je reçus la visite de ma femme Taka et de ma fille Irumi. L’émotion des retrouvailles fut très vive. Elles logeaient avec d’autres rescapés de l’attaque dans un hall de sport, puisque notre maison fut entièrement détruite. L’heure n’était pas qu’aux retrouvailles, mais aussi aux mauvaises nouvelles et à la tristesse. Lors de l’invasion sanglante, beaucoup d’amis périrent. Mozuo, Mirei, Asumi, Ryo et Kazuyochi en faisaient partis. Le décès qui a été le plus difficile à encaisser est celui de mon jeune frère Yoshigawa. Shinyi fut très marqué par cette disparition tout comme mes parents. Quoi de plus normal lorsqu’on perd un frère ou un enfant. Pour l’instant, Shinyi est désaffecté de toutes obligations de son métier de shinobi pour qu’il puisse soigner son moral. Après être passé quelques jours en observation, j’ai pu sortir de l’hôpital et ainsi retrouver la liberté. J’en profitai pour revenir dans le giron familial, mais je voyais que beaucoup de choses avaient changé pendant mon absence. Je ne ressentais plus cette joie de vivre dans l’attitude des mes parents, ni des autres membres de la famille. On peut dire que la famille Kisano est sortie meurtrie de cette catastrophe. A kiri, mes beaux-parents étaient toujours bien portants, et la santé de la mère de Taka, Miya Ado, s’améliorait de semaine en semaine, ce qui nous donna espoir et satisfaction. Pour ma part, j’essayais de garder les épaules solides puisque le village compte sur mes services pour la reconstruction de Suna no kuni. Une année fut consacrée au renouveau de Suna, à redorer son blason et à effacer l’humiliation de la défaite. Cela s’est fait par le travail et par les différentes missives diplomatiques entre chaque village, ce qui est toujours d’actualité. A la mort du dernier kazekage, Noriko Yuko, on nomma à sa place un autre kage qui n’est autre que son fils, Hirotomi Yuko. Etant donné mon expérience, j’eus la tâche de l’épauler dans son exercice, de lui servir en sorte de garde fou. Ce jeune shinobi talentueux a encore tout à apprendre. Ce poste lui a été confié pour éviter tout conflit d’intérêt entre les différents clans de Suna no kuni. Le conseil des anciens pensait pouvoir avoir plus d’influence en mettant un shinobi inexpérimenté à cette place, mais quelque chose me dit que ce ne sera pas si simple de l’amadouer. Il a son caractère et il sait ce qu’il veut. Au niveau du travail, tout se passe pour le mieux avec le kazekage, même si cela ne me plaît pas énormément de faire dirigé par un jeunot. Les relations entre les Yuko et les Kisano s’étaient nettement améliorées, même si le cas de Takuya Yuko hantait toujours les esprits. En tout cas, nous sommes en bonne voie pour redonner toutes ses lettres de noblesse à Suna no kuni. Ce renouveau du village passera aussi par la formation de nouveaux shinobi se donnant corps et âme pour le prestige du village et pour la bonté de ses habitants.


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptySam 2 Déc - 20:54

Après quelques mois d’investiture, le nouveau kazekage affichait un caractère exaspéré, désabusé, voir peu concerné par rapport à sa situation. Il s’absentait de plus en plus, et par conséquent, je devais le suppléer davantage dans sa tâche. Ses absences à répétition ne ravissaient évidemment pas le conseil de Suna. Les patriarches du village commençaient à critiquer ouvertement l’attitude du kazekage qui prenait sa mission peu au sérieux. Pourtant, personne ne pouvait le blâmer, car être Kazekage à son âge devait être lourd à porter. Cependant, on ne pouvait laisser cette situation stagner, car beaucoup de retards administratifs et d’organisation ont été constatés et ont été accumulés lors du mandat de Hirotomi Yuko. Des voix commençaient à s’élever avec de plus en plus d’insistance pour destituer le jeune Yuko de ses fonctions. Au conseil, les avis divergeaient énormément et à sens unique. En effet, il y avait certains qui encourageaient le remplacement du kazekage pour des raisons qui n’étaient pas toutes dénuées d’un désintérêt quelqoncque, et d’autres qui y étaient totalement opposés prônant le respect de la souveraineté du kage de Suna no kuni.

Ayant la volonté de trouver rapidement une solution, je pris la liberté de m’entretenir avec le kazekage pour trouver un compromis qui satisferait les deux protagonistes tout en sauvegardant l’honneur de chacun. Comme à son habitude, il ne se trouvait pas dans son bureau. Mais, je me doutais bien qu’il ne se trouvait pas loin et savais pertinemment bien que le jeune Yuko devait se trouver sur le toit de son gigantesque palais. En effet, celui-ci était assis les jambes croisées entrain d’admirer la plénitude du ciel.

« Bonjour Kazekage. Une belle journée n’est-ce pas ? »

« Ah euh vous êtes là Takahashi. En effet, c’est une bien belle journée. »

« Je dois vous parler sérieusement. Vous ne devez pas ignorer que le conseil est mécontent de votre… »

« Une partie du conseil, Takahashi, une partie. »

« Oui une partie. Mais cela étant, cela engendre une crise politique au sein des hautes sphères du village. Nous ne pouvons continuer de la sorte, il faut trouver au plus vite une solution. »

« Qu’est-ce que vous voulez que je puisse faire. C’est vrai, je n’ai pas été consciencieux dans mon travail, mais je ne peux quand même être disponible en toute circonstance. »

Le ton plus sérieux et plus déterminé, ma franchise et mon cran n’hésitèrent pas à poser une question très embarrassante au kazekage.

« Est-ce que la fonction de kazekage vous plaît, jeune Yuko ? Dites le moi franchement. »

« Euh c'est-à-dire que c’est un honneur d’être kazekage, mais pour vous tout vous dire, le poste de kazekage est plus accaparant que je ne le pensais. J’ai besoin de me sentir en liberté. »

Mais Hirotomi Yuko n’alla pas plus loin.

« Vous savez kazekage, quand je vous vois, j’ai l’impression étrange d’avoir en face de moi un oiseau en cage. J’aimerais pouvoir vous ouvrir cette cage, mais je n’en ai pas les moyens ou le désir. Vous êtes le seul à posséder la clé, la solution, le chemin de la liberté. »

C’est après ces bonnes paroles, que je quittai son homologue en le laissant abasourdi par le poids de mes mots.

Quelques semaines plus tard, le conseil m’appela pour assister à une réunion très spéciale. En effet, les mines empreintes d’un sérieux monastique allaient lui annoncer que le kazekage avait pris la décision de se retirer de son poste. Comme les patriarches avaient remarqué que je m’étais débrouillé avec excellence dans mon rôle d’intendant, ils me nommèrent, à ma plus grande surprise, Kazekage de Suna no kuni. Evidemment, cette nouvelle avait transporté de joie tout le clan Kisano, et ils organisèrent de nombreux festins à la gloire de leur nouveau héros. Mais, je restai les pieds sur terre et savais que la tâche, qui m’attendait, allait être très ardue. Et voilà, moi, Takahashi Kisano, nouveau kazekage de notre prestigieux village, et c’est avec un immense honneur j’accomplirai mon devoir.

A l’âge de 33 ans, j’ai encore tout l’avenir devant moi, et cet avenir passera par ma fille de 7ans. La suite de mon vécu est encore à écrire et à embellir…

Comme les pétales d’une fleur, on meurt chaque seconde.
Pourtant, dans chaque souffle, il y a une vie…
Dans chaque souffle, une vie…


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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyMer 21 Fév - 12:03

Ami Sunien bonsoir,

et merci, merci pour ce petit tour dans la vie de Takahashi Kissano, un "dôle" de personnage, à la fois touchant, scincère, amusant mais aussi authentique.

En quelque page tu as su donner un aperçu complet de celui qu'il est, mais surtout à lui donner une véritable vie sans pour autant jamais en faire trop.
Passer sur les diverses personnalités de notre ami Takahashi, n'est certainement pas une tâche aisée. Pourtant Lorsqu'on lit son histoire, tant tôt ont sourit, tant tôt l'émotion nous prend, mais jamais on ne s'ennuie.

Et puis que serait Suna sans ce célèbre shinobi et ces compagnons aux regards vifs que sont les dromadaires.

Alors toutes mes félicitations pour ce background qui nous a permis de nous immiscer dans l'univers prenant de Takahashi.

Ps: a quand le recueil de poésie Wink je veux un premier tôme dédicacé
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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyMer 21 Fév - 21:59

Merchi pour ce témoignage d'am... d'affection Crying or Very sad et je voudrais dire merci à mes parents sans qui je ne serais pas là et ... Voilà.

Et non, je n'ai pas dit vive les dromadaires. :lol!:

En tout cas, cela fait plaisir que mon bg t'as autant plu Souchiro, même s'il a fallu beaucoup de substances enivrantes pour comprendre l'essence du message que contenait l'histoire de Takahashi. Même si cela ne rivalise pas avec Nietsche et Kant, et heureusement Very Happy .

J'espère qu'un autre shinobi aura le courage de lire mon bg. jocolor

Edit de Wasu : Désolé, je me suis permis : Nietzsche ^^ ... promis, tu pourras te venger, je te payerai à boire samedi soir !
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MessageSujet: Re: Kazekage - Takahashi Kisano   Kazekage - Takahashi Kisano EmptyJeu 22 Fév - 1:29

Ahhhh!! que serait le désert de Suna et ces dromadaires ... leur regards remplis d'intelligence ... encore une fois je me demande vraiment si le fait de nous faire passer pour des dromadaires est bien légale.

Quoi qu'il en soit, même si ce bg je ne l'ai pas lu ( et oui, j'ai eu la chance de l'entendre de la voix de son créateur) il m'a bien fait rire, surtout avec le passage du combat entre Aldo le dromadaire ^^

Et puis les poèmes ajouté ça et là donne une dimension artistique, a la limite du cri de l'âme de l'écrivain... mais j'en fait peut être trop je crois


Allez y a plus qu'a espérer que les futur élèves seront aussi motivés que l'instructeur Takahashi Kisano.
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