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 Introduction à l'académie

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Higuran Kolitsu
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Higuran Kolitsu


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MessageSujet: Introduction à l'académie   Introduction à l'académie EmptyDim 20 Juil - 20:11

« Higuran, tu as cinq minutes pour te lever sinon tu vas être à la bourre ! »

Quelle excitation, il s'agissait du premier jour d'école pour le jeune fermier. Bon sa mère commençait déjà à crier mais malgré tout il ressentait un certain plaisir face à l'inconnu. Il se pressa de se lever et de s'habiller afin de ne pas froisser l'autorité maternelle, mais aussi pour ne pas subir de châtiment quelconque : une trace de main rouge sur la joue en arrivant à l'académie ça ne le ferait pas.

« C'est bon, j'arrive » lança-t-il à l'escalier alors qu'il s'apprêta à le descendre.

Il s'installa, voyant que personne d'autre n'occupait la cuisine, se prépara un bol de lait et tartina un peu de confiture sur le pain de la veille. La colère divine le frappa alors très soudainement.

« T'as pas oublié quelque chose ?! » demanda Miyaka, la main légèrement endolorie par le choc.
Le garçon parcouru des yeux la salle et se rappela. Il se précipita alors sur le placard et sorti un deuxième bol. « Égoïste ! Je t'ai appris à ne pas penser qu'à toi, non ?! »
Ben oui, espèce d'égoïste va. Et ta soeur alors, hein ?

« Oui... » souffla-t-il dans un murmure, ce qui lui valu une deuxième baffe.

« Et fais pas la gueule » maugréa-t-elle en installant une gamine à la seconde place à table. En effet quand quelqu'un vous donne une leçon de bon sens il faut l'accepter avec le sourire en songeant que cela vous permettra d'évoluer, mentalement parlant. Il s'agit d'un rudiment de politesse.

Le petit déjeuner ne fut pas plus agité, mais il était déjà trop tard pour arriver à l'école sans marque sur le visage n'est-ce pas ? Remarquez, connaissant Miyaka, le contraire eut été étonnant.
Une fois fini Higuran prit bien soin de débarrasser la table dans son ensemble - ce serait mal d'oublier ne serait-ce qu'une cuiller -, de laver la vaisselle et de la ranger. Sa mère posa alors ce qui ressemblait à première vue à un tas de chiffons dépareillés sur la table.

« Tiens, c'est pour toi, pour l'académie. Heureusement que je suis là pour penser à ça. » Puis, constatant le regard interrogateur de sa progéniture elle ajouta : « Il s'agit d'un sac. Pour suivre les cours. Avec des fournitures dedans. »

« Ah bon ? » dit-il en s'approchant et en se saisissant du 'cadeau'. « Ah oui, tiens, il y a une sangle. » Puis il rectifia : « Ah non désolé, il s'agit d'une corde. Ce n'est de toute façon pas important. » Il s'appropria ce qui serait son outil de travail pour longtemps en espérant qu'il avait été plus cousu que ce qu'il n'y paraissait.
Ô surprise, c'était le cas. Au moins une bonne nouvelle ce matin.

« Bon » rajouta-t-il en enfilant les bras dans ce salmigondis textile « il faut que j'y aille. Bonne journée maman, à ce soir » finit-il en l'embrassant.
Et il se mit en route.

Il s'était préparé et avait parcouru cette route plusieurs fois. Il aurait pu suivre son chemin les yeux fermé. Il était humble donc il les avait grands ouverts mais il aurait pu les fermer.

Il arriva assez rapidement devant la grande bâtisse et fut impressionné, comme à chaque fois qu'il venait. Il n'était pas habitué à voir des salles aussi grandes : autant il trouvait normal qu'un champ fasse plusieurs hectares de surface, autant l'idée de mettre cet hectare entre quatre murs et un toit le laissait hébété.

Higuran rentra et se dirigea vers la salle dans laquelle il devait avoir cours avant qu'un homme adossé à un mur, à l'ombre, l'intercepte. Un groupe naissant de jeunes académiciens l'entourait.

« Holà jeune shinobi, tu fais parti de la nouvelle génération de ninja ? »

« Euh... » balbutia-t-il en réponse. De toute façon il n'y avait aucune raison pour que ce soit une question piège dont dépendait son avenir. « Oui » finit-il par avouer. « Que se trempe ? »

L'enseignant parut interdit quelques secondes, le temps de traduire ce qu'avait dit le garçon.
Puisqu'il n'y parvint pas il décida de se présenter, toujours assis au frais. « Je suis Yukio Mizuchiru, mais vous pouvez m'appeler comme vous voulez. Je suis entre autre chargé de vous dispenser les premiers enseignements de votre vie de ninja. »

* Comment fait-il pour parvenir à s'exprimer ? * se demandait le garçon. * Avec un sourire pareil on pourrait peut-être labourer un champ ? * Il fallait l'excuser aussi, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu une personne qui dégageait autant de joie. Vraiment, on pouvait dire que cet homme rayonnait.

Du temps s'écoula alors, qualifiable par certains comme interminable. Rien ne pouvait être interminable bien sûr, sauf peut-être l'univers, mais pour la majeure partie des êtres humains une minute d'attente équivalait une heure d'activité. Au moins. Donc le quart d'heure qui suivit arborait des semblants d'éternité.
Higuran lui était capable de ne rien faire du tout - forcément, sa mère lui avait appris à rester sage - et c'est ce qu'il fit avec beaucoup de génie. Il fallait attendre que la totalité des étudiants inscrits arrivent donc il s'attelait consciencieusement à son premier devoir scolaire. Il se mit un peu en retrait, laissant les nouveaux discuter à loisir avec l'enseignant, et surtout en lorgnant du coin de l'oeil ses futurs camarades. Quelques demoiselles, des damoiseaux... dont au moins la moitié de vraiment louches. Sérieusement, c'était qui ces gens enfouis dans leurs vêtements, avec de petites lunettes de soleil ? Et ceux-là, dont la figure était parcourue d'étranges tatouages ? Ah non, le fermier les connaissait, il s'agissait de membres du clan Inuzuka.

Soudain un doute ébranla son frêle esprit : de quel sexe pouvait bien être cet étudiant avec des lunettes noires ? Un garçon certainement. Ou peut-être une fille. C'était plus important qu'il n'y paraissait puisque l'attitude de Higuran avec quelqu'un d'autre dépend essentiellement de son genre.

Mais, pour couper court, le professeur prit la parole.

« Tout le monde, écoutez-moi s'il vous plait. Oui. Voilà. Ici. Bien, vous allez maintenant assister à la réunion durant laquelle, entre autres, le Hokage fera un discours. On vous présentera aussi l'institution, la vie qui vous attend... Bref, c'est important. »

De tout le temps il n'avait pas quitté sa position, contre le mur, à l'ombre. Au moment où il présentait la suite des opérations il exécuta un mouvement négligent vers le hall d'entrée du bâtiment.

« Allez-y, c'est par là » finit-il par ajouter avant de commencer à somnoler. « Au fait, ensuite vous devez revenir ici pour qu'on commence notre premier cours. Mais prenez votre temps, je ne suis pas pressé. »
Puis il s'éteignit.

* Bon, il suffit de suivre le mouvement en fait * pensa le jeune Kolitsu.

Et c'était très facile.
Il pénétra dans la vaste salle et s'installa aléatoirement dedans afin d'écouter la suite.
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Yuriko Yuichi
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MessageSujet: Re: Introduction à l'académie   Introduction à l'académie EmptyLun 28 Juil - 0:37

Depuis près de soixante printemps, la vieille Hiroko montait l’escalier de la rue Shijou jusqu’à la place, les jours de marché. De nature aimable, elle était le portrait type de la gentille mamie qui s’efforce d’aider les gens, alors qu’au vue de son âge l’inverse aurait été plus évident. Ces dernières années elle montait d’ailleurs les marches avec difficulté, les trouvant toujours plus hautes et plus nombreuses. Elle s’arrêtait même avant le dernier palier, celui qui donne place à la zone commerciale de Konoha ! Sans exception, elle s’arrêta plus tôt aujourd’hui, le souffle court et irrégulier et sans personne pour lui porter secours. Manque de chance ? Des étrangers se seraient sans doute étonnés de voir la rue Shijou si peu fréquentée en ce début de rentrée. Mais elle n’est en réalité qu’une extension oubliée de la place, une rue sans issue qui abrite de rares habitations et qui n’est finalement utilisé que par ces natifs de l’endroit.

Pourtant, en bas des escaliers, une jeune fille apparaît. Elle était grande et mince ; pour une enfant du moins, ce que ses traits confirmaient. Elle était vêtue d’un long pantalon noir, et d’un veston vert à col sur lequel ses cheveux rougeâtres venaient s’effaroucher. Elle monta les marches une à une et sembla si pris par ses pensées que la vieille dame révisa son jeune âge. Puis vint le moment où elles se croisèrent. S’arrangeant les mèches, la fillette lance un regard en biais à son aînée, avant de reprendre sa marche, indifférente. La vieille femme n’est que peu habituée à être ainsi traitée et l’interjecte afin d’être enfin aidée.


- « Excuse-moi jeune fille, pourrais-tu m’aider à monter les marches ? Il semble que mon vieille âge ait trahi ma confiance » expliqua Dame Hiroko de son sourire qui en a déjà attendri plus d’un. Elle dut néanmoins se répéter deux fois, avant que l’adolescente comprenne que l’on s’adressait bien à elle dans cette rue déserte. La grenat ne fit pas marche arrière pour autant. Le sourcil droit pointait en guise d’interrogation, elle atermoie la demande de ce quatrain…

- « Abandonner la haine, la violence et l’amour. Le vouloir et l’argent sont autant de détour. Qui aujourd’hui voit clair dans ce monde perdu ? Où le commerce a pris place à la vertu... »

- « Oh ?! Tu fais des vers ? C’est joli, mais qu’est ce que ça veut dire ? »

- « Ca veut dire file-moi ton flouze vieille bique ! Si tu veux de l’aide, alors ne te trompe pas d’ère. Un ninja, c’est un mercenaire ».

Hiroko rougit instantanément de fureur. Si elle n’avait pas eu ses quelques années de sagesse, elle aurait même giflée la malotrue. Mais la grand-mère n’était plus ainsi ; patiente, elle aimait guider ces jeunes enfants qui choisissaient de prendre le mauvais chemin. La concernée reprit d’ailleurs le sien, suffisante, et sans prêter davantage d’attention à la réaction de la vieille dame.

* Ainsi c’est ce genre de petite fille ?! *

- « Tu as mentionné être une ninja. A ton jeune âge, je suppose que tu rentres à l’académie ?! Tu es un peu jeune pour que je puisse te rémunérer, mais je peux au moins t’offrir tes affaires scolaires ; c’est la rentrée, non ?! », lança dame Hiroko d’un clin d’œil entendeur.

- « C’est la rentrée », lui répondra simplement Yuriko en guise d’agrément.

Quelques minutes plus tard, les deux font donc enfin face à la place. À marcher les mains dans les poches, Yuriko a fais plus office de guide que d’assistance, et c’est cher payé pour quelques marches, mais la grand-mère ne veut la brusquer alors qu’elles ont enfin réussi à communiquer. Et puis elle lui a porté son sac, c’est déjà ça !

- « C’est par là ! » pointe du doigt Yuri, à peine le souffle de la grand-mère reprit.

Même sa destination Hiroko ne put la choisir, elle qui voulait d’abord s’acheter fruits et légumes. Elle s’en serait offusquée si son temps n’avait pas été occupé à pardonner le tempérament désinvolte de sa protégée. Yuri poussait femmes, enfants, personnes âgés au rythme de sa marche et à coup d’épaule si il le fallait. Puis un stand se dessina enfin à leurs yeux. Celui-ci était à l’ombre et sa lumière tamisée par un lampion. Un kanji se traduisant fuuda apparaissait sur la lanterne, et laissait finalement deviner son utilité aux parchemins ostentatoires qui décoraient les murs intérieurs de la bâtisse.

- « Yuriko ? Tu devrais pas z’être à l’académie ? »

Un jeune garçon vînt à s’avancer au comptoir. Il avait un petit visage efféminé que salissaient ses tâches de rousseur. Il avait aussi les cheveux violets, aux reflets zinzolin, qui indiquaient parfaitement son appartenance au clan Yuichi ; mais ses dents de lapin et sa mauvaise prononciation lui auront sans nul doute privé de la carrière de shinobi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on le retrouve aujourd’hui s’occupant de la boutique. Le jeune garçon s’appelle Abe, et il a environ un an de plus que Yuri, bien qu’il fasse plus petit.

- « Nop. J’ai encore vingt minutes pour t’ennuyer. Il me faut un tas de feuillets ! Ce n’est pas ce qui manque ici. Et quelques pots d’encre, ainsi que leurs plumets. Ah, et regarde aussi si le vieux n’a pas quelques parchos explosifs dans son fourbi ! »

- « Les Zozenfu ? T’es zûre ? Moi ze veux bien, mais ze ne pourrais pas te faire de rabais sur za. Depuis qu’il z’est rendu compte que tu piquais dans la réserve, grand père vérifie zes comptes toutes les deux heures »

- « Mais donc ça et ne t’inquiète pas pour moi, c’est Mémé qui paye d’toute façon »

- « Bon… zi tu le dis »

Pendant que le cousin au quatrième degré vaque à chercher ce qu’elle a demandé, Yuri occupe son temps en lorgnant les menues détails de la boutique. Ainsi accoudé et concentré, elle ne s’embarrasse plus des protestations que lui lancent Hiroko à l’oreille. Apparemment, celle-ci est contrariée de n’avoir été mieux considérée qu’un porte-monnaie.

- « Et ils sont à qui ces deux kunai ? »

Ses pensées s’étant focalisées sur son regard, Yuriko a bien vite décelé la présence de ses deux armes plantées dans une poutre du magasin ; chose qui a étrangement attiré son intérêt, et sa curiosité qu’elle s’est empressée de combler ! La question n’a même pas laissé à Abe le soin de poser les affaires ramenés.

- « Ils zont à ze type avazi à coté du comptoir. Il est arrivé bourré et il était un peu zinglé, mais il z’ai écroulé tout zeul. Ze l’aurais bien enlevé, mais il empeste le zaké »

- « Bon, je vais te les prendre alors »

- « De quoi ? »

- « Ben, les kunai ! »

- « T’es folle ! Za doit être un ancien zinobi de kiri »

- « Bien sûr que non, t’as vu sa tronche ? Ça peut être qu’un Kolitsu »

- « Non, ze veux pas, zi il veut récupérer zes trucs, z’est moi qui vais prendre »

- « Bon, bon, j’en prends qu’un alors, tu lui diras qu’il a dû voir double quand il a lancé l’autre. Je te laisse l’argent sur le comptoir, je dois y aller maintenant »

Il lui restait bien cinq minutes en réalité, mais elle se connaît, elle aurait bataillée jusqu’à avoir raison ; une échauffourée qu’elle avait évaluée à une bonne dizaine de minutes. Fuir était sans doute la solution la plus sage. Bref, elle n’entend plus que les échos d’Abe, alors qu’elle arrive déjà galopante aux portes de l’académie. Rien d’étonnant à cela, la bâtisse n’était qu’à quelques pas d’ici, les boutiques d’armes s’étant placé stratégiquement là où elles étaient les plus susceptibles d’attirer l’œil d’un shinobi.

Alors qu’elle finit sa course de quelques pas manquants, Yuri regrette. Finalement, elle n’aura pas longtemps profité du porte monnaie de sa grand mère. À défaut de l’argent c’est son sac qu’elle avait déposé sur le comptoir. Dans sa tête, ça avait fini par revenir au même, quelle erreur ! Une voix la fera heureusement sortir de sa torpeur…


- « Hop, jeune fille ! C’est ta première année à l’académie ? Dans ce cas, c’est ici que ça se passe. Je suis Yukio Mizuchiru. Comme je l’ai dis à tes camarades, je serais celui chargé de dispenser vos premiers cours dans cet établissement. Tâchons de mieux nous connaître pendant ce temps qui nous est donné ! »

Finalement non, elle est prête à y replonger. Quoique ! Ce prof est une vraie girouette, et l’arrivée d’un autre élève permet à Yuri de s’éclipser subrepticement. Apparemment, il la recherche du regard, mais l’apparition d’élèves plus affables lui feront dispenser à nouveau sa bonne humeur. Il ne reste à Yuri qu’à attendre. Quelques minutes plus tard, la parole du prof la réveillera en sursaut.

« Tout le monde, écoutez-moi s'il vous plait. Oui. Voilà. Ici. Bien, vous allez maintenant assister à la réunion durant laquelle, entre autres, le Hokage fera un discours. On vous présentera aussi l'institution, la vie qui vous attend... Bref, c'est important. Allez-y, c'est par là. Au fait, ensuite vous devez revenir ici pour qu'on commence notre premier cours. Mais prenez votre temps, je ne suis pas pressé »

Elle n’aimait guère ses réunions, et la salle de cours maintenant connu pensa bien à attendre ici, mais l’idée de rester avec le prof la parcourra tel un frisson. Aussi Yuri préféra suivre le groupe.
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Liori Satsubatsu
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MessageSujet: Re: Introduction à l'académie   Introduction à l'académie EmptyJeu 7 Aoû - 20:20

Liori était finalement arrivé à l'académie de Konoha, où avait lieux l'une des plus grande foires aux monstres du monde, connus sous le nom de "rentrée scolaire". Liori observait la masse de jeune gens s'apprêtant -tout comme lui- à faire leurs premiers pas dans le monde incroyablement fabuleux, excitant, palpitant (nous vous épargnons les trois pages de superlatif) des Shinobis. Enfin, c'était ainsi que le décrivait Osa.
Qui était Osa ? C'était le Satsubatsu aux cheveux grisonnant marchant gaiement devant eux. Eux ? C'étaient Liori et Hokkinin, le troisième Satsubatsu à avoir était envoyé à Konoha pour faire ses études ici.


Ils avaient tout les trois quitté leur village d'origine il y avait maintenant plus d'un mois. Ils n'avaient pas eus de difficulté à quitter leur terre natale et leur famille, chacun ayant leurs propres motivations. Liori voulait devenir shinobi et avoir accès à de meilleures connaissance médicale, Hokkinin lui comme à son habitude disait se moquer éperdument de l'endroit où il passerait sa vie, tant qu'elle finissait vite. Et pour finir Osa... Qui restait égal à lui même.
Ils avaient embarqué dans le bateau qui devait ramener tout les jeunes kiréen aptes à devenir ninja jusqu'à Konoha, accompagné par un ultime conseil du Satsubatsu qui avait dû les amener jusqu'à l'embarcadère.

"Peu importe ce qui vous arrivera là bas, restez simplement vous même... Sauf toi Osa ! Dépêches toi de devenir quelqu'un de normal."

Ce dernier avait simplement répondu : "Je suis une boulette de riz !" avant que le trio n'embarquent pour la traversée.

Le voyage avait était calme, mais avait durée deux jours, durant lesquels la plupart des kiréen présents avaient passé leurs temps à faire des suppositions sur ce qui allait se passer à Konoha. Certains étaient excités comme des gosses dans un magasin de jouet, à l'image d'Osa. D'autre faisaient preuve d'un pessimisme incroyable ou tout simplement de je m'en foutisme, comme Hokkinin. Finalement, il y avait la dernière catégorie, celles de ceux qui passaient leur temps pliés par dessus les rambardes de sécurité pour expulser le contenu de leur estomac dans la mer, comme Liori.
Ils avaient finalement débarqués à la grande joie de Liori (qui n'avait sans doute tenu le coup que grâce aux encouragements de sa mère), et d'Osa.

Le rentrée étant dans un mois, il avait était prévu qu'ils rejoignent un appartement déjà occupé par un Satsubatsu ayant rejoins konoha quelques années auparavant. Heureusement pour eux, c'était un appartement spacieux, et comble du bonheur leur hébergeur était un ninja de rang chuunin et avait envoyé en dehors du village pour quelques temps. Il leur avait donc laissé un peu plus de place dans l'appartement, et une somme rondelette pour remplir le frigo jusqu'à son retour.
Les trois Satsubatsu avaient mis ce mois à profit pour explorer une partie de la ville et mémoriser l'emplacement des endroits clés, comme l'académie et la supérette la moins chère de la ville. Ils avaient aussi achetés quelques fournitures pour l'académie et découvert que la police locale n'était pas dés plus accueillante.
Il y avait eut une altercation entre le groupe de Satsubatsu et un shinobi appartenant au clan "Hushiwa ou un nom de ce genre." qui faisait visiblement régner l'ordre dans les rues de Konoha. Le policier ne devait pas aimer les Kiréens, à moins que ce ne soit les jeunes gens qui avaient l'air vraiment louche.

Il est vrai que leur apparence n'inspirait pas vraiment confiance. Ils portaient tous les vêtements noirs de leur clan, cependant seul Liori avait conservé la tenu dans son état d'origine.
Osa par exemple avait remplacé le pantalon par une sorte de bermuda descendant jusqu'au bas des genoux, dévoilant ses jambes bandée et chaussé de geta en bois. Ensuite, sa veste avait des manches deux fois plus longue que les bras d'Osa, et était constamment ouverte dévoilant un T-shirt rouge sans aucun signe, et une cravate épingle, doté de motif d'un goût horrible. Pour finir, il portait constamment un masque représentant une expression faciale... Réduite à sa plus simple expression. Il arborait aussi de long cheveux gris tombant en cascade sur ses épaules et dans son dos, même si une partie était retenu en Chignon, avec deux épingle planté dedans.
Bref, il avait une apparence étrange -Que lui qualifiait de "trop cool"-, qui collait bien au personnage.
Hokkinin lui était tout de même plus discret. Il portait un pantalon propres aux Satsubatsu, des chaussures de ninja standard, et sa veste était semblable à celle de tout les Satsubatsu, à l'exception des manches rallongé pour lui couvrir tout le bras. A l'image d'Osa il gardait cette veste constamment ouverte, ce qui permettais de voir la chemise d'un blanc immaculé qu'il portait constamment en dessous. Du groupe, c'était sans doute lui qui avait l'air le plus adulte, mais aussi le moins motivé. Un visage assez long, le menton ni trop rond, ni trop carré, un nez assez petit, des yeux sombres et toujours quelque chose coincé entre les lèvres.
Ensuite, il se contentait de ramener ses cheveux, noir, en arrière et de les coincer avec un ruban noir pour en faire une queue de cheval, et tant pis pour les mèches et épis qu'il n'avait pas coincé.
Finalement, venait Liori. Il arborait simplement la tenu classique des Satsubatsu, il était plus petit que Hokkinin, mais plus grand qu'Osa.
Le seule problème dans sa tenu était le sabre avec une chaine accroché autour de la garde, qu'il portait sur son flanc droit.

Cela leur avait valu d'être interpellé par un de ces fameux shinobis policier qui voulait savoir la raison qui poussait un gamin comme lui à se trimbaler avec une arme. Liori avait simplement répondu que c'était un héritage familial et lui était passé à côté pour rejoindre ses deux amis qui l'avait laissé se débrouiller seul. Cependant l'homme lui avait saisit le bras gauche pour l'arrêter. Bien évidement, il n'y était pas allé doucement, et avait simplement serré le bras bandé, comprimant les chairs meurtris du Satsubatsu dans un terrible étau. Ce derniers aurait bien voulu réagir en collant une droite à cet homme qui selon lui n'était rien d'autre "qu'un sale con", mais aussi en hurlant pour calmer la douleur qui remontait dans ton bras, jusqu'à la partie gauche de son torse.
Seulement il ne fit ni l'un ni l'autre car Hokkinin venait de lui poser une main sur l'épaule pour l'empêche de frapper, et son entrainement et l'habitude lui avait appris à ne pas hurler quand il souffrait. Cela aurait était un hurlement sans fin.

Le "policier" les laissa finalement partir, en les avertissant qu'il les gardait à l'oeil.
Liori n'en doutait pas une seconde, car chaque qu'il était sorti ces derniers jours, il sentait toujours un démangeaison dans son cou, comme si quelqu'un passait son temps à l'observer. Et il n'avait jamais voulu se retourner pour vérifier.


"Dis ! Dis ! Vous croyez qu'il y a des Sunéens ici ? Grand-père m'a dit que c'étaient des connards, comme les chats !"

La voix stridente d'Osa ramena Liori à l'évènement présent. Tandis que Hokkinin répondait un vague "C'est possible", Liori croisa plusieurs regards qui se détournèrent assez rapidement. Peut-être était-ce des Sunéen, peut-être de simple curieux se demandant si la forte odeur de sang provenait vraiment du ce groupe. C'était presque vrai. L'odeur ne provenait que de deux membres du groupe.
D'ailleurs, l'origine de cette odeur était aussi la raison pour laquelle les trois Satsubatsu se tenait à l'écart du groupe plus compact des autres élèves. Les contacts physiques, même légers était déjà très désagréable sur certaines zones de leur corps. Alors, les bousculades d'une foule c'était réellement l'enfer. Heureusement pour eux, même à Konoha ils pouvaient se procurer des drogues kiréenne contre la douleur. Certes, elles étaient d'une qualité inférieur à celle produite dans leur pays d'origine, mais cela se ressentait surtout sur le goût, et elle permettait de faire passer la douleur du stade "insupportable" à "quasiment insupportable", sans trop émoussé leur perception.

"Tiens ont dirait qu'il bouge." Dit Hokkinin en désignant la masse d'élève.

"Bon et bien, allons y." Liori s'écarta du mur sur lequel il s'était accolé et suivit de ses deux acolytes pénétra dans la salle, prenant soin de rentrer dans les derniers pour éviter un contact malheureux.
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Higuran Kolitsu
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Higuran Kolitsu


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MessageSujet: Re: Introduction à l'académie   Introduction à l'académie EmptyLun 18 Aoû - 2:01

Une fois les étudiants installés ils se mirent à discuter très bruyamment. Il s'agissait là de l'expression d'une des règles qui régissent l'univers : confinez plus de cents personnes dans une même salle contenant plus de sièges qu'il n'en faut et, une fois le dernier installé, un brouhaha se déclenche. Loi imparable.
Bref ce n'est que lorsque un homme entre deux âges, habillé très noblement, leva la main que l'intensité sonore diminua. Higuran se dit que ce devait être quelqu'un d'important vu que tout le monde se taisait peu à peu. Il se contenta de fixer l'estrade, comme hypnotisé.

« Bienvenue à tous, chers étudiants » déclara alors le Hokage. « Je suis fier de vous accueillir aujourd'hui dans l'enceinte de l'académie. Certains ne me connaissent pas encore alors je me présente : je suis Ryoji Kakujimo, 7ème Hokage de Konoha et Directeur de la Triple Alliance... »

Le fermier qui écoutait ce discours était partagé entre l'envie de prendre des notes et celle de faire la sieste tant l'exercice lui paraissait rébarbatif. Il se retint mais le détail fit quelques tours dans sa tête.

* Triple Alliance ? * songeait-il. Il n'avait pas osé discuter des dernières guerres, puisque la chute de son clan y était lié mais tout de même l'information lui semblait... inappropriée. * Ils étaient d'accord alors ? On forme des alliances à la fin d'une guerre ? *

Mais bref, laissons-le à ses réflexions creuses. A cause de celles-ci il ne saisit pas la suite de ce que disait cette autorité suprême. Il y était question d'honneur, d'avenir, de patriotisme... Autant de notions qui le dépassaient.
Côté honneur il n'en avait pas : il préfèrerai prôner qu'il a tort pour éviter un conflit plutôt que se battre pour ses convictions.
Côté avenir zéro aussi, l'important c'était à son sens le moment présent : rentrer les animaux le soir, récolter le riz à la bonne saison,...
Côté patriotisme il était encore une fois mal loti. Certes Konoha était un très beau village mais l'idée de se sacrifier pour le garder intact le dépassait un peu.

Mais soit. Personne, vraiment personne n'était parfait.
Puis au bout d'un moment la foula s'agita. Un mouvement général se déclencha à nouveau accompagné par un fort bruit : la cérémonie d'introduction était finie. Et voilà, une épreuve de passée ! Le Hokage avait terminé en rappelant aux élèves qu'ils devaient rejoindre leurs professeurs et que c'était obligatoire, dans le but de visiter un peu ce qui devait devenir leur nouvelle maison. Le jeune garçon avait d'ailleurs eu du mal avec cette métaphore et pensait qu'on leur offrait réellement un appartement. Il se demandait d'ailleurs comme le revendre pour gagner un peu d'argent. Mais non il avait finit par comprendre qu'il était question de l'académie.

Higuran suivit donc la foule jusqu'à retrouver le fameux professeur tout sourire. Et là...
Force était de constater qu'il y avait, une fois que les élèves furent sortis, comme un vide. Un peu comme si un dessinateur talentueux avait pris soin de dessiner les contours de l'enseignant en pointillés mais qu'il n'avait pas eu le temps de faire vraiment le corps.
En bref : Yukio Mizuchiru s'était défilé. Oh pas bien loin : non loin de là on pouvait observer un buisson d'où dépassait une paire de sandales rappelant des vacances plutôt que du travail. Plusieurs élèves commençaient d'ailleurs à le faire remarquer. Le jeune Kolitsu, en ce qui le concerne, fut parmi les plus vifs à le constater et il échappa un commentaire à la personne qui se trouvait par hasard à côté de lui.

« Té, tu crois que le métier de shinobi est si dangereux qu'il en est déjà mort ? » dit-il sur le ton de la conversation. Il n'y avait d'ailleurs aucune trace de sarcasme dans la voix, ou même d'ironie : le garçon se demandait réellement si le professeur avait trépassé durant le discours ou pas.

Pour bien le comprendre il fallait se mettre à sa place : il savait que les chaussures ne poussaient pas dans les arbres. Il en avait la certitude même. Il aurait été au courant si le contraire était possible. Il s'agissait donc de pieds humains. Et la seule possibilité qui lui est venu à l'esprit pour justifier la situation était que quelqu'un avait péniblement rendu l'âme et avait tenté de se camoufler pour éviter de choquer les gens. C'était parfaitement crédible.

Il se retourna vers son interlocuteur et eu un mouvement indescriptible montrant sa gêne profonde, comme s'il venait de s'adresser à Dieu sans le vouloir. Et pour cause : son interlocutrice avait les cheveux bien rouges et l'air de quelqu'un qu'il ne faut pas gêner. C'était donc une fille -encore que la couleur des cheveux n'était pas un caractère prépondérant- et en tant que telle il fallait la respecter ou, à défaut, ne pas chercher à la gêner.
Heureusement l'homme endormi et encore un peu vaseux intervint.

« C'est déjà fini ? » demanda-t-il dans un bâillement. « On doit visiter ? Ah oui, c'est vrai... Bon, suivez-moi et, surtout, ne vous perdez pas. »
« Au fait, je vous surveille, pas de bêtises » finit-il dans un sourire.

Higuran profita du mouvement qui s'ensuivit pour s'éclipser en queue de peloton, ce qui n'était d'ailleurs pas évident pour entendre ce qui se disait en tête de file, à savoir le fond même de ce qui pourrait être appelé un cours.

La visite commença par une présentation des locaux : les salles de classe, les gymnases d'entrainement, les terrains de sports, l'armurerie et même les annexes en cours de construction. Hé oui avec le soudain afflux d'étudiants il a fallu agrandir considérablement l'académie.
Et à chaque fois Mizuchiru sensei, de sa démarche nonchalante, pointait négligemment d'une main -l'autre étant occupée dans sa poche- les portes ou le matériel.

« Voici le gymnase d'entrainement. C'est d'ailleurs là que nous devrons nous retrouver cet après-midi, après la pause déjeuner. Endroit très important : je vous enseignerai, entre autre, le Taijutsu et la majeure partie des cours auront lieu ici. D'ailleurs on voit le tableau noir contre le mur en face. »

Certains jeunes furent très impressionnés des dimensions de la salle, et c'était le cas du Kolitsu qui n'en revenait toujours pas.
* Whaa, mais c'est gigantesque ! Même notre salle du chef est ridicule à côté. Holala... *

Oui, bon, forcément, quand un bouseux se prenait la civilisation de face ça lui faisait un choc la première fois. D'autant que cette fois il ne fallait pas trop s'attarder puisque le guide, malgré une lenteur apparente, ne perdait pas de temps.
Après une bonne demi-heure le groupe fit le tour du bâtiment principal, contenant la majeure partie des classes et toute l'administration, bureau du Hokage compris.

« Bon, que tout le monde m'écoute ! » lança le professeur à la foule qui le suivait. « Maintenant que nous sommes tous dehors j'aimerai que vous jetiez un œil dans cette direction. » Il désigna du doigt la falaise qui surplombait le village.
« Voici le Mont Shousan, dans lequel les meilleurs tailleurs de pierre ont, au fil des siècles, taillé les visages des Hokages jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit de notre prochaine étape, une surprise vous y attend alors on y va en courant lentement, en petites foulées. » Et il pris les devants, répondant aux éventuelles questions que pouvaient parfois poser certains élèves. Ces derniers apprirent entre autre qu'il s'agissait là du premier cours de combat à main nue, visant à évaluer leurs compétences.

Pour sa part le fermier était resté en retrait. Et d'une il devait se soustraire à la vue de tout membre féminin le temps qu'il parvienne à reprendre son calme, et de deux il était intrigué. Il n'était pas quelqu'un de très perspicace dans l'âme, ni très vif, mais certaines choses ne pouvaient lui échapper. Une odeur de sang flottait dans l'air. Il avait eu du mal à le croire mais c'était bel et bien du sang qui embaumait la zone. Très étrange phénomène, d'autant plus qu'il n'y avait pas d'odeur de mort et que plus il se trouvait au fond du groupe et plus ses sinus percevaient ses fragrances.

Assez facilement, sur le chemin sinueux qui menait en haut de la falaise, il identifia que l'odeur venait d'un groupe d'étudiants à priori soudé et légèrement en retrait du reste. N'étant pas de nature très fine, et faisant à peu près autant preuve de tact qu'une guillotine Higuran se rapprocha deux autant qu'il put avant de leur lancer, pas trop fort : « Hé, vous sentez le sang, c'est normal ? »
Et la palme d'or de la meilleure entrée en matière avec un inconnu est décernée à... Higuran Kolitsu pour son fabuleux sujet de discussion « Vous et le boudin rouge ».

Mais déjà ils avaient atteint le sommet, et l'adulte repris la parole. Il était nullement essoufflé, au contraire il paraissait plus réveillé que jamais.

« Ah, nous voici enfin arrivés » dit-il en s'approchant du bord. « Et admirez cette vue fabuleuse ! » En effet le paysage était assez onirique, les forêts se répandant à vue donnaient un côté sauvage à cette contrée. Quelques routes morcelaient tout de même l'étendue de verdure.
« Attention quand même ne vous penchez pas trop, ça peut-être dangereux ». Puis il rajouta plus pour lui même que pour les adolescents : « Et oui à cette hauteur on meurt... ».

Ensuite il se retourna et tendit les bras en avant comme s'il voulait prendre dans ses bras l'ensemble des étudiants. « Bien, vous pouvez observer derrière vous des mannequins de bois. » En le disant il se rapprocha de l'un d'eux et y colla une pichenette nonchalante. On ne pouvait pas dire qu'il qu'il l'avait réduit en poudre ou même atomisé mais l'épouvantail de fortune, ou plutôt d'infortune pour le coup vola en éclats. Une bonne partie de l'auditoire fut impressionné, ce qui le mit mal à l'aise.

« Haha, non, ne vous inquiétez pas, ce n'est rien. » Puis il ajouta, en devenant rouge de honte : « En fait j'ai pris celui qui était le plus pourris, le plus fragile. Haha. »
« Bon allez, voici votre premier exercice : vous devez frapper chacun un mannequin et, au mieux, le faire céder. Faites attention surtout à ne pas vous faire mal hein ? Je veux pas vous raconter ma vie mais une fois je me suis piqué la main avec une plume et ça m'a lancé pendant bien deux heures. Bref, je vous donne trois coups maximum, montrez-moi ce que vous savez faire. »

Le fermier en herbe fut assez soulagé de l'exercice qui leur était proposé. Par exemple il avait eu peur que, du fait qu'un shinobi doive se battre couramment, on lui demanderai d'affronter une fille. Il aurait préféré abdiquer et jeter le déshonneur sur sa famille plutôt que de molester une représentante du genre féminin. Ou alors ou aurait fait en sorte de ne pas se défendre. Mais ce n'était pas la question, il fallait s'occuper de ce morceau de bois.
Higuran s'approchant d'un d'eux et donna un petit coup dessus, comme s'il toquait à une porte, afin d'en apprécier la rigidité.

* Ah non, ça va, ça n'a pas l'air très costaud en effet. *

Il retint alors son souffle, ramena son poing droit en arrière et frappa un grand coup dans la masse androïde qui se désarticula et dont la tête, après une petite parabole dans les airs roula quelques mètres au sol. Techniquement il était content d'avoir réussit une épreuve, bien qu'il dû se frotter la main pour faire passer la douleur. Il regarda alors le reste de la classe : il n'était pas le seul à y être parvenu mais, visiblement, certains avaient un peu de mal...
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